Une toute petite dépense pas superflue !

Dernièrement, j’ai eu dans ma boîte aux lettres, pour la très modique somme de 6,79€ et via une remise de 10€ en « bon-cadeau » ce magnifique coffret, que je lorgnais depuis bien longtemps ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les 32 sonates pour piano de Beethoven, j’en ai déjà des versions à la pelle, mais celle-ci, quasi-unanimement louée par la presse spécialisée en France et en Europe, je ne la connaissais pour ainsi dire pas du tout, hors peut-être l’une ou l’autre sonate entendue à la radio il y a très longtemps.

Chaque intégrale présente des vertus plus ou moins nombreuses, peu d’entre elles sont totalement exemptes de baisse de tension ici ou là… Aucune, non plus, ne constitue un ratage complet et intégral –la technique nécessaire pour les aborder, notamment les dernières, ne les réservant pas, de toute façon, à n’importe quel pianiste débutant !-.

Pour le coup, celle-ci constitue une vraie très bonne surprise : parmi les intégrales « récentes », je n’en vois pas de plus aboutie, à la fois virile et poétique, très bien enregistrée, et d’un intérêt constant –elle a été enregistrée patiemment, en 12 ans, ce qui explique sans doute, aussi, cette belle réussite, chaque sonate ayant été mûrie et abordée au terme d’une lente appropriation-. Elle vient s’installer très haut dans mon panthéon personnel, à côté de Schnabel, Gulda I et II et au-dessus de Kempff I, Grinberg et autres Backhaus ou, dans une moindre mesure, Pollini et Nat ou Arrau. Tout en sachant que Gilels, qui n’a malheureusement pas eu le temps, pour cause de décès avant l’heure, d’achever son intégrale, reste perché tout au sommet !

Johnny d’Ormesson sont morts !

Et toute la France devrait pleurer !?

Hier matin, les radios rendaient un hommage appuyé à Jean d’Ormesson, académicien-philosophe-éditorialiste-polémiste-ex-directeur adjoint d’un grand quotidien de la presse matinale, décédé à plus de 90 ans. Bavard impénitent et brillant, Jean d’Ormesson exprimait ses idées, fondée sur une culture vraisemblablement prodigieuse, dans une langue claire, élégante et châtiée, et faisait preuve, surtout, d’une vraie aptitude au bonheur, tout en misant sur l’intelligence de ses interlocuteurs. On pouvait être opposé à ses prises de position idéologiques, mais le personnage s’était bonifié avec le temps, et pouvait même se montrer attachant et sympathique.

Ce matin, rebelote : toutes les radios, tout au long « d’émissions spéciales », ne parlent que du décès de Johnny Halliday, chantre français d’une variété pseudo-rock de goût douteux –au moins à mes oreilles-, et dont, à vrai dire, je n’ai jamais rien compris à l’engouement qu’il suscitait dans notre pays.
Comme j’ai passé un temps assez long en voiture, j’ai même eu l’occasion d’entendre de belles énormités, du genre « il avait une technique de chanteur d’opéra », quand bien même mes oreilles n’entendraient qu’une voix allant en s’éraillant au fil de sa carrière, poussée presque constamment à son maximum, et couchée sur des musiques allant de l’insipide à l’insignifiant.
Bref, pour moi, il était à la musique Rock ce que Luis Mariano est à l’opéra wagnérien… On parle pourtant de lui faire, éventuellement, des funérailles nationales !? On a les deuils nationaux qu’on mérite…

Playlist avec un O

Comme souvent quand je dispose d’assez peu de temps à consacrer à mes oreilles, une certaine forme de paresse m’a conduit à écouter une playlist selon le principe de l’ordre alphabétique, et les albums écoutés ce soir, au terme de deux longues journées laborieuses –demain, je me déplacerai tout au sud du département, et, en trois jours, je l’aurai ainsi couvert dans toute sa longueur…-, ont un titre qui commence épar la lettre O. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Beaucoup de diversité, dans cette playlist, où l’on trouve ce qu’il me plaît de considérer, sans doute, comme la première chanson « punk » de la musique, même si, en 1965, le terme n’existait pas encore -au moins pas pour désigner un genre musical-. Cliquer sur l’extrait proposé ci-dessous pour opiner du chef –ou pas…-.

En vrac, on retrouve donc :
• The Rolling Stones, « Out Of Our Heads », version UK, bien plus cohérente que la version US, comme toujours, 1965.
• The Vietnam Veterans, « On The Right Track Now », 1983. L’un des albums que j’ai eu le plus de mal à trouver ! J’ai eu l’occasion d’en parler ici ou .
• Madness, « One Step Beyond », 1979. Du ska déjanté qui met de très bonne humeur !
• Heather Nova, « Oyster », 1994. Pas son meilleur album selon moi, mais de jolies chansons pop, très agréables aux oreilles pour finir cette soirée musicale en douceur.

Playlist reposante

C’est dimanche, la soirée s’engage à peine, et, après une grosse semaine et avant d’en affronter une autre guère moins chargée, une playlist calme et reposante, et presqu’en sourdine –c’est pour mieux entendre la neige tomber…-, s’avère tout-à-fait adaptée à la quiétude du moment. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve donc, tout au long de ces quatre albums très divers et qui recouvrent une période s’étirant de 1968 à 2010, des tempi moyens, des mélodies relativement faciles et aimables, très peu d’éclats, un instrumentarium très varié, acoustique ou électrique/électronique, et, en définitive, beaucoup de fort belles choses, comme dans l’extrait ci-dessous, par exemple.

De quoi terminer très tranquillement le week-end.

Cerise sur le gâteau : si vous aimez Neil Young, vous pouvez avoir accès gratuitement jusqu’au 30 juin 2018 –inscription nécessaire– à plein d’inédits, dans d’excellentes conditions techniques –du très haut débit 24/196 pour de nombreuses chansons, une connexion fibre est nécessaire pour en profiter pleinement, sinon, le mp3/320 vous est proposé-, en cliquant ici. L’interface du site est magnifique.

Les surprises de l’Avent. 1

On entre pleinement dans la période de Noël, ce qui implique Bredele –les meilleurs, de très loin, étaient ceux de ma grand-mère-, vin chaud, neige parfois, et, forcément, cadeaux sous le sapin.
Avec cette première surprise de l’Avent, que vous pouvez trouver ici, voici de quoi achalander le pied du vôtre, tout en prenant le vôtre –ou pas ! A vous de voir ! -.
Le menu est relativement copieux, prévoyez un grand sapin ! En revanche, point de document d’accompagnement pour cette surprise « Avent 1 », faute de temps libre disponible en cette période…

Clap de première !

Aujourd’hui, malgré le froid piquant –faute d’une entrée progressive dans l’hiver cette année, où l’on est passé du jour au lendemain d’une dizaine de degré à des températures négatives au petit matin-, je me suis offert une traversée rapide du marché de Noël, très animé et peuplé d’une foule dense et bon-enfant. Comme, de plus, il y avait match, ça a rajouté des boucshons aux bouchons autour de la ville, et le tram était plein comme un métro de la RATP aux heures de pointe !
Un petit vin blanc chaud, quelques emplettes en passant, et, forcément, un goût de revenez-y, d’autant plus intense que, pour cette année, c’est l’Islande qui est à l’honneur, et que, forcément, ça donne envie –ou pas, selon les goûts…– de découvrir un peu mieux leurs spécialités culinaires.