Et ce n’est même pas un brouillon !

Beeth_PartJe vous avais déjà parlé, ici, du défi lancé à de jeunes créateurs de polices d’écriture : numériser celle de Beethoven plutôt que celle d’Hugo Chavez… A ce jour, personne ne s’y est encore lancé…

C’est cependant un même défi que le compositeur lui-même avait lancé aux éditeurs de partitions, puisque son écriture calligraphique était très soignée –sic– par rapport à son écriture musicale, qui semble totalement anarchique –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, ça vaut vraiment le coup !-… De tempérament bouillonnant outre sa surdité, pleinement conscient de son génie écrasant, le compositeur –ce sourd qui entendait l’infini, selon le très bel hommage de Victoir Hugo– se préoccupait assez peu des conditions matérielles liées à l’édition ou, d’ailleurs, à l’exécution de ses partitions « quand l’esprit lui parlait« – : il fallait tirer la perfection de ce qu’il livrait…

Passant de l’image au son, ça donne exactement ça, une bluette peu enregistrée et cocasse, et on a envie de se dire « Tout ça pour ça !!! ». Quant à ses partitions les plus complexes, je vous laisse alors imaginer à quoi elles peuvent ressembler, entre ratures, pages trouées et autres scories…

Playlist (re)découverte

Le gros paquet dont je vous entretenais dernièrement est arrivé très rapidement, malgré le jour chômé en début de semaine ! J’en ai profité pour entamer son défrichage… Première très bonne surprise : les remastering sont assez récents –au moins pour la majorité des opéras, après vérification-, et sensiblement meilleurs que ceux que je connaissais auparavant ! Pour le reste, les livrets -multilingues- sont inclus sur un CD Rom, ce qui est assez pratique si on en a besoin.

Pour le reste, la présentation est à l’identique de celle du coffret de Noël denier, sauf que tous les liserés rouges sont remplacés par des liserés oranges… La playlist vous présente ce que j’ai déjà écouté en entier depuis deux jour. Je précise que, malheureusement, la politique éditoriale de la marque ne les a pas poussés à proposer les pochettes originelles, mais au prix du coffret, c’est une remarque mineure. Les images, par contre, correspondent, autant que possible, aux originaux –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. D’autre part, EMI a désormais disparu, racheté par Warner, qui réédite les mêmes bandes dans un nouveau remaster 24/96, toujours sans pochette originelle, mais à des tarifs prohibitifs et sans livrets !

Et, juste maintenant, un petit extrait de ce qui berce un après-midi pluvieux… Ça parle de pain d’épice et de petits gâteaux, ça tombe bien, Trésor de Janvier va se lancer dans leur confection tout-à-l’heure !

Playlist15112014

Une monarchie utopique…

PausoleJe me suis replongé avec délectation, hier soir, dans la lecture de « Les aventures du roi Pausole », de Pierre Louÿs, un livre d’une finesse d’écriture et d’une drôlerie qui ne retirent rien à la qualité du propos…

J’en avais une antique édition en livre de poche –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, disparue depuis longtemps -prêté, jamais rendu-, et il devenait difficile de trouver le roman depuis, sauf quelques éditions richement illustrées et vendues très cher. C’est désormais chose faite, Gallica l’a mis à disposition en version électronique.

Je ne peux que vous recommander cette saine lecture en ces temps de morosité ambiante : c’est frais, c’est très bien écrit, c’est à la fois insouciant, libertin mais très délicat et profond

L’argument en semble mince, mais il faut aller au-delà et courir le lire ! Vous sortirez du roman de très bonne humeur !

« Le Roi Pausole, souverain débonnaire, indécis et rêveur, mène une vie paisible à la tête de son harem de trois cent soixante-six femmes, jusqu’au jour où sa fille Aline s’enfuit avec une jolie danseuse déguisée en prince charmant.
Accompagné de Giglio, page séducteur, et du Grand-Eunuque Taxis, qui incarne l’ordre moral et cite la Bible à tout propos, Pausole se lance sur les traces de la jeune femme… »

Gros colis…

KARA2Je vous vais déjà parlé d’un gros coffret, ici, que j’avais eu en guise de -très beau- cadeau de Noël l’an dernier. Je cherchais à un prix raisonnable son petit frère -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, consacré à l’ensemble des oeuvres vocales -messes, opéras, oratorios…-, et l’augmentation assez générale de l’objet, en lien avec sa rareté désormais –EMI n’existe plus en tant que telle, rachetée par Warner– m’en avait tenu longtemps éloigné !

C’est désormais choses faite : en Italie -qu’on se le dise-, de nombreux gros coffrets sont en solde avant Noël –en fait jusqu’au 31 décembre– ! Va falloir que je me montre courageux pour résister aux propositions alléchantes qui y sont affichées… M’en vais commencer ma liste de Noël avant que tout soit vendu : j’ai déjà plein d’idées…

La musique qui a présidé à la rédaction de cette notule -pourvu qu’il se trompe…-.

Edit d’une heure après : à ce stade de ma réflexion, j’ai sélectionné, pour la hotte du Père Noël : ça ou ça ou encore ça

Pub d’avant et de maintenant…

Fevrier1970La publicité a bien changé depuis quelques décennies. j’ai retrouvé une publicité pour un ampli d’une grande marque japonaise, datant de février 1970, soit près de 45 ans –à gauche, cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

Novembre2014A l’époque, les amplis à transistors commençaient à prendre peu à peu le pas sur les amplis à tubes, et les Japonais envahissaient progressivement le marché européen et américain. Leurs pubs vantaient essentiellement les caractéristiques techniques des produits et ça donnait beaucoup de texte ! Je ne suis pas persuadé que, de nos jours, nous aurions encore la patience de nous arrêter sur ce type de messages publicitaires… D’ailleurs, les fabricants l’ont compris, leurs publicités -la même marque, de nos jours- sont nettement plus sobres et le produit est désormais présenté dans une tout autre optique –à droite, cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

L’autre certitude, c’est que l’ampli de 1970 est toujours apte à fonctionner de nos jours : j’ai un modèle d’un genre assez similaire dans mon bureau, qui me donne toujours des heures de plaisir ! Je ne suis pas persuadé que le nouveau modèle fonctionnera en 2060 !

Comme je vous parlais l’autre jour des interfaces de plus en plus complexes, je suis tombé aujourd’hui sur l’autre extrême : l’interface hyper-dépouillée, mais le logiciel vous accompagne avec des musiques -pas mal, d’ailleurs- qui doivent vous apporter sérénité et inspiration. Bêta-testé, mais pas conservé : je n’en aurai pas trop l’usage…

La musique qui a accompagné la rédaction de cette note est consacrée au temps, qui passe… C’est juste en-dessous…

Playlist « détente des oreilles »… et autres considérations !

Playlist02112014Beeth-BernstPour commencer la journée de manière agréable… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Une petite playlist de musiques d’un abord facile, pour la détente des oreilles, qui ont été bien sollicitées hier, une grande partie de la journée, avec l’écoute attentive de ça, qui est bien, mais pas fulgurant. –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-…

Hier, zoliMac a subi son lifting d’automne et j’ai remis de l’ordre dans mes sauvegardes, qui en avaient bien besoin –disque dur Time Machine saturé, éparpillement de données sur plusieurs disques durs, vérification des sauvegardes les plus anciennes…-. J’ai retrouvé d’anciens travaux dont je me souvenais à peine, réalisé avec d’antiques versions –du siècle dernier– de Quark XPress -de la 3.1 à la 3.32-, Illustrator et Photoshop. J’ai même retrouvé le premier fichier que j’avais commencé à réaliser de ma discothèque, en 1993, mais je ne pouvais plus l’ouvrir –fichier Claris Works 2.1, format obsolète...-. Une ambiance fin de siècle, donc  😛 !

IDInterfaceN’empêche que le travail de composition dans XPress n’était pas moins rapide qu’aujourd’hui, sauf pour ce qui touche à la manipulation d’images et à l’export PDF, mieux intégrés désormais dans les logiciels PAO actuels, mais au prix d’interface assez lourdingues, comme celle d’InDesign actuellement –Cliquer sur l’image pour voir en grand à quoi ça ressemble-, par exemple… Et je pouvais me contenter de 12 à 16 Mo de Ram : inimaginable aujourd’hui !