Une discothèque. Bilan 2017. TOP 5 « Autres »

Ici, mon classement personnel est beaucoup plus facile à établir qu’en ce qui concerne la musique classique. Déjà parce que désormais, des disques pop-rock, j’en achète finalement assez peu, ensuite parce que parmi ces achats, il y en a beaucoup qui s’appuient sur des souvenirs ou des envies précises à un moment donné qui peut ne pas s’éterniser, et que donc, les vraies découvertes sont assez peu nombreuses. Enfin, parce je ne cherche plus spontanément en dehors de « mon répertoire de base », qui est quand même assez large, d’autant moins que, le plus souvent, les albums Pop-Rock coûtent bien plus chers qu’en classique, sauf opération « remise éditeur »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ainsi ma discothèque Pop-Rock ne progresse-t-elle plus énormément, et, en tout cas, pas dans la même mesure que ma discothèque classique : c’est d’autant plus vrai que, comme je préfère généralement les disques « live », je suis souvent obligé de chercher des bootlegs, ce qui n’est pas toujours facile non plus si on n’y consacre pas un peu de temps –sauf pour les Rolling Stones, dont la base des albums en concert est remarquablement documentée-.

Au sommet de ce TOP 5, pour cette année 2017 en voie d’achèvement, je placerai l’album « Talk About That » de John Mayall : le parrain du blues anglais n’a rien perdu de son talent, il sait toujours s’entourer de jeunes musiciens en devenir ou de vieilles pointures très talentueuses pour proposer un très chouette disque, qui s’écoute très agréablement : belles guitares, tempi moyens, maîtrise absolue de tous les codes du blues… Bref, que du bonheur !

Je vous ai par ailleurs entretenus de tous les autres albums de ce TOP 5 à un moment donné sur le blog et leur présence n’est donc pas tout-à-fait surprenante dans cette liste !

Une discothèque. Bilan 2017. 3. TOP 10 Classique

Choisir, c’est éliminer –et parfois, c’est un crève-coeur…-. Voici donc mon TOP 10, en classique, cette année, après mûre réflexion ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Beaucoup de « grand répertoire », non ?

On retrouve, cette année encore, des symphonies de Brahms –alors qu’il s’agit d’un musicien que j’apprécie moyennement seulement– que je cherchais depuis moultes années à un prix accessible –généralementrien de ce que fait ce très grand chef un peu méconnu ne m’est indifférent-, mais également une formidable intégrale des symphonies de Mahler, acquise il y a une petite dizaine de jours à très vil bas prix –si bas que c’est indécent– en cumulant des « bons-cadeaux » de la boutique en ligne…

Soirée à l’opéra avec -l’autre- Richard

Hier soir, rentrant relativement tôt d’une courte et plutôt festive journée de travail, il me restait assez de temps pour égayer ma soirée avec deux opéras de Richard Strauss, cataclysmiques mais pas très longs : Salomé, sur un livret d’Oscar Wilde, et Elektra, sur un livret d’Hugo Von Hofmannstahl. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Composés quasiment à la suite l’un de l’autre, ils donnent à entendre une orchestration foisonnante, riche en petits détails, et des personnages paroxystiques. J’ai eu la chance de les voir, l’un et l’autre il y a quelques années,  dans de belles mises en scène –Salomé a très souvent été joué à l’opéra de Strasbourg, où il est « libre de droit » depuis sa création, puisque Strauss en fit cadeau « à la maison »-.

Les écouter l’un à la suite de l’autre, en se ménageant un petit entracte, n’est pas plus long qu’écouter un seul opéra de Wagner. En revanche, c’est plus assurément plus épuisant, tant ces oeuvres sont tendues et haletantes  !

Playlist Beethoven à l’ancienne

Tout occupé, depuis tôt ce matin, à télétravailler à la maison –centralisation de données éparses, harmonisation des formats de fichiers, synthèse des documents et préparation d’un volumineux rapport de restitution d’audit : bref, que du bonheur !-, je me suis concocté une petite playlist ne comportant que de « vieilles » versions des sonates de Beethoven : elles ont toutes été enregistrées entre 1950 et 1960. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cela aide à passer aimablement le temps, et même à réfléchir, sachant que la musique est plutôt en sourdine, mais que mes doigts jouent parfois du piano sur le clavier de zoliMac, et qu’ainsi, j’écris plus vite –cf. l’extrait ci-dessousen même temps, il s’agit plus d’un travail de relecture et de correction que de saisie volumineuse, à ce stade…-.

En revanche, côté oreilles, ce n’est généralement que du bonheur, et je retrouve avec plaisir des versions que je n’écoute plus aussi souvent qu’auparavant, le choix étant abondant dans ma discothèque, et mes goûts plus portés vers des interprétations un peu plus contrastées et architecturées que celles-ci, marquées par une approche « romantique et poétique ». Mais c’est très beau, indéniablement…

Une discothèque. Bilan 2017. 2

Les belles prises de son

Quelques très jolies surprises en matière de prise de son m’attendaient au tournant de mes achats en 2017. Même si les très vieilles cires ne me dérangent pas, j’apprécie toujours avec beaucoup de délectation les beaux enregistrements, techniquement parlant. Et, cette année, j’ai été vraiment bien servis, y compris chez les grands éditeurs : rééditions et remastering soignés chez Warner Classics, très bon niveau global chez Deutsche Grammophon… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En matière de prise de son, je répartirai cette liste en deux groupes –le partage se fait en matière de perspective sonore, et non pas en matière de moyens techniques, même si, pour le coup, les deux critères se superposent– :

• les prises de son à fort « impact physique » : c’est le cas des deux enregistrements analogiques réalisés par RCA, en 1959 et 1960. Ça peut paraître ancien, mais, à cette date, la firme américaine mobilisait le meilleur matériel possible et, surtout, enregistrait sur des bandes analogiques « larges » de 3,5 pouces –afin, notamment, de pouvoir réduire au maximum le souffle inhérent à l’analogique-, normalement réservées à l’enregistrement vidéo. Peu de micros, judicieusement placés dans une très bonne salle, cela donne des résultats qui  demeurent époustouflants, aujourd’hui encore, en matière de scène sonore, de présence et de dynamique.

• des enregistrements d’une transparence remarquable : il s’agit des trois albums enregistrés par la firme anglaise Chandos. Autant les enregistrements réalisés par ce relativement « jeune » label me semblaient un peu « congestionnés dans un halo réverbéré » dans les années 70 et 80, autant, depuis qu’ils maîtrisent parfaitement les techniques numériques, leurs enregistrements sont très réussis, en matière de transparence, d’équilibre entre les pupitres et de vérité des timbres. En outre, ils proposent régulièrement des productions assez rares et l’on peut faire de très belles trouvailles dans leur catalogue, notamment en musique anglaise –en partenariat avec la BBC-.
Techniquement, quelques-uns de mes « disques de démonstration » proviennent de ce label –peu connu, en France, même dans les magasins Hi-Fi où j’en ai ébahi quelques-uns avec quelques extrais bien choisis, qui changent un peu du sempiternel jazz-rock qu’ils proposent pour mettre en valeur leurs équipements…-.

Surprise de l’Avent. 3.

En ce troisième dimanche de l’Avent, la surprise qui vous attend est, notamment, destinée à faire briller votre chaîne Hi-Fi le soir du réveillon : cela vous permettra d’épater vos invités à l’heure de l’apéro !

Nonobstant, la première partie du programme est par ailleurs tout-à-fait réussie, et la seconde simplement remarquable… A vous de vous laisser surprendre !

Une discothèque. Bilan 2017. 1

Comme l’an dernier, je vais essayer d’établir, en quelques notules, un petit bilan des découvertes ou autres versions d’approfondissement qui sont venues peupler ma discothèque en 2017 –il y en a encore eu trop, cette année encore, pour établir un bilan vraiment exhaustif, celui-ci sera donc purement affectif-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les déceptions relatives

Evidemment, dans le lot, il y a une petite liste de déceptions relatives, soit parce que j’attendais beaucoup mieux eu égard à la notoriété de tel ou tel artiste ou à la réputation établie de tel ou tel album, soit parce que la musique contenue, en définitive, me plaît moyennement, quelle que soit par ailleurs la qualité de l’interprétation.

• Clifford CURZON. The DECCA recordings, 1937-1971, vol.3. J’attendais beaucoup de ce petit coffret d’un pianiste qui jouit d’une réputation enviable, et ma déception a été à la hauteur de mon attente ! Que ce soit dans les concertos du grand répertoire, en musique de chambre ou dans les pièces pour piano seul, je n’ai rien découvert de particulièrement édifiant dans ce coffret, qui m’a laissé globalement sur ma faim –même si rien n’est indigne, loin de là : simplement, pour chaque oeuvre envisagée, je connais des versions qui me plaisent beaucoup plus-.

• Felix MENDELSSOHN, « Le songe d’une nuit dété », Orchestre symphonique de Chicago, James Levine, 1985. Ce disque, complété par des extraits de « Rosamunde » de Schubert, bénéficie généralement d’une belle estime auprès de la plupart des critiques ou des mélomanes. Il est très bien enregistré et je me réjouissais de le découvrir : en effet, tout est très bien joué, mais avec une sorte de brutalité vigoureusement bruyante et vaine, qui ne sied pas à mes oreilles –alors que l’oeuvre est absolument magnifique-.

• PUSSY GALORE. « Exile On Main Street ». 1986. Juste insupportable ! Un disque de reprises du merveilleux album du même nom des Rolling Stones, fondé sur des collages plus ou moins bruitesques enregistrés sans doute sur un pauvre cassettophone fatigué, et sur lesquels de la musique très mal jouée et chantée tient lieu de propos. C’est franchement très médiocre, fatiguant à écouter, et, au mieux, un mauvais gag –je ne peux pas imaginer autre chose…-. « Ventilator Blues », pas du tout en place, est à vous dégoûter du blues, ce qui n’est pas peu dire !

• Maurice RAVEL. Les oeuvres pour piano – Les Concertos pour piano. Sansom FRANÇOIS, Orchestre de la société du Conservatoire de Paris, André Cluytens. Les enregistrements ont été effectués entre 1947 –un extrait– et 1967 –les concertos pour piano-, et le pianiste français, dans ce répertoire, jouit d’une aura très enviable, que je ne m’explique pas du tout ! Alors que j’apprécie énormément la musique pour piano de Ravel, j’ai trouvé ces interprétations très fantasques rytmiquement, et assez pauvres en couleurs, sans compter que la technique du pianiste ne me semble pas exceptionnelle. Mais je dois sans doute être sourd pour ne pas entendre tant de beautés –très bien– cachées dans ces versions, ou, plus vraisemblablement, être habitué à d’autres versions qui me semblent nettement préférables ! C’est d’autant plus dommage que j’attendais beaucoup de ce petit coffret…

• Ralph VAUGHAN WILLIAMS. Les symphonies, intégrale. Sir Adrian Boult. Cette intégrale a été enregistrée entre 1967 et 1975 par le très réputé chef anglais Adrian Boult, grand spécialiste des musiciens de son pays, avec les trois plus grands orchestres londoniens : il n’y a donc pas lieu de penser que les interprétations sont en cause dans mon appréciation un peu mitigée de ces symphonies. Les lecteurs habituels de ce blog connaissent mon amour pour la musique anglaise de cette période victorienne et post-victorienne. ici, je suis resté un peu sur ma faim, effet, sans doute aussi, de prises de son équilibrée mais un peu ternes. Une réécoute plus attentive –peut-être les ai-je insuffisamment écoutées, et dans un mauvais jour ?– me permettra peut-être de lever certaines réticences initiales…

Au final, la liste s’avère assez courte, d’autant que certaines déceptions ne sont que très relatives et que ma perception de certains de ces disques peut être amenée à évoluer dans le futur !

Playlist -courte- avec un Q

Une playlist alphabétique toute courte, ce jour, consacrée à la lettre Q, pour laquelle je n’ai guère eu à m’embarrasser ! Un seul album, en l’occurence, répondait cette demande : il s’agit de « Quadrophenia », des Who, paru en 1973. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore ci-dessous pour avoir une idée de la chose-.

Objet un peu hybride, entre « concept album » et « opéra rock », paru après le très réussi « Who’s Next », il s’agit sans doute du dernier véritablement très bon album du quatuor anglais, les suivants étant tous plus ou moins décevants.

« Quadrophenia » reprend à la fois les codes de « Tommy » –une histoire à nouveau assez peu vraisemblable, dont le héros, un jeune mod londonien, est frappé de forte dissociation de la personnalité et part pour Brighton, au bord de la mer, pour échapper à un quotidien assez sordide– et de « Who’s Next » –nappes de synthétiseurs, chansons relativement élaborées, vocaux puissants et assez « hymniques »-, sans atteindre les réussites de l’un ou l’autre des ces deux albums.

L’album reçut un bon accueil –et le remastering de 1996 a largement contribué à améliorer un mixage très problématique dans les éditions précédentes, en apportant une bien meilleure lisibilité des différentes couches d’instruments-, et atteignit la deuxième place des charts anglais, devancé, à sa sortie, par « Pin Ups » de david Bowie, dont je vous parlais dans la playlist précédente ! Ainsi la boucle est-elle bouclée, en attendant la prochaine lettre…

Playlist avec un P

Dans la série des playlists organisées alphabétiquement, j’arrive aujourd’hui à la lettre P, pour laquelle j’avais un choix relativement large à ma disposition : c’est donc une série plutôt éclectique qui s’offre à moi, avec, une fois n’est pas coutume, un album classique dans une playlist de ce type. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve donc, dans l’ordre :
« Pin Ups », de David Bowie1973– : un album exclusivement composé de reprises de chansons des années 60, qui ont marqué ou influencé le chanteur. Avec ses « Spiders From Mars », David Bowie propose des reprises relativement fidèles aux oeuvres originales, tout en y ajoutant une petite couleur glam-rock, mais l’ensemble demeure cependant très intéressant et d’un interêt constant. Il est étonnant de constater que la reprise de « Let’s Spend The Night Together » –Rolling Stones-, dans le même esprit et sorti presqu’à la même époque, figure sur l’album « Aladdin Sane » plutôt que sur celui-ci.

« Pictures », album classique thématique proposé par la pianiste Alice Sara Ott2012-, comporte, comme son nom l’indique à moitié, les « Tableaux d’une exposition » de Moussorgsky, étrangement couplés avec la sonate pour piano D850 de Schubert. Pianiste star de la nouvelle génération, Alice Sara Ott en est peut-être la plus intéressante émanation, même si ce disque me semble un peu inégal, sans doute parce que je connais de ces oeuvres des versions autrement plus abouties. Il s’agit d’enregistrements réalisés en concert, la main gauche à la fin des « Tableaux… » me semble parfois un peu lourde et la sonorité manque sporadiquement de couleurs, voire de nuances.

« (The) Pacific » –2010-: on retrouve sur cet album la musique de la formidable série TV consacrée à la reconquête des îles pacifiques par les Américains à la fin de la seconde guerre mondiale. L’une des plus belles musiques de film à mes oreilles, : belles mélodies, restituant fort bien les ambiances, orchestration de qualité… Un vrai beau disque !

« Poèmes Rock », de Charlélie Couture1981-, est pour moi l’un des plus beaux albums composé et interprété par un artiste français. La qualité est constante du début à la fin, les textes sont toujours intéressants, et portés par de chouettes musiques. Ambiances enfumées et éthyliques des petits matins brumeux, voix éraillée juste comme il faut…L’album contient, notamment, son plus grand succès : « Comme un avion sans ailes ». 35 ans après, ça n’a pas pris une ride –cf. vidéo ci dessous-.

Les surprises de l’Avent. 2

La surprise de ce deuxième dimanche de l’Avent est tout-à-fait en lien avec l’actualité récente en France, de manière un peu détournée, certes, et je vous laisse faire vos propres recherches pour essayer d’en trouver tous les aboutissants !
C’est assez facile, impossible d’y avoir échappé ces derniers jours…

Nonobstant, et malgré un oubli relatif de nos jours, ce fut un énorme succès, en France, en Europe et aux USA, à l’époque. Deux titres classés en 1 dans les charts, notamment, et des ventes étonnamment élevées –cliquer sur le tableau à droite pour le vérifier-. Il me souvient, d’ailleurs, de l’avoir acheté à Noël pour l’offrir à mon frère, il y a bien longtemps !