Poèmes Rock

Deux belles choses trouvées ces derniers jours… En général, j’écoute peu de « chanson française », parce qu’on comprend les paroles trop facilement et qu’elles sont parfois un peu indigentes. Mais là, pour le coup, c’est magnifique, et magnifiquement interprété -dit et vécu-, qui plus est !

L’un est mort, l’autre tourne encore, les deux font partie des tôt grands ! Les deux ont d’excellents guitaristes, et une sacrée bande de musiciens en soutien !


Pendant le week-end pascal…

agneau.pascal… chaque matin, je mange un agneau entier au petit déjeuner ! Qui dit mieux ?

Il s’agit, là encore, d’une tradition locale : un petit biscuit excellent, moelleux et souple, cuit traditionnellement dans un moule en terre -on en trouve désormais des plus « modernes » anti-adhésifs-, saupoudré de sucre une fois refroidi. On y plante en général un petit drapeau de couleur (à l’origine : jaune et blanc aux couleurs du Vatican, ou rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace; désormais : de toutes les couleurs) et on y attache autour du cou un joli ruban.

Un agneau mis en musique, ça donne cette pièce monumentale, un des très grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale…

 

Playlist du soir

Capture d’écran 2014-04-18 à 20.42.49En cette fin du premier jour du week-end de Pâques –ici, comme chacun ne sait pas, tout est fermé le Vendredi Saint, et personne ne travaille, c’est l’une des deux journées de congé supplémentaire liée au statut local en Alsace-Moselle-, une petite playlist pour commencer tranquillement la soirée !

Pour le reste, tradition locale oblige, c’était « La Passion selon Saint Mathieu », -les néophytes pourront commencer par le choral n°54, par exemple…– de Bach : l’oeuvre est jouée chaque année le soir du Vendredi Saint, et c’est une oeuvre qui mérite évidemment le détour, au moins une fois -tous les ans, peut-être pas quand même, du moins en concert : c’est long (près de trois heures) et les sièges de l’église ne sont pas des plus confortables…-.

L’autre du Velvet

Lorqu’on parle du Velvet Underground, ce groupe que l’on veut mythique -il semble néanmoins que le mythe s’essouffle depuis quelques années-, on pense essentiellement à l’un de ses membres, Lou REED. Pourtant, John CALE ne fut pas moins important, et il a conduit postérieurement une carrière solo qui n’est pas moins indigne.

Gallois de naissance, altiste de formation –ce qui explique pourquoi il ne fut jamais pris au sérieux comme musicien-, il se conforta longtemps à la musique classique avant d’aborder des choses plus « faciles », encore que dans son cas, sa musique s’avère parfois relativement complexe. Mais, si Lou Reed martyrisait son corps à grands renforts d’amphétamines et autres substances chimiques, John Cale a martyrisé ses cheveux, leur donnant toutes les coupes possibles, et parfois toujours douteuses !

Cale

paris-1919Pour le découvrir, rien ne vaudra jamais le Paris 1919, pendant du gallois au Berlin du new yorkais. Si Lou Reed était volontiers glauque, John Cale fut souvent plus lumineux ! Deux très grands albums de la moitié des 70’s, néanmoins.

Longtemps brouillés, les deux artistes se retrouvèrent pour leur album, en forme d’hommage posthumeà Andy Warhol, le très beau Songs for  Drella -curieusement, la playlist est en désordre…-, paru en 1990, et dont j’avais déjà -un peu- parlé par ailleurs.


 

Chargé comme un mulet !

Sac_PhotosSlingshot202_LeftLa photo devient désormais un sacré défi physique… Mon sac est plein, j'ai essayé d'en optimiser chaque centimètre-carré !

Il n'est pas encore passé par la balance, mais je ne dois pas être loin des 3 kg, sans le trépied, lequel est d'un poids conséquent, lui aussi, donc je ne l'emmène pas toujours avec moi… Sans compter les gigas -shooter en RAW, ça prend de la place !- de photos stockés sur disque dur -plus disques de sauvegarde-.

Quand on aime, on ne compte pas -et le prix de l'ensemble est des plus petits, soldes, remises et bonnes affaires aidant- !!!

Aujourd’hui, liquidation totale…

Capture d’écran 2014-04-12 à 14.27.57Aujourd'hui, pas loin du conservatoire où Trésor de Janvier fait ses premières armes de future cantatrice, l'un des magasins de la marque rouge et blanche au contrat auquel je ne souscris jamais liquidait tout, tout et encore tout, avant fermeture totale de ses portes.

J'ai profité de la leçon de chant pour y faire un saut, et voir ce qui restait… J'en suis revenu avec un bel objectif à tout petit prix, qui viendra tout-à-fait compléter le matériel déjà là.

Ce n'est pas le meilleur objectif du monde, mais à moins de 100 euros au lieu d'un peu plus de 300, je ne vais pas pleurer non plus, et puis j'avais besoin d'un télé un peu plus long que mon actuel (éq. 300 mm). Me voilà donc avec un éq. 450 mm qui n'est certes pas des plus lumineux, qui est relativement encombrant et lourd, mais qui, en journée, fera parfaitement l'affaire. Et moi je dis, à ce prix-là, c'est de toute manière une aubaine !!! Les premiers essais, effectués très rapidement, s'avèrent en effet probants, et je lui ai même bricolé un étui renforcé pour le ranger dans le sac photo.

Leçon de morale -antique-…

moraleNos parents et grands-parents -voire arrière grands-parents, tout cela semble quelque peu dater vu de nos yeux contemporains- apprenaient de sages et beaux conseils à l’école !!!

En voici un aperçu, aperçu justement dans un ESPE ce jour, sis dans les locaux d’une ancienne école normale d’instituteurs… Ceci explique sans doute cela !

Faut-il en rire ou en pleurer (cliquer sur l’image pour la voir en grand et lire son contenu !). Pour ma part, j’ai beaucoup ri !!! Ô tempora; ô mores…

Evidemment, si vous voulez savoir le pourquoi de ces interdits, vous pouvez consulter vos parents, grands-parents, voire arrières-grands-parents : peut-être ont-ils retenu des sages préceptes  😆 ! (le 4., à l’heure du goûter, rien que d’y penser, j’en ris encore…) 😆

Les bâtisseurs de cathédrale

DSC_0014Bien sûr, à Strasbourg, on est assez bien placé pour parler de cathédrale, la nôtre étant visible, de la plaine riante et verdoyante d’Alsace, d’une bonne vingtaine de kilomètres, bien avant donc d’avoir atteint son pied.

dyn007_original_717_262_pjpeg_2628658_f494d469b55f213ccc42d259c8117e43Celle de Cologne (Köln pour les intimes) est encore plus monumentale, mais dans le même style de gothique relativement tardif.

La musique connaît également ses bâtisseurs de cathédrales… En voici donc quatre exemples, et dans l’ordre de composition -et d’apparition-, on trouvera donc en courts extraits -ne lassons pas l’auditeur- du Bruckner, du Mahler, du Schoenberg et du Sibelius. Comment ne pas être admiratifs de ce traitement par strates successives, ou même, parfois, la voix est mise à contribution ? Autant de cathédrales sonores somptueusement cuivrées et patiemment construites, sur plusieurs années parfois…