Nouvel album : faut-il être impatient ?

La presse commence à évoquer la sortie, dès le mois prochain, d’un nouvel album studio des Rolling Stones –le dernier date d’il y a 11 ans quand même, mais, entre temps, il y a eu quelques live, et même d’excellents avec l’ouverture des archives du groupe : je pense notamment à la réédition du concert 1973 à Bruxelles, qui est, à mon avis, le mellleur album live jamais publié par quelque groupe que ce soit-.

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Il paraît que cet album sera un retour aux sources du blues et qu’Eric Clapton aurait participé l’enregistrement de deux chansons. Soit ! Cela pourrait être annonciateur d’un bel album. J’ai quelques craintes quand même ! D’abord parce que le dernier morceau blues enregistré par le groupe –cliquer sur l’extraitpour l’écouter et vous en faire une idée– est juste convenable, mais loin d’être à la hauteur d’un « Love in vain » ou d’un « Little red rooster », voire d’un « Down in the hole ».

Et puis, surtout, l’album sera produit par Don Was, leur producteur depuis une vingtaine d’années : et ça, ce n’est pas bon signe, au moins pour moi. Les derniers albums proposent une batterie très en avant –j’aime beaucoup Charlie Watts, mais là, son groove n’est pas mis en valeur, c’est plutôt le côté sonore de sa batterie qu’on retient, et ce n’est pas très agréable aux oreilles-.

Cela dit, je suis prêt à prendre deux paris : • je suis quasiment sûr de faire la queue pour l’acheter le jour de sa sortie ! • la pochette sera aussi hideuse que celle des dix derniers -au moins- albums du groupe !

C’est dimanche ! On dévoile tout…

Diablotin_vertDevinette 1.
Les réponses correctes à ces questions de complexité variable sont contenues dans le Quizz.

Devinette 2.
La bonne réponse a été apportée par Sardequin, qui gagne une jolie récompense !

Devinette 3.
C’était sans doute introuvable : il s’agit du premier album de la liste : « Egmont » de Beethoven, musique de scène qui ne passe pas très bien au disque –les parties avec le récitant-.

Devinette 4
A titre de solution, je vous dévoile la première ligne.
1-8. Bach, Variations Goldberg :
• Gould 1 –studio 1955– • Gould 2 –live 1959– • Gould 3 -studio 1981– • K. Jarrett –l’un des disques les plus ennuyeux de toute ma discothèque– • Transcrites pour trio à cordes : Maisky/Nobuko/Imai • Rosalyn Tureck –live 1982– • Rosalyne Tureck –studio 1999– • Simone Dinnerstein
9. Bach – Récital pour piano, Argerich
10. Bach – l’art de la fugue, version piano. Nikolaeva
11. AC/DC Back in black

Devinette 5
La solution a été trouvée de longue date mais non dévoilé à cette époque par Sardequin,, qui gagne une autre jolie récompense !

Devinette 6
Celle-ci était plus difficile. Sibelius fut inspiré par le vol d’une « compagnie » de cygnes au-dessus de sa Finlande natale. C’est l’ample mouvement de leurs ailes qui est ici suggéré.

cygnes-en-vol

Devinette 7
Celle-ci était vraiment facile et il est étonnant qu’elle pas été trouvée rapidement. Serge Gainsbourg : « My lady héroïne » est composée d’après « Sur un marché persan » de Ketèlbey. Il cite d’ailleurs le nom de l’oeuvre dans sa chanson : « … Es-tu venue d’Extrême-Orient / Ou bien d’un marché persan ? » Il en existe une jolie version en ligne, précédée d’un « poème » que Gainsbourg lui-même juge « pas dégueu, voire classieux »  ! –Âmes sensibles et chastes ou moins de 18 ans : s’abstenir-.

Playlist en noir et blanc

La playlist en noir et blanc de ce matin est consacrée pour partie à des « bizarreries » de ma discothèque, à savoir des disques qui s’éloignent assez résolument des canons du genre mais n’en sont pas moins passionnants pour autant. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Le Beethoven de Maria Grinberg est très diversement apprécié de par le monde –très favorablement au Japon en France, d’une manière générale, beaucoup moins favorablement dans d’autres pays européens : lorsque je l’avais acheté, mon disquaire allemand, grand spécialiste du piano, m’avait signalé que c’était une choix très contestable !-. Le son n’est pas formidable et les pianos utilisés ne sont pas tous très performants, mais c’est un Beethoven vivant et dynamique que j’aime écouter de temps à autre.

Le Beethoven d’Anatol Ugorski est tout aussi étrange : très très très  lent –certains accords de la toute dernière sonate du compositeur sont quasiment arpégés tant le tempo est lent-, mais d’une magnifique sonorité et avec de grands écarts dynamiques. En plus, je peux même profiter de la fameuse « Lettre à Elise » !!! Et je vous en fait profiter également en extrait ci-dessous.

Les deux pianistes partagent la particularité d’avoir été longtemps réprimés par le régime soviétique : leur carrière en pâtit sérieusement.
Vraisemblablement, deux albums qu’on ne saurait recommander pour découvrir ces oeuvres, mais qui s’avèrent très bine adaptés pour les approfondir ou les entendre autrement.

En attente de solutions !

DiablotinQuizPonctuellement, le blog est parsemé de notules sous forme de devinettes. Certaines ont d’ores-et-déjà été résolues, mais d’autres restent en attente de solutions, même si, pour certaines, la solution est quasiment acquise !

Pour ceux qui s’ennuieraient ce week-end –ou ceux qui veulent gagner de jolies récompenses-, voici les devinettes en souffrance :

Devinette 1 Devinette 2 Devinette 3 Devinette 4 Devinette 5 Devinette 6 Devinette 7

Playlist presque « contemporaine »

Il fut un temps où l’on appelait la musique contenue dans la playlist de ce jour « Musique contemporaine » et, pour certaines oeuvres, l’appellation a tendance à perdurer, du fait qu’elles sont « atonales ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Cette playlist du jour reste néanmoins très agréable à écouter et n’est pas si difficile d’accès que le nom des compositeurs pourrait le laisser supposer. Les deux premiers albums, de surcroît, donnent à voir des pochette parmi les plus belles que je connaisse : le plaisir des yeux rejoint le plaisir des oreilles !  L’interprétation des oeuvres de Schönberg, Berg et Webernqui ont toutes, grosso modo, été composée entre les deux guerres mondiales-s’avère par ailleurs très réussie, dans une veine postromantique qui leur sied admirablement, et ne constitue pas un contresens.

L’illustration de l’album de Hindemith est, à l’inverse, à peu près aussi austère que sa musique –c’est néanmoins l’un de mes compositeurs préférés du « premier » vingtième siècle : l’essentiel de sa production date des années 30 et 40, même ‘il est mort en 1963– et celle du disque de Ketèlbey, compositeur anglais comme son nom ne l’indique pas vraiment, s’avère aussi colorée que sa musique, très légère de surcroît : les anglais appellent ces bluettes des « Light Classics », écrites entre 1910 et 1930 pour la plupart.

Bref, une très jolie playlist pour aborder le week-end, qui s’avère estival en ce début d’automne.

En écoutant l’extrait suivant, vous trouverez par ailleurs trace d’une chanson de l’un des grands auteurs-compositeurs français : saurez-vous l’identifier ? C’est assez facile, car la chanson est rentrée dans le répertoire courant.

 

Aujourd’hui, j’ai testé macOS Sierra

Hier soir vers 19h30 –heure française– OS X, qui succédait à MacOS X, est mort, et remplacé par macOS Sierra ! Le nom change, le reste change assez peu en définitive ! Après installation, tout reste à peu près comme avant en termes d’interface utilisateur –et heureusement, parce qu’il fallait changer à chaque fois ses habitudes, on n’en finirait plus…-. Grosso modo, on trouve donc toujours un bureau avec des dossiers contenant des fichiers ! Etonnant, non ?

siri_macLe truc nouveau et un peu rigolo de ce nouveau système d’exploitation, c’est Siri pour Mac, qui permet de commander, un peu, son ordinateur avec la voix, et tout cela de manière très polie. Parfois, ça marche vraiment bien, comme le montrent les deux copies d’écran –cliquer sur les images pour les voir en plus grand– : ainsi par exemple, j’ai demandé à écouter les Rolling Stones sur iTunes et l’ordinateur a obéi promptement, me proposant une liste assez habilement constituée.

itunes_siri

Parfois, cependant, les résultats obtenus vont du « Je n’ai pas compris votre demande » à des choses un peu absconses, parce que : soit je prononce mal, soit l’ordinateur est un peu dur de la feuille ! Pour le reste, pas de bug constaté pour le moment avec les logiciels de la vie courante. Même Aperture, que je n’ai pas encore réussi à remplacer, continue à fonctionner !

Appâtons le patent troll !

apple_patent_sacLa nouvelle risque rapidement faire la Une de quelques journaux…

Elle concerne la nouvelle série de brevets déposés par Apple, qui ne manquera pas de faire jaser dans les chaumières, puisque l’objet concerné est… Je vous laisse découvrir cela vous mêmecliquer sur l’image pour va voir en plus grand, de nombreux aspects de l’objet semblent en effet concernés…-.

Finalement, on ne sait pas qui est le plus à blâmer ici : la firme déposant le brevet, ou l’agence américaine chargée de collecter les demandes –celle-ci n’a pas encore été validée, précisons-le-.

Playlist rare et originale

weill_nimbusSuite à un petit échange récent avec Sardequin sur son blog, j’avais envie, ce matin, de réécouter un peu de Kurt Weill sans passer par la case «approche vocale» de sa production, même si j’apprécie énormément cette dernière, qui constitue la part la plus importante de son oeuvre.

Mais Kurt Weill a également produit deux symphonies, qui ne ressemblent aucune autre de cette époque et ne sont pas inintéressantes pour autant –il avait un vrai talent pour de jolies alliances de timbres et une prédilection marquée pour les petits orchestres cuivrés-. Ces oeuvres sont rarement jouées et ont presque disparu du grand répertoire : la première symphonie est une production estudiantine encore très marquée par son époque et vaguement atonale, où l’on sent plus les influences contemporaines de ses maîtres -dont Busoni- que la personnalité en devenir du compositeur. Elle connut uj succès d’estime et Zemlinsky l’appréciait beaucoup, par exemple.

La seconde symphonie s’inscrit dans une veine plus mélodique et constitue en quelque sorte une synthèse du métier acquis dans la composition d’opéras, suite à sa rencontre avec Bertold Brecht. Le deuxième mouvement est très agréable aux oreilles, notamment. Son concerto pour violon et orchestre à vent me semble moins intéressant, et cela fait très longtemps qu’il est sorti de mes oreilles, je ne dois pas l’avoir écouté dix fois…

J’ai donc choisi ce disque, agrémenté d’une fort belle prise de son, –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui, outre les deux symphonies sus-citées, comporte une réduction pour orchestre à vents de « L’Opéra de Quat’Sous », son oeuvre la plus populaire et qui a fort bien résisté à l’usure du temps. Une vraie réussite, où il s’approprie les nouvelles formes en provenance de la musique populaire des Etats-Unis, et que vous pourrez entendre en petit extrait ci-dessous. Cela permettra d’égayer ce dimanche pluvieux –et ça fait du bien après les grosses chaleurs des semaines passées-.

Playlist tonitruante !

Tombé du lit fort tôt ce matin, j’ai dû attendre un peu avant de lancer cette playlist un peu tonitruante, qui, sinon, aurait réveillé la maisonnée –ça ne supporte pas d’être écouté à trop faible volume, ces oeuvres ne s’y prêtent pas du tout !-. –Cliquer sur l‘image pour la voir en plus grand-.

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On retrouve en vrac la huitième symphonie de Mahler, dite « Symphonie des mille » parce que son exécution réclame pas moins de 1000 interprètes –1029 exactement pour sa création-, que je n’écoute que très rarement, parce que dans le cadre d’une écoute domestique, cela ne fait pas grand sens, d’une part, et que je ne l’apprécie pas outre mesure, d’autre part.

Le disque Saint-Saëns, peu goûté par les critiques en France mais très positivement apprécié par les critiques hors de nos frontières, a la particularité d’avoir déplacé les orgues de la cathédrale de Paris dans la salle du Philharmonique de Berlin par le biais du re-recording : les trois premiers mouvements sont vraiment excellents, mais le son de l’orgue, dans le dernier, est laid, mais tonitruant, en effet !

Petit, Mazeppa, de Liszt, était l’une de mes oeuvres préférée, découverte quand j’avais moins de 8 ans. J’avais, en particulier, été sensible à l’histoire du héros de ce poème symphonique, emporté,  tout attaché et enduit de goudron, sur un fougueux coursier. De même, la Fantaisie hongroise a été une de mes premières découvertes, à la même époque, et je crois que je la préfère aux concerti pour piano du compositeur –de surcroît, le pianiste de cette version est fabuleux-.

La maisonnée étant réveillée, le volume sonore y est assez élevé depuis un petit moment 🙂 ! Un petit extrait du dernier album écouté –excellent et très bien enregistré– devrait avoir le même effet chez vous !

Playlist joyeuse, forcément joyeuse

lehar_karajanLe week-end s’annonce joyeux avec la fin de la canicule et des températures nettement plus supportables depuis deux jours.

Pour l’aborder, une petite opérette, ce soir, fera parfaitement l’affaire, d’autant que la production de cet album –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– d’une oeuvre légère mais agréable aux oreilles fut particulièrement brillante : souci des dialogues, importants dans ce répertoire, voix choisies avec soin et discernement –et quelle joie d’entendre René Kollo dans ce répertoire plutôt que dans ses Wagner un peu sous-dimensionnés-, orchestre dirigée avec élégance et raffinement –le chef raffolait des oeuvres de ce genre et s’y montra souvent inspiré, dans le genre « grand-style » qu’il affectionnait pour les opérettes viennoises-.

L’argument –simple sans être simpliste, parfaitement ancré dans son époque, l’oeuvre ayant été créée en 1905– et l’importance de cette opérette –la plus jouée au monde ?sont parfaitement résumés ici, et vous pourrez même en entendre un extrait juste en-dessous !