Nouveau jouet professionnel

Mon antique MacBook blanc 2009 commençait à donner quelques signes de faiblesse , même si sa batterie me permettait encore de travailler facilement 6 à 7 heures sans flancher, ce qui, au bout de dix ans, me semble assez exceptionnel ! Il était temps, cependant, d’en changer, puisqu’il ne supportait plus certaines mises à jour –même si les applications bureautiques usuelles relativement récentes étaient encore fonctionnelles-.

C’est chose faite depuis samedi, où, en deux temps trois mouvements, il a été remplacé par celui-ci, beaucoup plus léger et disposant d’un nombre conséquent –pour un MacBook– de ports permettant l’ajout de matériels externes.

Un artiste meurt…

Hier, Tomi Ungerer est mort. Assez peu connu en France, il était une star aux Etats-Unis, où il s’affirma comme un affichiste satirique phénoménal et un écrivain de talent, ainsi qu’au Japon, et, évidemment, en Alsace et à Strasbourg, sa ville natale.
Il fut profondément marqué par la guerre, par les interdictions successives de s’exprimer en français puis en alsacien ou en allemand, au gré du passage de l’Alsace d’un côté  ou de l’autre de la frontière, ce qui le poussa à s’exiler aux états-Unis plusieurs décennies.

Mes enfants –comme de nombreux écoliers alsaciens– le connaissent bien, puisqu’ils ont lu chacun de ses ouvrages pour enfants, plus cruels qu’il n’y paraît. Pour ma part, j’aime beaucoup son ouvrage « A la guerre comme à la guerre », compilant des dessins d’enfants et une narration naïve.

Si vous passez un jour à Strasbourg et que vous souhaitez le découvrir, un musée permanent lui est entièrement consacré, où l’on retrouve une quantité impressionnante de ses dessins, affiches et autres oeuvres.

Devinette de février

Voici une petite musique bien agaçante et très connue, qui servit notamment de bande originale à un film très célèbre des années 80.

Mais elle servit aussi de support à une publicité parodique, en 2005, pour un produit mythique du début du 21ème siècle, lequel venait avantageusement remplacer un produit tout aussi mythique de la fin du 20ème siècle !

Remuez vos méninges : de quel produit s’agit-il et pourquoi cette publicité parodique ? Si, en plus, vous trouvez un lien vers la vidéo de cette publicité fort amusante, ce sera encore mieux ! A vos claviers !

L’arrivée de Miss Moneypenny…

Elle est arrivée jeudi après-midi, dans sa couverture bleue, a joué cache-cache jusqu’à la nuit avant de partir à la découverte de son territoire –nettement plus grand que sa cage de la SPA-, qu’elle s’est rapidement approprié : depuis hier après-midi, elle se livre à une entreprise de séduction et de pitreries en hauteur –elle adore grimper, visiblement…-, qui laissent à penser qu’elle n’est pas aussi timide que nous le pensions, bien au contraire. En revanche, elle est réellement toute petite et ne pèse pas grand-chose !

Le reste du temps, comme tout bon chat, elle dort ou se laisse câliner avec plaisir. Curieusement, depuis deux jours, pas le moindre miaulement, même dans la voiture pendant que nous la ramenions : une chatte muette !?

Evidemment, il fallait lui trouver un nom, et le consensus s’est porté sur « Miss Moneypenny », mais elle s’en fiche un peu, quant à elle !!!

Un jour – Un album

La pochette indique : « Ses derniers enregistrements » : paru à titre posthume en 1986, quelques mois après le décès du pianiste –octobre 1985, vraisemblablement d’une erreur médicale-, ces deux sonates constituent le testament discographique de l’immense pianiste russe Emil Gilels –1916 – 1985-, qui n’eut donc pas le temps d’achever l’enregistrement d’une intégrale des sonates de Beethoven –il en manque 5, dont, malheureusement, la 32ème et dernière : perte inconsolable-, entamé dès le début des années 70. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Immédiatement multi-primé à sa sortie –et, chose assez rare finalement, dans le monde entier-, cet album est absolument magnifique et d’une beauté poignante, nonobstant les conditions particulières de sa sortie. Outre une beauté formelle qui rend l’écoute de ces oeuvres d’une évidence rare –le sens de la construction est remarquable, comme dans toutes les sonates du compositeur qu’il a enregistrées-, Gilels y ajoute une nostalgie rêveuse, tendre et profonde qui sied particulièrement bien à ces deux merveilleuses sonates.

Considéré comme le plus grand pianiste beethovénien de son temps –il fut notamment le pianiste qui interpréta le plus souvent, en concert, les concertos pour piano de Beethoven au 20ème siècle– sa chronique nécrologique lui rendait hommage en ces termes :

« Il avait la sagesse de Solomon, la beauté de sonorité d’Arrau, l’intelligence de Schnabel et la spiritualité de Lipatti. Son décès éteint une voix unique dans le monde de la musique ».


Pour lire –en anglais– une biographie exhaustive du pianiste, je vous propose de vous rendre ici.

L’album, acheté le jour même de sa sortie en France, semble indisponible sous cette forme désormais, mais on le retrouve aisément au sein de la quasi-intégrale que vous pouvez écouter en ligne ici, par exemple (CD8, plages 6 à 17)-.

Playlist « Bain de jouvence »

La playlist du jour est connotée « Hard-Rock » et retour aux sources de ce que j’écoutais à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsque j’étais encore adolescent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Chaque album me raconte une petite histoire ou évoque pour moi un chouette souvenir : le premier et le dernier de la liste, je les avais ramenés, en 33T, de mon tout premier voyage à Londres –un vrai périple d’une douzaine d’heures avant l’arrivée du TGV et du tunnel sous La Manche-, dans le cadre d’un voyage linguistique scolaire –avec deux ou trois amis, nous avions passé presque tout le séjour sur Carnaby Street, arpentée de long en large, et je n’étais pas peu fier, à l’époque, d’exhiber le premier, à mon retour, car il n’était pas encore disponible en France -.

L’excellent double LP live de Scorpions, enregistré à Tokyo, je l’avais eu gratuitement chez mon disquaire de l’époque, grâce à ma carte de fidélité toute recouverte de tampons –un album gratuit tous les dix albums achetés-, et j’ai toujours beaucoup aimé ce disque, notamment pour la guitare en feu d’Uli Jon Roth –cf. portrait du guitariste, qui jouait encore sur Fender Stratocaster en ces temps reculés, datant peu ou prou de cette époque à droite ! En revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie de la chanson « Top Of The Bill », puisqu’il s’agit d’un exercice auquel je n’ai jamais trouvé le moindre intérêt dès lors que cela excède un break de quelques secondes…-.

Le premier album de Trust, qui détonna quelque peu dans la France giscardienne d’alors, a bien survécu au poids des ans, même s’il manque d’un titre complètement majeur –pour cela, il faudra attendre le second et son tube « Antisocial »-.

Bref, un chouette bain de jouvence, et une playlist écoutée un peu fort, pour en profiter au mieux ! 

Devinette de janvier : la solution !

Les propositions de solution à la devinette du mois de janvier étaient, en définitive, assez éloignées de la bonne solution : le guitariste que l’on entend dans cet extrait est Eddie Van Halen, guitariste du groupe Van Halen, et l’extrait provient de leur second album, simplement intitulé Van Halen II –1979, très bon, mais beaucoup moins connu que leur premier-.
Certes, le guitariste est beaucoup plus connu pour ses prouesses à la Fender Stratocaster, mais il ne dédaigne pas, ponctuellement, la guitare acoustique.

La chanson, intitulée « Spanish Fly« , est en fait assez proche, dans la façon de jouer, du morceau « Eruption » paru sur leur tout premier album –excellent d’ailleurs-, qui fit sensation à l’époque de sa sortie, avec l’utilisation, notamment, de la technique du tapping. Sur ce premier album, d’ailleurs, le jeune –à l’époque– virtuose s’était déjà illustré à la guitare acoustique sur cet excellent titre livré en extrait.