Playlist en temps de disette !

Entamée dès l’aube afin de rattraper le temps perdu ces derniers jours et pour prendre de l’avance sur le temps que je n’aurai pas dans les prochaines heures ou, plus largement, les prochaines semaines, voici donc une playlist où le presque tonitruant côtoie l’apaisé ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça faisait très longtemps que je n’étais plus revenu vers cette version de la neuvième symphonie de Bruckner, à tort ! Même si l’orchestre n’est pas le plus beau du monde, les cuivres et la petite harmonie sont remarquablement mis en valeur, et tout cela avance avec dynamisme et force : tout cela est proprement emballant, le vieux chef étant par ailleurs un éminent spécialiste de Bruckner, malgré sa réputation tardivement établie.

La petite harmonie du Philharmonia Orchestra du début des années 50, c’est également le point fort, outre le piano de Solomon, de cette très belle intégrale des concertos pour piano de Beethoven : une vraie réussite, qui s’écoute d’une traite avec un plaisir constant ! Pour prolonger avec le même compositeur, un disque récent d’une jeune artiste alors en devenir, et qui a confirmé son talent depuis : une des plus belles « Waldstein » récemment enregistrée, dans une très bonne prise de son.

C’est encore la qualité de la prise de son exceptionnelle -malgré son âge, puisqu’elle date du tout début des années 60-, qui frappe en premier à écoute des « Tableaux d’une exposition » de Mussorgsky par Byron Janis. Mais, au-delà de ce pur aspect sonore, l’interprétation est également remarquable –cf.extrait-.

Original et copie -et vice versa-.

En 1963, les Beatles, déjà presqu’installés, rencontrèrent les Rolling Stones, alors presque débutants, et leur offrirent cette chanson, destinée à devenir leur second 45 tours, et qu’ils n’avaient pas encore enregistrée eux-mêmes, ni même inscrite à leur répertoire.
Il est donc difficile de dire quelle est la version originale et quelle est la copie. Les compositeurs originaux sont bel et bien bien Lennon et Mc Cartney, mais, dans ce cas précis, les élèves dépassent largement les maîtres pour ce qui touche à l’interprétation de cette chanson : chez les Stones la partie de basse est dantesque –c’est épuisant à jouer proprement à cette vitesse, vraiment– et c’est peut-être bien la première fois que l’on peut voir un guitariste anglais blanc jouer de la slide guitare en video !
Un critique musical anglais, en 1964, disait des Rolling Stones qu’ils jouaient le même style de musique que les Beatles « with far more technical skills ». C’est bien ce que l’on entend –et voit– ici…


Les symboles d’un parcours initiatique

Ce matin, la presse européenne et outre-atlantique –cliquer sur l’image pour en voir quelques extraits en plus grand– salue une victoire européenne à quelques nuances près, notamment dans les tabloïds anglais, très déçus et désormais inquiets quant au « Brexit » adopté là-bas.
Ainsi, le Daily Mail ne faisait pas sa Une sur cette élection, et certains commentaires, dans The Guardian, attestent d’un dépit d’une minorité de lecteurs –le journal, plutôt « de gauche », ayant étant l’un des rares à s’opposer au Brexit-.

On a en effet assisté hier soir à une cérémonie solennelle où l’ouverture au monde et, plus particulièrement à l’Europe, trouvait une nouvelle affirmation, à travers deux symboles hautement significatifs, et qui, par ailleurs, n’ont pas eu l’heur de plaire à certains… Un parcours initiatique vers l’incarnation d’un nouveau quinquennat ?

Playlist en attendant…

Devoir électoral effectué ce matin, deux fois, dès l’ouverture des bureaux de vote, comme il y a quinze jours : il me reste désormais un long temps d’attente avant le dépouillement, puis la proclamation des résultats !
Sporadiquement, dans la journée, j’irai faire le tour de quelques bureaux de vote, puisque j’ai été désigné délégué de liste. Un drôle de chemin des écoliers à travers la ville !

Je profite donc de cette longue attente pour déguster cette toute nouvelle version du « Messiah » de Handel –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui ne viendra pas déparer une discothèque déjà bien achalandée en la matière, bien au contraire !

La prise de son est exceptionnelle de transparence et de clarté, le petit orchestre baroque s’avère d’une lisibilité sans sécheresse, mais aussi d’une beauté de timbres, d’une verve et d’une agilité tout-à-fait remarquables, chaleur et tensions sont permanentes. Solistes et choeurs, d’une belle expressivité, sont constamment à la hauteur, et même mieux ! – cf. extrait proposé ci-dessous-.
L’ensemble est réellement magnifique et du plus haut niveau, le ravissement est constant, pour l’une de mes oeuvres de chevet !

Playlist d’actualité -fin de mandat, nouveau mandat…-

C’est une playlist totalement en adéquation avec l’actualité électorale à laquelle je m’adonne depuis quelques minutes, pour entamer ce week-end de vote ! Comme quoi, la politique musique est partout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album éponyme de The Cure comporte à la fois une promesse, avec « The Promise », et dépeint la fin d’un monde dans « The End Of the World » –cf.extrait-: ces titres s’inscrivent d’ailleurs, selon moi, parmi les tout meilleurs de cet album inégal mais attachant, très brut, et qui gagne encore à être entendu sur scène.

Avec « I’M The Man », de Joe jackson, on assiste à l’émergence et à la confirmation d’un jeune premier, ce qui n’est pas sans rappeler l’actualité politique que nous visons actuellement. A contrario, on retrouve aussi Eric Clapton, en représentant moins glorieux, à cette époque, de propos des plus ultra-conservateurs, voire racistes, et dont il ne s’est jamais vraiment excusé : ils firent les choux gras des tabloïds, au milieu des années 70. Clapton s’affichait alors comme un soutien inconditionnel d’Enoch Powell, que je vous laisse découvrir –en version plutôt soft– si vous ne le connaissez pas… Il faut se souvenir qu’au milieu des années 70, dans une Angleterre sinistrée économiquement, le British National Front obtenait des scores élevés avec des propos assez proches de ceux que l’on a pu entendre dernièrement dans notre pays. c’est d’ailleurs à ce moment-là, également, qu’apparut le festival « Rock against the racism ».

Enfin, « Metamorphosis » des Rolling Stones est-il annonciateur d’une nouvelle ère à venir ? Il paraît que le « dégagisme » doit déboucher sur de profonds bouleversements… Rendez-vous dimanche soir, quoi qu’il en soit, pour observer un résultat qui semble presque connu…

Surprise pour sortir complètement de l’hiver

Avec le mois de mai, j’entame mon traditionnel « marathon professionnel », avec déplacements parfois longs, qui perdurera peu ou prou jusqu’aux congés d’été. Aujourd’hui fut donc chargé, hier devrait l’être à peine moins, et les deux jours suivants le seront tout autant ! Et le pont, consacré pour grande partie aux élections –voter, deux fois, encore, et « jouer à l’assesseur » pour la journée dès 7h30– ne sera même pas propice à quelques réjouissances plus reposantes !

Pour sortir complément de l’hiver, je vous propose, ici, la traditionnelle surprise mensuelle –fort basique ce mois-ci, mais aguichante malgré tout !-, qui vient remplacer celle d’avril . ENJOY !
En ce début mai, l’adage « ne te découvre pas d’un fil » reste de circonstance, mais j’espère bientôt pouvoir « faire ce qu’il me plaît » !

Devinette de -joli- mai

Pour ce mois des ponts qui s’annonce, les jours fériés laisseront du temps aux lecteurs pour réfléchir à cette petite devinette, qui n’est pas bien difficile de surcroît !
Alors voilà : je vous invite à lire la phrase suivante :
« Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera ! »

Questions :
A quoi peut bien servir cette phrase, dont le sens, a priori, n’est pas d’une clarté limpide ? Pour ma part, je m’en sers très souvent…
Comment appelle-t-on ce type de phrase ?

Voilà, c’est tout ! Comme d’habitude, le vainqueur gagnera un joli trophée –qui ne sera pas, cependant, un bouquet de muguet !-.