Playlist Old British

Pour rester dans la tonalité de la notule précédente, et parce que très bientôt je verrai l’Angleterre juste en face, pendant les vacances, une petite playlist entamée dès l’aube, et consacrée à la musique anglaise pré-baroque et baroque.

Néanmoins, si ces musiciens s’illustrèrent dans la musique chorale, en bons Anglais qui se respectent, cette playlist n’est consacrée qu’à de la musique instrumentale, plus facile à écouter à volume sonore un peu réduit à une heure très matinale… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec Orlando Gibbons, dans des pièces de viole absolument recommandée pour entamer tranquillement n’importe quelle journée ! Gibbons, peu connu de nos jours, bénéficiant d’une exceptionnelle renommée de son vivant, et produisit notamment des pièces chorales d’une grande beauté. Il connut un regain d’intérêt, étonnamment, par le biais du pianiste Glenn Gould, dont il était le compositeur préféré et qui le considérait comme l’un des plus grands musiciens ayant jamais vécu, n’hésitant pas à la comparer à Beethoven et Webern.

La playlist se poursuit avec Henry Purcell, que les Anglais considèrent comme « le père de la musique anglaise ». Mort très jeune -à 35 ans comme Mozart-, sa réputation, dans son pays natal, lui survécut et traversa les siècles, faisant de lui, au moins jusqu’au début du 20ème siècle, le musicien anglais le plus célèbre, si l’on excepte Handel, qui était né allemand.

« Water Music » de Handel est une pièce de circonstance écrite pour égayer une promenade du roi George Ier sur la Tamise. L’oeuvre est archi-célèbre et c’est vraisemblablement, avec « Messiah », la plus connue du compositeur. Ses mélodies faciles et son style brillant –cf. extrait en fin de notule– en font une oeuvre très populaire, très souvent enregistrée depuis l’apparition du disque. Les Anglais en raffolent !

Enfin, William Boyce est à peine plus tardif, et composa notamment huit « symphonies » -arrangements de pièces diverses publiées auparavant- d’un abord aisé et d’une veine mélodique des plus agréables. Il partage avec Beethoven la particularité d’être atteint de surdité, ce qui mit, tardivement, un frein définitif à sa carrière.

Playlist So British

J’aurais pu, si je l’avais déjà eu entre les mains, proposer cet album dans la série « x albums pour découvrir des prises de son de démonstration« , tant ce que l’on entend sur ce disque est exemplaire en la matière, dans des oeuvres qui privilégient les aspects parfois spectaculaires du jeu d’orchestre : masses imposantes, percussions percutantes, explosions dynamiques… Mais je n’ai acquis ce disque que tout dernièrement, et trop tard en tout cas pour l’évoquer dans ce contexte à l’époque. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Première considération : le système de formation des musiciens en Grande-Bretagne semble particulièrement performant, parce que l’orchestre des jeunes musiciens que l’on entend sur ce disque est d’un remarquable niveau ! Jamais entendu ce niveau de cohésion et d’intégration chez un orchestre de jeunes en France, où les conservatoires forment des solistes talentueux, mais pour lesquels l’orchestre semble une filière de relégation : ici, la joie de jouer ensemble semble évidente !

Seconde considération : les jeunes Anglais aiment la musique de leur pays et la jouent remarquablement bien ! Si le très célèbre poème symphonique de Richard Strauss est tout-à-fait réussi, il en existe d’innombrables excellentes interprétations, supérieures à celle-ci.
En revanche, « The Planets », de Gustav Holst, trouve ici une interprétation vraiment maîtrisée de bout en bout et absolument superbe. Cette suite de mouvements symphoniques évoque les différentes planètes du système solaire –tel qu’on le connaissait au début du 20ème siècle– et est écrite pour un orchestre très conséquent. D’une certaine manière, l’oeuvre propose les prémices de la musique de film à venir après la seconde guerre mondiale –Star Wars, Le Seigneur des Anneaux…– et s’avère extrêmement suggestive et descriptive.
Si je vous parle de musique anglaise, c’est parce qu’au sein de la quatrième planète –Jupiter, celui qui apporte la joie-, le passage central me semble totalement révélateur de la musique victorienne propose à ce pays, à l’instar de certaines oeuvres populaires d’Elgar. Et, dans ce disque, ce passage en particulier, est peut-être ce que j’ai entendu de plus beau parmi toutes les versions qui peuplent ma discothèque –environ une douzaine à la louche, il s’agit d’une oeuvre que j’apprécie particulièrement-.

Pour vous faire une idée, je vous propose donc d’écouter ce petit extrait. Malgré la compression, une écoute « un peu fort » devrait vous permettre, en outre, d’apprécier la qualité technique de l’enregistrement. Enjoy !

Lecture en cours. Les Innovateurs.

Parmi mes lectures en cours figure ce très intéressant et remarquablement instructif ouvrage, qui se lit comme un roman sans en être tout-à-fait un : « Les innovateurs », de Walter Isaacson. Il raconte « comment un groupe de génies, hackers et geeks a fait la révolution numérique », au travers d’une suite de portraits de personnages plus ou moins passés à la postérité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’histoire débute au milieu du 19me siècle avec la construction de « la machine à différences » de Charles Babbage et les pensées visionnaires d’Ada Lovelace –fille du poète Byron– quant aux possibilités offertes par l’utilisation de cette machine analytique, pour laquelle elle écrivit ce qui constitue vraisemblablement le premier algorithme de programmation jamais conçu.

Elle se poursuit avec le passage en revue de toutes ces machines successives, sur fond de cryptologie militaire -machine de Turing- et de luttes implacables entre fortes personnalités -comme lors de l’invention, primordiale, du transistor, marquée par une belle querelle d’ego- pour créer le premier « ordinateur » répondant totalement aux cinq critères définissant cet objet entré dans les usages : • électronique • numérique • programmable • capable de résoudre les quatre opérations mathématiques élémentaires • capable d’exécuter des programmes enregistrés en mémoire.

La première réalisation répondant totalement à l’ensemble de ces critères fut l’ENIAC –Electronic Numerical Integrator And Computer-, opérationnel à partir de février 1946, construit par une équipe de chercheurs américains à des fins militaires : il devait être capable de calculer des trajectoires balistiques. Il possédait une puissance de calcul très supérieure aux autres machines électromécaniques conçues à la même époque, bien que ne fonctionnant pas en mode binaire –il utilisait le système décimal-.
C’est aussi à l’ENIAC que l’on doit le concept de « bug » : les papillons de nuit –bug = insecte– attirés par la lumière et la chaleur de ses tubes venaient s’y griller, déclenchant des pannes nombreuses –les lampes étaient montées en série-.

On entre alors dans la seconde moitié du 20ème siècle, le développement du transistor permet une miniaturisation sans cesse accrue, puis la construction de circuits intégrés, qui accroît encore cette miniaturisation, autorise peu à peu l’émergence des « ordinateurs personnels », favorisée, le croirez-vous, par la culture hippie et le flower-power !

Parallèlement, des recherches sur la mise en réseau des terminaux, à des fins militaires –projet ARPAnet– va rapidement conduire la création d’internet, sous l’impulsion notamment de Joseph Licklider, ingénieur et psychologue.
Le reste est histoire mieux connue, jalonnée de personnages charismatiques comme Steve Jobs, Bill Gates Richard Stallman, Gordon Moore ou Linus Torvalds, sans négliger la dimension collective ayant permis l’émergence des principales innovations énoncées.

C’est toute cette longue saga, passionnante et plutôt bien écrite, que vous pouvez retrouver dans ce livre relativement copieux –600 pages– et souvent passionnant !

Playlist « Voyage dans le passé »

Aujourd’hui, je remonte dans le temps avec cette playlist, qui comprend ni plus ni moins que l’écoute des tout premiers disques que l’on avait offert, il y a très longtemps : ce sont les premiers disques que j’ai jamais eus, et étant encore enfant et donc totalement désargenté, il fallait que j’attende l’occasion de cadeaux pour qu’ils entrent en ma possession… –Cliquer sur limage pour la voir en plus grand-. Finalement, je n’avais pas si mauvais goût que ça !

Ce n’est que bien plus tard que j’ai acheté mon premier électrophone, qui marchait assez bien –on pouvait notamment l’équiper d’enceintes relativement performantes, ce que je n’ai pas tardé à faire, et il avait le mérite d’avoir une force d’appui réglable, évitant ainsi de trop labourer les sillons… L’ampli intégré à l’ensemble possédait même une entrée/sortie magnétophone au vieux format DIN 5 broches, ce qui permettait d’enregistrer des LP pour les copains, ou de brancher une radio pour profiter d’un son de meilleure qualité-.

Cet électrophone amélioré m’a servi assez longtemps –quatre à cinq ans-, le temps de réunir assez d’argent de  poche pour aller, au tout début des années 80, vers des choses plus sérieuses… Autant vous dire que j’ai tondu bien des pelouses et lavé maintes voitures pour y parvenir !

Formidable intégrale !

Je suis confronté depuis ce matin à un petit coffret de 3CD tout récemment enregistré en concert et édité, qui contient une intégrale des symphonies de Mendelssohn absolument formidable ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pourtant, j’avais un a priori plutôt négatif neutre au départ, tant j’avais été passablement échaudé par la découverte des symphonies de Schumann par le même orchestre, dirigé par le même chef : c’était très convenable, sans être une révélation ! Ici, a contrario, il s’agit d’un petit événement au sein de la discographie assez restreinte, en définitive, de ces oeuvres, qui profitent bellement de ce traitement à la fois léger, clair et d’une remarquable transparence.

Ainsi, au-delà de la pure beauté des lignes ici, les équilibres entre le pupitre de cordes, visiblement allégé et celui des vents est-il très différent de ce que l’on peut entendre avec des orchestres symphoniques plus fournis, et tout chante, danse et virevolte -sans grand souci ‘arrière-plans « métaphysiques », mais c’est tellement bien fait par ailleurs…- dans ces magnifiques réalisations : c’est exactement ce qu’il faut à Mendelssohn. Et, tenez-vous bien : pour la première fois, sa deuxième symphonie est supportable du début à la fin sans lassitude –l’oeuvre s’apparente plus à une longue cantate qu’à une symphonie, et, souvent, elle assoupit l’auditoire…– tant cela est conduit avec allant et conviction ! –cf. un petit extrait très révélateur de l’ensemble à la fin de cette notule-.

Ajoutons à cette réussite artistique une prise de son très fidèle, qui met en valeur les alliances de timbres –j’ai beaucoup apprécié la clarté et la matité des timbales-et respecte l’équilibre de la scène sonore : de quoi en faire, à ce jour, l’un des achats majeurs de cette année !

Bug ou suicide ? Quand l’IA se rebiffe…

Bug ou suicide ? Tout dépende de l’idée qu’on s’en fait selon le point de vue auquel on se place, n’est-ce pas ?
La question reste ouverte et la lecture de ces deux articles -l’un ici, et l’autre – permettra, justement, de conjuguer deux points de vue, très différents de ton et d’esprit, sans apporter toutefois de réponse tranchée.
C’est Asimov, là-haut, qui doit bien se marrer ! –Troisième Loi d’Asimov : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

En attendant, et pour commencer la journée de manière vivifiante –ou tonitruante, puisque tout dépend du point de vue selon lequel on se place…-, vous pouvez toujours découvrir l’extrait sonore en lien avec cette notule. Le groupe est archi-connu, la chanson nettement moins !

Playlist « Vieux rogatons »

Aujourd’hui, ce ne sont que de très anciens enregistrements qui ont résonné à travers la maison, mais qui restent encore assez largement audibles de nos jours pour des oreilles un peu exercées à la chose, et même appréciables pour leurs qualités, au-delà de l’aspect purement documentaire…

Le plus ancien, consacré au concerto pour violon de Sibelius, date de 1929, c’est d’ailleurs le tout premier enregistrement consacré à cette oeuvre.
Elgar dirigeant ses propres oeuvres –cf. extrait en fin de notule– officia à la tête de multiples orchestres anglais durant presqu’une décénnie –1926-1935– pour réenregistrer une partie de ses oeuvres –les premiers enregistrements, acoustiques, et non électriques comme ceux écoutés ce jour, sont nettement plus difficiles à supporter, et les enregistrement se passaient selon des conditions vraisemblablement assez acrobatiques, comme le montre l’imagette de droite…-.
Le Tchaïkovsky de deux des musiciens les plus célèbres –Toscanini et Horowitz– est un peu plus récent –1941– et, pour finir, le très beau concerto pour violon de Mendelssohn a été enregistré par Decca en « full frequency range recording » en 1949 et bénéficie d’une prise de son nettement plus « moderne » : de la bonne mono. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous trois émigrés aux Etats-Unis, Heifetz, Horowitz et Toscanini firent des carrières stratosphériques et ont été les musiciens les mieux payés avant-guerre, avec des cachets que l’on jugerait indécents de nos jours. Seul Karajan, après-guerre, bénéficia de la même carrière de premier plan.

Si chacun des solistes s’inscrirait encore, de nos jours, parmi le gratin des solistes de la scène classique, il est curieux d’entendre, outre l’évolution stylistique –portamentos nombreux, intonations parfois un peu douteuses sur les trait les plus difficiles, cohésion d’ensemble parfois imparfaite…– les énormes progrès réalisés par les orchestres depuis cette époque pas si lointaine. N’importe quel orchestre « provincial » serait au moins au niveau des orchestres bien plus prestigieux d’avant-guerre – du fait, principalement, d’une élévation du niveau de formation des musiciens d’orchestre, d’une part, et d’une connaissance sans cesse approfondie des répertoires abordés d’autre part-.

Playlist autour de la note bleue

Depuis tôt ce matin, j’écoute une playlist résolument orientée « Blues et ses avatars », autour de quatre excellents albums, tous très recommandables, et qui donnent à entendre de jolies envolées guitaristiques, et notamment celles de Duane Allman, brillant à la slide guitar –avec bottleneck positionné sur l’annulaire, ce qui est assez rare-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce qui me vaut de très belles choses, à l’instar de l’extrait proposé ci-après !

Je reste toujours étonné de l’inventivité de ces musiciens, qui rivalisent de créativité pour perpétuer et renouveler cette musique fondée sur ne principe finalement très simple, voire frustre à ses origines et dans ses formes initiales…

Playlist entre déceptions et belles réussites

Cette playlist entamée fort tôt en tout début de matinée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– commence par une sérieuse déception.

J’avais toujours entendu et lu beaucoup de bien de Sir Clifford Curzon, pianiste anglais qui débuta sa carrière peu avant la seconde guerre mondiale, pour l’achever au début des années 1970. J’ai donc emprunté ce petit coffret à la médiathèque, pour m’en faire une idée. On y trouve notamment du très joli Mozart et un Schubert avenant.
Pour le reste, la confrontation avec les grands concertos du répertoire me laisse sur ma faim : notamment, le premier concerto pour piano de Brahms, dans la première version que le pianiste en enregistra –il paraît qu’une autre version est légendaire, j’ai un peu de mal à l’imaginer– m’a fait penser à la fable de La Fontaine « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf ».
Il en va de même avec la sonate de Liszt, plutôt claire et très chamboulée parfois, et j’ai été franchement très déçu par les « Variations Eroica » de Beethoven, complètement bizarres et heurtées rythmiquement et vraiment loin de mon idéal. En définitive, les critiques anglais sont aussi chauvins lorsqu’ils parlent d’artistes locaux que les critiques français lorsqu’ils parlent d’artistes français…

Du coup, pour me remettre les oreilles à l’endroit, je suis retourné aux mêmes variations par Emil Gilels, admirable d’abattage et beaucoup plus engagée. Il est curieux de constater que le pianiste russe se montrait un architecte très patient dans les sonates de Beethoven, mais joua toujours les différentes séries de variations sur des tempi rapides et avec une phénoménale virtuosité, sans jamais sacrifier la construction.

L’autre souvenir d’une relative déception est ce live des Cure à Saint-Malo, en 2005. J’y étais, j’avais assez peu apprécié le concert, du fait d’un son très médiocre et d’un public relativement aviné et agité. Le groupe, en quatuor à l’époque, n’avait plus de clavier, et, malgré tout l’immense talent de Porl Thomson à la guitare –cliquer sur l’image tte de droite pour la voir en plus grand-, cette absence se fait parfois cruellement ressentir. Le concert fut filmé partiellement par Arte, et permet enfin d’entendre la guitare acoustique, essentielle sur l’extrait ci-dessous : en vrai et d’où j’étais, on ne l’entendait pas du tout…

Là encore, il a fallu me remettre les oreilles à l’endroit, avec un autre concert d’un tout autre genre, oscillant entre blues et jazz-rock avec cet excellent concert « pirate » de Mick Taylor dans un « café » de Philadelphie, en 1987. Soutenu par un très bon groupe -un bassiste de feu notamment-, le guitariste s’y révèle particulièrement brillant et inspiré, et le disque est excellent malgré un son seulement correct…

Playlist sans queue ni tête

En ce jour de fête nationale, j’aurais pu concocter une playlist visuellement « bleu-blanc-rouge », par exemple, ou n’écouter que des musiciens français de l’époque révolutionnaire –ce qui ne serait pas si simple que cela, en l’état de pauvreté de ma discothèque en la matière…-.
Mais, comme je me suis levé très tôt, j’ai laissé faire mon instinct matinal, ce qui donne cette playlist sans queue ni tête… –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La curiosité principale en est la version dite « de Hambourg » de la première symphonie de Mahler, qui date d’avant la révision finale de l’oeuvre, et comporte un mouvement supplémentaire, « Blumine », inséré entre les actuels deuxième et troisième mouvements, ainsi que quelques modifications instrumentales mineures.
La version écoutée, que Mahler dénommait encore, à cette époque « un poème symphonique en forme de symphonie », se caractérise par ailleurs par des tempi plutôt vifs et un traitement clair et léger, qui inscrit cette symphonie dans une perspective beaucoup moins sombre et post-romantique que d’habitude : c’est très intéressant, d’autant que c’est l’orchestre de la radio de Hambourg qui interprète cette « version de Hambourg » !

Le reste est beaucoup plus traditionnel, avec même un « tube de plage » de mes années adolescentes, encore que les « Années de pèlerinage » de Liszt ne soient pas d’un accès si facile si l’on n’aime pas le grand piano.
La version du jour, en tout cas, rend parfaitement justice à ce corpus d’oeuvres oscillant entre poésie et pyrotechnie –normal en ce jour de feux d’artifice– dans une magnifique perspective sonore –cf. l’extrait sonore proposé ci-dessous– et s’avère peut-être, en définitive, la plus belle enregistrée à ce jour –au-delà des pièces éparses parfois enregistrées, l’oeuvre intégrale ne dispose pas d’une discographie si pléthorique, et encore moins dans des prises de son satisfaisantes-.