Original et copie, 2017 Première !

Dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, la copie est infiniment plus connue que l’original, et si différente et populaire qu’elle l’a quasiment éclipsée : la majorité des personnes qui connaissent la copie pensent en effet qu’il s’agit d’une création originale !
La version originale de cet air extrait du semi-opéra « King Arthur » du compositeur anglais Henri Purcell, créé en 1691. Dans cette oeuvre, il faut s’accrocher pour suivre l’histoire, puisque les principaux caractères n’ont que des rôles parlés, le chant revenant aux caractères « surnaturels » : nymphes, sirènes, dieux ou demi-dieux, génies divers, dont le « Cold genius », qui interprète cet air devenu célèbre sous le titre de « Cold Song » dans la copie présentée ici –son titre original est « Frost Song »-.
La cheffe d’orchestre qui dirige la version originale était un jour venu manger à la maison pendant les représentations des « Boréades » de Rameau à l’Opéra du Rhin, et avait essayé de me convertir à l’opéra baroque français : malgré son grand talent, elle a échoué :mrgreen: , et je n’y suis venu que très sporadiquement bien plus tardivement !

La copie est interprétée par Klaus Nomi, drôle de personnage, ex-pâtissier new-yorkais devenu chanteur, ex-choriste de David Bowie et ayant connu un succès de météorite au tout début des année 80, et une gloire posthume également liée au fait qu’il fut la première célébrité décédée du Sida, alors que sa carrière commençait à prendre forme.

 Pour la petite histoire, cet air est devenu fort populaire chez les marchands de publicité, et chacun essaie de s’y frotter : une version absolument catastrophique est disponible en ligne. Je vous laisse découvrir de quelle célébrité fourvoyée il s’agit…

Investiture d’Outre-Atlantique

En ce jour d’investiture du nouveau chef de l’Outre-Atlantique –ce coup ci : un clown aux cheveux filasses-, qui fait l’objet d’un matraquage médiatique assez intense, il était temps de réviser mon histoire des présidents des USA. Ça donne ce score, moyen –mais certaines questions sont vraiment basées sur la petite histoire, on a les excuses qu’on peut !-.

Playlist au coin du feu

La météo plutôt fraîche de ces derniers jours –mais pas si glaciale qu’annoncée semble-t-il : un petit -§° ce matin, ce qui est somme toute assez normal en hiver…– est tout-à-fait propice pour profiter de cette courte mais paisible playlist, à déguster sereinement au coin du feu, après une longue journée de labeur, et extraite de la série des albums en attente dont je vous parlais l’autre jour… Une grille de loto que je m’amuse à cocher, en quelque sorte !

Plus que deux jours pour me décider…

… et savoir si je vais porter ma candidature à la Présidence de la République à ce poste à la fois insolite et vraisemblablement passionnant ! Lequel ? C’est à lire ici ! En même temps, avec le « Hard Brexit » qui s’annonce, c’est pas gagné ! Pourquoi, me direz-vous ? Because of this !

Le descriptif de la fiche de poste me laisse songeur, et je pense avoir le profil idéal, alors pourquoi pas ?
La lecture de ce type d’articles a priori insolites atteste cependant de l’imagination des universitaires dans les pays voisins  : j’ai ainsi un ami norvégien qui est professeur de Zen à l’Université d’Oslo, et qui y occupe un poste alors qu’il n’a, chaque année, que de 5 à 12 étudiants… Ce qui, en ces temps de disette qui s’annonce pour la fonction publique française, laisse rêveur, et envieux !

Playlist en attente

J’ai une petite pile de disques que je n’ai jamais réussi à écouter en entier à ce jour, dont voici un extrait en image –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

• soit parce que leur acquisition est trop récente et que je n’ai pas encore eu le temps d’en profiter au-delà d’extraits plus ou moins larges –live de U2, symphonies de Schumann, concertos pour piano de Liszt-;

• soit parce qu’une première tentative d’écoute a été avortée parce que j’ai dû faire subitement autre chose –le Grieg à Bergen, le Telemann -;

• soit parce qu’au moment de leur écoute, je n’étais pas dans le bon feeling pour apprécier ce que j’entendais –ce qui peut arriver pour des oeuvres du grand répertoire que je connais dans des versions plus excitantes par exemple, comme c’est le cas des symphonies de Beethoven par le jeune Gustavo Dudamel, le Grieg de Beecham ou encore les albums Mozart et Respighi par Karajan-.

Ce soir, avant de repartir pour une réunion tardive, j’ai décidé de faire diminuer très modestement cette pile : j’écoute donc l’album dont est tiré l’extrait proposé ci-dessous, tout en me disant que n’est pas Jim Morrison qui veut ! Je ne vous demanderai même pas de deviner de quel album il s’agit, c’est bien trop facile !

Playlist en toute sympathie

Rentré à une heure presque raisonnable –parce que je suis parti très tôt ce matin, après une séance de déneigement de voiture un longue…-, j’ai eu un peu de temps en début de soirée à consacrer à la redécouverte des concertos pour « violon de Hardanger » de Geirr Tveitt, musicien norvégien du 20ème siècle –1908 – 1981– écrivant une musique d’une veine relativement classique. Ce qui en fait l’originalité, justement, c’est l’utilisation d’un violon de HardangerHardingfele en norvégien-. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Cet instrument folklorique se présente comme un petit violon, généralement pourvu de riches décorations. On y retrouve donc les quatre cordes traditionnelles, mais également quelques cordes -de 2 à 6- qui ne sont pas directement accessibles par le violoniste, mais résonnent par sympathie avec les autres, accordées le plus souvent en la/ré/la/mi –sol/ré/la/mi pour un violon « traditionnel »-.

Les autres cordes sont accordées de la même manière dans la plupart des cas et résonnent par sympathie, selon des relations harmoniques complexes. Ces cordes sympathiques apportent ainsi un son plus puissant et un timbre plus brillant. De plus, le manche plat facilite le jeu sur plusieurs cordes simultanément.

Comme il est possible d’accorder différemment le violon selon les oeuvres jouées, les Norvégiens ont trouvé des noms très poétiques pour définir ces accords : Troll-stille –accord du charme magique-, Huldre-stille –accord de la nymphe-…

Cela donne un album aux couleurs agréables, très plaisant à l’écoute –d’autant que la prise de son est de bien belle qualité– et même relativement facile d’accès, dont je vous propose de découvrir un petit extrait ci-dessous !

Restes de Noël

Hier, j’étais parti pour « faire les soldes », corvée relativement fastidieuse qui m’incombe généralement deux fois par an –en hiver et en été– : je dois bien me vêtir et me chausser !
Sauf que tout le monde semble avoir eu la même idée : les boutiques étaient bondées et il est hors de question que je perde 30 à 45 minutes ne serait-ce que pour accéder à une cabine d’essayage : le week-end est bien trop court pour cela ! Et je pense qu’aujourd’hui, ouverture des magasins oblige –une demande des commerçants pour compenser la fermeture précoce du marché de Noël, le 24 décembre au lieu du 31, et compenser les pertes subies malgré une hausse de la fréquentation de 15% par rapport à l’an dernier, allez comprendre-, ce sera pareil !

Donc : j’ai rapidement abandonné cette idée et j’ai un peu flâné en ville, mangé un-e bretzel et fouillé les bacs à soldes des disquaires, très décevants. Au fil de cette petite promenade, je suis passé devant les restes du sapin de Noël géant : d’habitude, à cette époque de l’année, les services de la ville l’ont déjà dépouillé de ses décorations et désinstallé.
Cette année, il est encore en voie de démontage et cela donne cette drôle d’image d’un sapin étêté ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : comme le laisse par ailleurs présager le ciel sur la photo, le soir, il a neigé !-.

Première surprise pour 2017

Et hop ! Janvier est arrivé, avec son cortège de gelées, de neige, de tempêtes et même de bugs ! Et aussi sa surprise, désormais disponible ! De quoi débuter l’année bellement et paisiblement…
Comme traditionnellement, toutes les surprises du mois –et donc de l’année– écoulé sont désormais retirées du serveur !

Il fallait en profiter avant, si vous ne l’aviez pas fait !

Un avis de tempête et WordPress s’enrhume !

Hier soir, avis de forte tempête en provenance de Météofrance : nous attendions des rafales jusqu’à 130 km/h, mais, finalement, plus de peur que de tuiles envolées ou d’arbres tombant sur les voitures ! Peu de dégâts en milieu urbain au petit matin ! Sauvés !

En revanche, ces grands vents ont fortement enrhumé WordPress –l’outil qui sert à faire ce blog– qui ne voulait plus exporter de fichiers musicaux et me l’annonçait par le biais de ce message fort laconique.

J’ai ainsi passé une –petite– partie de la nuit à essayer de voir pourquoi et j’ai fini par comprendre, d’une part, et par trouver une solution, ce qui est encore mieux, d’autre part !

Evidemment, la solution temporaire utilisée par le biais d’extraits d’un service de musique en ligne ne convenait que moyennement, et je n’envisageais pas de l’adopter autrement que comme un pis-aller.

Alors voilà : il se trouve que les mises à jour de WordPress s’effectuent automatiquement si on le paramètre ainsi, ce que j’ai fait parce que c’est pratique et que, généralement, ces mises à jour sont longuement testées avant diffusion et qu’elles contiennent des mises à jour de sécurité plutôt bienvenues. Mais, la dernière fournie semble avoir engendré un nombre conséquent de problèmes plus ou moins importants, dont celui que j’évoquais ci-dessus. Evidemment, ce bug a été l’objet d’une remontée sur de nombreux forums d’entraide et, s’il semble aléatoire, il est répétitif chez ceux qui en sont atteints. Dont moi ! qui me retrouvais à la fois rassuré –ce n’est pas une panne trop sérieuse– et embêté –il fallait que je trouve une solution de contournement-.

Il se trouve miraculeusement qu’une extension permet d’ajouter des fichiers à partir du serveur ! Encore fallait-il transférer les fichiers sur le serveur, et dans le bon répertoire ! WordPress faisant tout automatiquement, cela faisait longtemps que j’avais abandonné mon gestionnaire FTP, et il a fallu que j’en retrouve un –à la jolie icône de palmipède jaune– puis que je retrouve mes identifiants d’accès vers le serveur –comme je suis parfois assez convenablement organisé pour ce genre de choses, ce fut assez rapide-. Au demeurant, il est assez facile de se repérer ensuite dans la structure des fichiers –cliquer sur l’image de droite pour voir comment ça se présente-, assez sommaire pour un blog qui reste modeste et qui est organisé chronologiquement. Aussitôt dit, aussitôt fait, et tout semble fonctionner à nouveau comme je le souhaite, mais avec une petite goutte d’huile de coude supplémentaire ! OUF !

Et, pour vous le prouver, la petite musique tout-à-fait adaptée à la rédaction de cette notule vous est proposée juste après !

Première playlist Pop-Rock de l’année

Tout entier consacré à la découverte de mes cadeaux de Noël, j’avais quelque peu laissé de côté l’écoute d’albums autres que ceux consacrés à la musique classique depuis le début de l’année. C’est désormais chose réparée avec la playlist de ce jour, qui comporte deux grands classiques et deux albums qui, lors de leur parution, ne marquèrent pas outre mesure les auditeurs de l’époque, au moins en termes de ventes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A peu près tout le monde connaît le titre éponyme de l’album « Hotel California », megatube international qui se clôt sur un solo de guitares se répondant d’assez belle manière. Le reste de l’album est plus anecdotique à mes oreilles, hors le dernier titre –The Last Resort-, qui est peut-être le meilleur. C’est de la soft country-rock un peu indolente avec un son de batterie assez « mou ». La batterie, c’est aussi ce qu’on remarque instantanément chez Led Zeppelin, et qui rend l’écoute de ce groupe toujours aussi problématique dans un cadre domestique, tant elle a tendance à devenir envahissante –extrait 1 : une tentative de reggae plutôt moyennement réussie-. Cela étant, l’album propose quelques excellents titres et s’avère très réussi dans son ensemble et ne comporte que peu des traditionnelles longueurs du groupe.

A contrario, on ne pourra pas taxer le premier album des Ramones de comporter des longueurs : aucun titre n’atteint trois minutes, et on n’a guère le temps de s’y ennuyer –extrait 2 : les paroles oscillent entre naïveté et bêtise confondantes, mais qu’est-ce qu’on rigole !-. S’il ne s’est vendu qu’à un peu moins de 6 000 exemplaires l’année de sa sortie, cet album est pourtant totalement passé à la postérité posthume –tous les membres du groupe originel sont morts-et les critiques d’aujourd’hui soulignent tous son importance –il apparaît régulièrement très bien situé dans les nombreux classements du type « meilleur album de ceci ou cela »-.

Enfin, « Legendary Lovers », des Dogs, groupe français comme son nom ne l’indique pas, est vraisemblablement le plus populaire des disques du groupe, et, à sa sortie en 1983, je l’appréciais beaucoup. Depuis, mes goûts ont changé –ou j’ai trop vieilli pour y prêter autre chose qu’une oreille indulgente et un peu nostalgique, très occasionnellement. Et l’anglais du chanteur est vraiment problématique, ce qui me choque bien plus maintenant qu’à l’époque-.