Devinette difficile !

La devinette du jour me semble vraiment difficile : il s’agit d’identifier le groupe qui interprète l’extrait que vous pouvez écouter à la fin de la notule. On trouve, au sein du blog, un indice et un seul qui permet d’y répondre mais je ne vous dirai pas où, ce serait trop facile pour le coup !

En revanche, je vous livre quelques autres pistes pour vous aider :
• il s’agit d’un groupe français qui n’existe plus;
• le groupe publia 5 albums entre 1983 et 1988;
• l’extrait proposé provient de leur premier album, qui est aussi leur plus connu –et leur meilleur selon mes oreilles-. Il n’a jamais été réédité en CD et l’extrait proposé est un repiquage de 33T.
On ne trouve trace du groupe ni sur Deezer, ni sur Apple Music. Je n’ai pas testé les autres plateformes de musique en ligne, où l’on ne peut effectuer de recherche sans être abonné…

Voilà ! parés de ces indices, à vous de jouer ! Bonne chance !

Devinette : 10/10 en géographie !

La loi NOTRe ayant redessiné la France, l’Institut national de géographie propose désormais de nouvelles jolies cartes muettes pour que je puisse vous proposer à mon tour des devinettes ! Afin de vous faciliter un peu la tâche, c’est une carte en couleurs que j’ai retenu pour titiller votre sagacité…

Cette devinette est cependant moins facile qu’il n’y paraît, si vous n’avez pas suivi a minima les aléas de ce redécoupage qui défraya largement la chronique en son temps et imposa un nouveau découpage administratif de la France –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A défaut de réponse aisée, la question est simple : il s’agit de donner de mémoire :
le nom de chacune des 13 nouvelles régions,
mais également de citer son chef-lieuil ne faut surtout pas dire « capitale », au risque de heurter les consciences froisser les susceptibilités des habitants des villes non retenues abriter les préfectures de région…-.

Une chose est sûre : ce redécoupage n’a pas encore eu de conséquences sur les us et coutumes culturels locaux : ici, aujourd’hui, c’est jour férié, « Vendredi Saint » oblige, et tous les magasins sont fermés –par extension, parce que seules les communes abritant un temple protestant ou une église interconfessionnelle sont légalement concernées par cette disposition-.

Histoire de pochette…

Pour les collectionneurs de disques, les pochettes sont importantes et les éditeurs le savent bien, qui rééditent depuis quelques années les albums avec un fac-similé de la pochette originelle.

La parution de « La flûte enchantée » de Mozart dans la seconde version officielle d’Herbert Von Karajan est historique pour au moins une raison : il s’agit du premier enregistrement digital –et ce n’est pas une grande réussite en matière de prise de son : les ingénieurs avaient encore tout à apprendre pour maitriser cette technique relativement récente…– réalisé par l’éditeur à l’étiquette jaune Deutsche Grammophon et du premier CD d’opéra mis sur le marché. Ceci pour la « grande histoire » dans le monde de l’industrie phonographique.

La « petite histoire », beaucoup moins connue, est liée à la photo de la pochette : Herbert Von Karajan, qui décidait de tout, y compris des pochettes, voulait une illustration mettant en valeur l’eau, le feu et le vent.

Les graphistes de l’époque se mirent à l’oeuvre et lui proposèrent une trentaine de projets, dont aucun n’eut l’heur de lui plaire… Il fallait donc tout recommencer –mais tout ne fut pas complètement perdu et nombre de projets furent recyclés pour illustrer les albums d’autres artistes, parfois à leur grand dam, comme Bernstein, qui en fit les frais-, mais le producteur, plus malin que d’autres et connaissant le chef, lui signala que tout nouveau retard se solderait par la parution d’une autre version –celle de James Levine, chez RCA-. Du coup, on opta pour une photo réalisée à la va-vite, qui est celle présentée ici –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

Je recherche…

… un ivrogne chauve ou portant perruque et détestant le cassoulet !

Cette phrase, en filigrane, soutient la narration de ce drôle de film emprunté, hier, en médiathèque, et qui est devenu un peu « culte » : « La cité de l’indicible peur« , de Jean-Pierre Mocky –sorti sur les écrans en 1964, initialement et contre l’avis du réalisateur, sous le titre « La grande frousse »-.

C’est une loufoquerie simple et drôle, dénonçant les turpitudes des habitants de la ville de Barges, dans le Cantal, où sévit la bargeasque, monstre hypothétique et légendaire, sur fond d’enquête policière menée par l’inspecteur Triquet –Bourvil, coiffé d’une improbable perruque-, notoirement réputé auprès de ses collègues pour son incompétence crasse et égaré dans son métier.
Durant tout le film, il sautille à travers la ville et la lande, dans la brume, contre le vent et sous la pluie, en gazouillant, pour finalement résoudre son enquête presque par hasard en accumulant les gaffes. Les autres protagonistes de cette histoire sont excellemment interprétés par de grands acteurs, à l’image de Raymond Rouleau, inénarrable en maire de Barges. La mise en scène est simple, mais la photographie très belle.

Inspiré d’un roman non moins étrange mais très prenant de Jean Ray, que je vous conseille de lire si ce n’est déjà fait –l’action du livre se déroule en Ecosse, alors que le film est tourné en Auvergne-, le film connut un four monumental à sa sortie, et seule sa rediffusion légèrement remontée et sous son titre initialement prévu lui valut de trouver un public plus nombreux.

Vivement recommandé pour passer un agréable moment !

French playlist

Une fois n’est pas coutume, la playlist entamée très tôt ce matin n’est composée que de groupes ou artistes français, dont un suisse francophone –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, ce qui ne veut pas dire que le Français est l’unique langue employée dan les chansons écoutées : Stephan Eicher, en particulier, chante également en Anglais et en Allemand, et Thiéfaine en latin de cuisine !

L’album de Téléphone, dot la tournée de réformation sous le nom « Les Insus » a connu un énorme succès, est globalement meilleur que dans mon souvenir, la surprise à sa réécoute était très positive. Le premier album de Thiéfaine est déjà totalement loufoque –et peut-être même plus que n’importe lequel de ceux qui lui succèderont, avec des titres comme « L’ascenseur de 22h43 » ou « La maison Borniol », que j’avais complètement oubliée– –cf. extrait 1-. J’ai une tendresse particulière pour le poème de Kipling, traduit par André Maurois, et fort bien rendu par Lavilliers.

Quant à l’album de Stephan Eicher –son troisième, mais le premier qui le rendit populaire, avec deux vrais « tubes » radiophoniques-, c’est une vraie réussite, et même mon préféré de cet artiste singulier –cf.extrait 2 ci-dessous-.

Ce qui est rare…n’est pas toujours cher !

Le disque écouté ce matin est excessivement rare, il vient tout juste d’être réédité par la branche australienne de l’éditeur à l’étiquette jaune et c’est le seul disque enregistré en studio par le chanteur Ticho Parly, « ténor héroïque ou heldentenor » danois comme son nom ne l’indique guère… Il s’agit en effet de son nom de scène, il répondait à la ville au nom de Frederick Christiansen. –Cliquer sur les image pour les voir en plus grand : à gauche, la pochette de la réédition, à droite la pochette originelle du 33T à sa sortie-.

Les années 60 n’étaient pourtant pas si riche en « Heldentenor » pour qu’il soit tombé dans un oubli presque complet : les restes du vieillissant Wolfgang Windgassen, le torturé et nasal Jon Vickers et… c’est à peu près tout ! Rien n’indique les raisons de cet oubli progressif dans lequel il est tombé, ni la faiblesse de sa production discographique –un disque et un seul !-, d’autant qu’il avait signé sur un label prestigieux.

Ticho Parly, comme Lauritz Melchior, son illustre prédécesseur, ou James King, son presque contemporain, commença sa carrière comme baryton avant de « passer » ténor. Il fut sporadiquement invité à Bayreuth –Siegmund, Siegfried…-, il fut également Siegfried à Salzbourg pour Karajan, avec qui, pourtant, il n’enregistra pas le rôle –c’est Jess Thomas qui lui fut préféré, et l’on se demande pourquoi, lorsqu’on écoute ce très bel album-.

Il reste difficile, même à l’heure d’internet, de trouver des renseignements exhaustifs sur le chanteur, mais ce disque rend désormais justice à un excellent ténor wagnérien trop longtemps resté dans l’ombre. Les principaux rôles wagnériens –Lohengrin, Parsifal, Tannhaüser, Siegmund et Siegfried– sont ainsi passés en revue, avec poésie et force lorsque c’est nécessaire, ainsi qu’une excellente diction. Le soutien de l’orchestre –dirigé par un chef lui aussi bien injustement oublié…– est assez exemplaire et la prise de son tout-à-fait bonne eu égard aux standards d’époque !

Un grand disque à tout petit prix –c’est souvent le cas dans cette excellente collection-, donc, qui démontre efficacement que tout ce qui est rare n’est pas forcément cher ! De quoi commencer idéalement ce dimanche ensoleillé !

Album en série, part 7

5 albums pour découvrir The Cure

Retour des « Albums en série » avec le retour du printemps… Avec mon autre groupe de prédilection, après les Rolling Stones : The Cure ! La liste que je vous invite à découvrir –et dans l’ordre proposé, c’est encore mieux– est hautement contestable et subjective, mais elle vous permettra de découvrir les multiples facettes de ce groupe dont la composition n’a jamais été complètement fixée autour du leader Robert « fat Bob » Smith et du bassiste Simon Gallup. Autour d’eux, un nombre incalculable de guitaristes, batteurs, claviéristes, entre départs fracassant et retours pacifiés… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En France le groupe a ses fans, très nombreux et très fidèles, et les alentours de leurs concerts, longtemps, furent l’occasion de rassemblements de « corbeaux » pâles en longs manteaux noirs. C’est beaucoup moins le cas désormais, et, quoi qu’il en soit, ses musiciens ne se sont jamais reconnus dans l’étiquette « gothique » qu’on a trop souvent voulu leur attacher.

The Cure, c’est un « monde en soi », varié et bien plus diversifié et contrasté qu’on ne le pense généralement, qui va d’une pop fraîche et aérienne au plus sombre de la musique rock, avec, souvent, des paroles étranges et belles, oscillant entre nostalgie et mélancolie. Toujours en activité à ce jour, mais éloigné depuis toujours des grands labels, sa non-nomination, à ce jour, au sein du « Rock’n’Roll Hall of Fame » reste, chaque année, un mystère en forme de scandale !

Playlist « Post-débat – retour en adolescence »

Hier soir, il y avait un truc à la télé qu’ils avaient appelé « Grand débat », et dont je n’ai vu que la fin. L’ensemble consistait en une suite de monologues au format twitter : parole contrainte, peu de temps pour exposer des idées, encore moins pour les développer, et, donc, nécessité d’émettre des formules-chocs de préférence –désormais, on dit des « punchlines »-… Pas édifiant, mais pas éclairant non plus , pour ceux, nombreux paraît-il, qui auraient encore besoin d’être éclairés -ce qui n’est pas mon cas, mon choix est déjà fait depuis un moment…-. En même temps, rien que l’affiche proposée laissait envisager l’austérité un peu bancale de ce « débat ».

Ça m’a quand même rappelé qu’avant, l’exercice était limité au seul second tour, et, depuis l’adolescence, j’ai vu a avec plus ou moins d’intérêt –les noms sont cités dans l’ordre alphabétique– : Giscard – Mitterrand 1981, Chirac – Mitterrand 1988, Chirac – Jospin 1995, et Hollande – Sarkozy 2012. En 2002, il n’y eut point de « duel télévisé » et j’avais zappé Royal – Sarkozy en 2007, n’attendant à peu rien ni de l’une, ni de l’autre !

Ce retour vers l’adolescence m’a conduit à me tourner, ce soir, vers une playlist de ce que j’écoutais « en ce temps-là ». –Cliquer sur ‘image pour la voir en plus grand-.

Des choses qui connurent un modeste succès mais presqu’oubliées désormais –The Lords of the new church– de l’absolument déjanté Stiv Bator-; mais également un groupe anglais qui ne perça pas complètement dans son pays d’origine mais connut un succès d’estime dans les pays du nord de l’Europe –Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Suède notamment– : Fischer-Z, une espèce de new wave énervée et assez engagée, mais mélodieuse, avec d’excellentes lignes de basse –cf. l’extrait ci-dessous-; enfin, le premier album d’AC/DC est passé à la postérité, notamment pour « It’s a long way to the top », sans doute le seul morceau connu de gros blues rock proposant des cornemuses !

Les papys du rock gardent la côte !

Je vous avais signalé ici la sortie de cet album, tout en vous disant tout le bien que j’en pensais ! Visiblement, je ne suis pas le seul à l’apprécier !

Ça faisait des lustres qu’un tel événement ne s’était pas produit pour le groupe –et, quoi qu’il en soit, pas dans ces proportions– : mes archives me disent depuis la sortie de « Voodoo Lounge », en 1992, soit un bon quart de siècle ! Cet attrait de nouvelles générations pour le blues semble par ailleurs confirmé par l’accueil chaleureux réservé à cet autre excellent album –son 65ème !- de John Mayall : « Talk about that » –cf. un extrait ci-dessous-. –Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-.

A plus de 80 ans, le « parrain du blues anglais » a plus que de beaux restes, et sait toujours s’entourer avec beaucoup de réussite. Ici, c’est notamment le guitariste américain Joe Walsh –ex-Eagles, sauf qu’ici, il se contente de jouer, plutôt très bien, de la guitare sans chanter, et c’est tant mieux !– qui est mis en vedette. Evidemment, ce disque se vendra moins bien que l’album des Rolling Stones, mais il n’en est pas moins très bon par autant et mérite un solide coup d’oreilles.
Le blues a encore de beaux jours devant lui !

Playlist « Envie de plage »

A force de me projeter vers les vacances du prochain mois d’août –la maison, à quelques centaines de mètres de la plage, est réservée et la carte vous en dira plus quant à notre destination estivale, qui s’avère être la même que celle des années passées : je suis d’une grande constance dans mes choix, parfois… et c’est la mer la plus proche d’ici !-, j’ai une irrésistible envie de plage, de jeux de plage et de paysages marins depuis quelques jours…

La playlist de ce jour y répond partiellement, et décrit des joies maritimes -le surf, le surf et le surf- qui me parlent donc complètement !
Aucun de ces albums n’atteint la demi-heure, la variété de style n’est pas une donnée essentielle ici. Mais une certaine douceur de vivre, de vraies beautés du côté des harmonies vocales et le caractère invariablement gai et aimable des compositions font oublier la minceur du propos. Au tout début des années 60, les Beach Boys étaient un vrai bon groupe, très au-dessus des Beatles à mes oreilles, et même si je leur préférerai toujours les inoubliables –et à peine plus tardifs– « Pet Sounds » et « Smile », ces quatre albums, enregistrés presqu’à la chaîne entre 1962 et 1964, constituent néanmoins un véritable rayon de soleil et de joie de vivre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Une bonne humeur estivale, et un vrai avant-goût de vacances, en quelque sorte !