Playlist en rouge et noir

C’est dimanche, et j’aborde la discothèque par couleurs, sans envie précise ou plus particulière, la pile des nouveautés étant en bonne voie d’épuisement… J’ai quand même, outre la playlist affichée ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, découvert quelques oeuvres symphoniques des fils Bach : rien d’inoubliable, mais ça s’écoute agréablement.

Playlist13032016

Ce matin, l’IA s’est montrée faillible, et après quatre heures de lutte acharnée, l’homme a vaincu, dans une situation à nouveau fort complexe ! l’honneur est sauf, et on a même, déjà, trouvé un nouveau candidat au suicide ! La victime en cours tenait exactement le même discours il y a quelques semaines…

Playlist fin de règne

Ce matin, dès potron-minet, Alphago continuait à massacrer Lee Sedol, qui a essayé de résister en complexifiant une situation a priori mal engagée et semble s’être retrouvé pris à son propre piège : il a encore échoué, et, perdant cette manche, il a également perdu le match, les deux parties à venir étant pour l’honneur et la survie de l’espèce, dont il faut quand même se soucier un peu : les mines dépitées des très nombreux journalistes asiatiques lors de la conférence de presse montraient tout le désarroi face à cet échec non programmé. En Chine, au Japon et en Corée, l’événement a d’ailleurs été suivi en direct par plusieurs dizaines de millions de personnes, c’est dire son importance là-bas !

La partie s’étant achevée assez rapidement, j’ai pu me consacrer un peu au plaisir de mes oreilles avec cette playlist actuellement à l’écoute. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist12032016

Précision utile : si vous utilisez Safari pour suivre ce blog –ce qui est tout-à-fait à votre honneur-, vous pouvez être ponctuellement et aléatoirement confrontés au bug « Nan:Nan » lors de l’écoute des extraits musicaux proposés : c’est « normal », c’est un bug de Safari répertorié de longue date et non corrigé : il suffit de rafraîchir la page.

Du Go à X-Files comme du coq à l’âne

Hier soir, en rentrant, je me suis précipité pour regarder la fin de la deuxième manche entre Alphago et Lee Sedol, dont j’avais entamé le visionnage très tôt le matin, et que j’avais dû quitter pour aller travailler… C’est vraiment passionnant, et les commentaires aident à comprendre au mieux ce qui se passe sur le goban et à essayer d’élaborer une stratégie. A l’inverse de tous les pronostics initiaux, la machine a encore gagné ! Avec tout cette histoire, qui se prolongera demain matin dès 5 heures, je n’ai même pas eu le temps d’écouter la plus petite oeuvre musicale, puisqu’aujourd’hui, je m’y suis mis également, pour essayer de battre mon ordinateur. Comme je suis quasiment novice à ce jeu, évidemment, je n’ai pas gagné ! Et ça va à l’encontre d’à peu près toute logique propre aux échecs, du coup, cela ne m’aide guère, au contraire !

J’ai proposé à CookingCat de nous inscrire dans un cercle de Go, elle m’a regardé avec de drôles d’yeux et ne comprend pas qu’on puisse rester des heures devant un plateau… Pfff…

DiablotinGo

Après tout ça, il me restait néanmoins assez de temps pour regarder les épisodes 10.5 et 10.6 de X-Files, et je peux vous annoncer que la fin de 10.6 laisse présager un 11.1, ou alors je ne m’y connais pas ! Pour achever en beauté la série, la fin de 10.5 aurait d’ailleurs très bien convenu, avec un instant de sérénité dans le pré/jardin jamais rencontré à dire vrai dans cette série. Au demeurant, les deux épisodes étaient très bons, et on a même découvert les deux agents qui, potentiellement, succéderont à Mulder et Scully lorsqu’ils partiront en retraite vers 15.5 ou 15.6 !

Nouvelle victoire pour l’IA

Ce matin, tôt, on pouvait suivre le match tant attendu entre AlphaGo, intelligence artificielle capable de calculs complexes et dotée d’une mémoire vertigineuse, et Lee Sedol, considéré comme l’un des plus forts joueurs du monde au 21ème siècle, et qui avait annoncé que dans ce match constitué de 5 manches, il envisageait de pouvoir gagner 5-0 assez facilement.

LSedolGoEt bien  c’est raté : il vient de perdre la première manche, au terme d’une fort belle partie, que vous pouvez retrouver intégralement en lignele début est un peu haché, mais toute la fin fonctionne très bien, les commentaires par un grand professionnel du jeu aident à comprendre les enjeux et sont tout-à-fait faciles à comprendre, même pour un néophyte-. Esthétiquement parlant, le plateau, en fin de partie, était très beau à observer et le champion humain s’est dit à la fois surpris du niveau de jeu de la machine –qui a, semble-t-il, accompli d’énormes progrès en quelques mois– et très déçu de sa défaite ! La suite demain matin, même heure –5 heures, heure française-.

Et puisqu’on parle de GO, mon intelligence, qui fonctionne par analogie, me conduit à vous proposer ce petit extrait…

Playlist éminemment classique

Après une journée marquée par de jolis bouchons –ce matin, à cause de la petite giboulée de neige, ce soir pour cause d’engorgement traditionnel à l’heure envisagée-, qui ne sont que des préludes de ceux qui m’attendront vraisemblablement demain –grève des trains et des transports en commun-, une petite playlist très classico-classique est tout-à-fait bienvenue ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08032016

Le Schumann de Nikolaus Harnoncourt, disparu dimanche –2016 : funeste année pour les musiciens !– est très différent du Schumann romantique que l’on a l’habitude d’entendre !

Playlist « Un dimanche matin à l’opéra »

WagnerMeistersinger1956Le titre de la notule rend  tout-à-fait justice à l’écoute de ce matin : certes, un seul album, mais d’une oeuvre majeure du répertoire, et qui dure environ 4h30 ! Il s’agit de l’opéra le plus joyeux de Wagner, d’une puissance jubilatoire assez unique chez lui, dont l’argument même à la fois une histoire d’amour complexe et un concours de chant dans le Nuremberg médiéval.

Longtemps inaccessible difficilement accessible, la version écoutée ce jour reste assez délicate à appréhender pour les oreilles les moins exercées : ça souffle, ça sature ponctuellement, ça crachouille parfois, et la perspective sonore est très variable par moment. Bref, c’est un concert très moyennement enregistré, et ancien, puisqu’il porte désormais allègrement ses 60 ans !

HotterMAIS : il permet d’entendre le plus grand Hans Sachs du vingtième siècle, qui n’a jamais été approché par personne : il y a d’autres grands interprètes de ce rôle, mais aucun n’est aussi complet que l’illustre Hans Hotterla voix somptueuse, puissante, le poids des mots et de la mélancolie inhérente au personnage, la tendresse et l’autorité : tout y est– , remarquablement bien entouré qui plus est.
Pour les amateurs, il existe un autre témoignage génial du chanteur dans le rôle, en 1949, lors de la réouverture de l’Opéra de Münich, sous la direction d’Eugen Jochum, mais il y paraît plus éprouvé à la fin –le verbe reste d’une hauteur de vue impressionnante, l’émotion y est parfois encore plus palpable, mais le chant est parfois entaché de problèmes de souffle, Hans Hotter ayant été confronté tout au long de sa carrière à un asthme allergique qui pouvait le handicaper-.

Evidemment, il est difficile de recommander l’écoute de cet album à des néophytes du fait d’une prise de son aussi aléatoire, mais les amateurs de l’oeuvre qui ne l’ont pas encore entendue dans cette version remarquable peuvent s’y précipiter les yeux fermés et les oreilles grand’ouvertes !

En extrait, la fin de l’opéra, avec le monologue final de Hans Sachs –éprouvant pour un chanteur après plus de quatre heures de représentation, et difficile à chanter, puisqu’on passe du murmure aux éclats et qu’il faut échapper au « parlando » que l’on entend assez souvent dans ce passage– suivi des choeurs d’allégresse. Play it loud !

Enfin, une petite vidéo où le chanteur, à presque 90 ans, revient sur le rôle qui marqua sans doute le plus sa carrière, et qu’il marqua plus qu’aucun autre au vingtième siècle –le Wotan du Ring, de Wagner, rôle qu’il inscrivit à son répertoire pendant près de quarante ans : une longévité exceptionnelle !-. C’est assez court, plein d’enseignements et c’est même traduit en français !

Playlist de presque neuf et d’ancien

Hier, pour donner un peu de couleur à la grisaille du ciel, j’ai concocté une plalylist assez peu harmonieuse de prime abord, mais finalement très agréable, mêlant des enregistrements plutôt anciens  et des choses presque très récente selon mes standards personnels. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist05032016

A priori, il n’est pas excessivement utile de présenter Jasha HEIFETZ, l’empereur-ou le pape, c’est selon…– des violonistes, considéré par beaucoup comme le plus grand violoniste du 20ème siècle et le plus important depuis Paganini.
L’homme reste un mystère, il ne se livrait guère et ne souriait jamais en public. Il mourut richissime –il touchait des cachets exorbitants, et exigeait et obtenait, au minimum, le double de ses partenaires les plus prestigieux-, même s’il arrêta sa carrière assez tôt, et enregistra beaucoup : ses disques restent largement accessibles et sont autant de leçon de style –un archet phénoménal, un vibrato ultra-rapide, une justesse confondante, une grande précision rythmique dans des tempi généralement très vifs-, même si on peut souvent préférer des versions d’autres violonistes. Ce petit extrait permettra de vous faire une idée de la chose…

Plages infinies !

The CookingCat a enfin pu poser ses dates de congés d’été ! Il était temps ! Et du coup, nous avons pu chercher et trouver un gîte pour nos vacances à venir ! A nous les plages infinies !

Bon, ce n’est pas pour tout de suite, loin de là, mais la perspective est réjouissante malgré tout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

PlagePrepaVac

De l’angoisse au burlesque

XFilesS10Suite, hier soir, des aventures des fameux « special agents » des dossiers non classés du FBI, Fox Mulder & Dana Scully. Leur retour, la semaine dernière, permettait de reposer un cadre et un esprit, au-delà d’un contenu très allusif, format d’une série oblige : 48 minutes pour résumer 9 saison, c’est court !  –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand le look des deux acteurs, une quinzaine d’années après-.

Hier soir, donc, on est passé, l’espace d’un moment, de l’angoisse au burlesque, dans un premier épisode qui échappait à la parodie en se réfugiant dans l’autodérision : c’est très réussi dans son genre ! Quant au second épisode, il permettait de retrouver tous les codes de cette série mythique : décors soignés et glauques, éclairages sombres et jeux des lampes-torches, dont les rayons croisés formaient un amusant X, justement : rien n’a été laissé au hasard dans la mise en scène, toujours aussi méticuleuse. La bande-son demeure toujours soignée également.

Abordé avec un regard bienveillant et indulgent, ça reste tout-à-fait bien, et j’attends la fin de cette courte saison, programmée pour la semaine prochaine, avec autant d’impatience !