Dimanche matin à l’opéra -encore…-

Une nouvelle -assez courte- matinée à l’opéra en ce dimanche très printanier, en compagnie de Wagner, pour ce qui constitue son « premier opéra officiel » -il en avait « renié » quatre autres auparavant- : « Der fliegende Holländer », ou « Le vaisseau fantôme » dans sa traduction française et dans une version un peu ancienne qui fait partie des premières enregistrées : celle de Ferenc Fricsay, sortie en 1953 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’avais, il y a dix ans presque jour pour jour, emmené TheCookingCat voir et entendre l’oeuvre à l’opéra national du Rhin -c’était très bien malgré une mise en scène un peu abstruse-, elle s’était montrée assez peu réceptive à cette oeuvre pourtant assez facile d’accès.

–A partir d’ici, les * correspondent à l’appréciation tout-à-fait subjective et personnelle des versions citées.–

Etonnamment –ou pas ?-, c’est une oeuvre dont je ne possède en discothèque quasiment que des versions anciennes, à part celles de Böhm ***, avec Thomas Stewart –1971– et de Karajan *** avec José Van Dam-1983– dans le volumineux coffret EMI consacré à ses enregistrement lyriques.

Trônent donc sur mes étagères :
Clemens Krauss –1944, live de radio-, version princeps qui donne à entendre le Hollandais définitif de Hans Hotter encore presque juvénile et déjà pleinement investi dans le rôle ***** ;
Fritz Busch, exilé en Argentine, avec Alexander Kipnis, en 1948 –version qui peine à émerger du brouillard sonore, et où Kipnis, lointain, a priori en petite forme et un peu avancé en âge, n’est pas à la hauteur de sa réputation* ;
Fritz Reiner, live au Met de New York en 1950 –avec, une fois encore Hans Hotter aussi génial qu’en 1944 et brûlant les planches et Astrid Varnay, qui se hisse à la hauteur du Hollandais ***** ;
le très rare en enregistrement de Wilhelm Schüchter à Hambourg –live de radio, 1951-, toujours avec Hans Hotter, moins en voix, plus nasal que dans les deux versions précédentes**** ;
et, enfin, Joseph Keilberth à Bayreuth avec Hermann Uhde –alternative crédible à Hotter pour l’incarnation de ce rôle– et Varnay en 1955 *****.

La version de ce jour **** s’inscrit dans une optique très différente de celles qui furent enregistrées durant la même période : Ferenc Fricsay opte pour une lecture plus légère et incisive, l’orchestre est plus proche des opéras de Weber ou Marschner que des opéras ultérieurs de Wagner. Josef Metternich, qui chante le Hollandais, a une voix infiniment plus légère et moins charpentée que celle de Hotter, qui convient tout-à-fait bien cependant à la vision du chef. Tous les autres chanteurs sont excellents et cette version, avec son approche singulière, propose en définitive beaucoup de plaisir.

Qui se souvient de la disquette ?

Les 40 ans du Mac sont l’occasion de publier, ici ou , toute une série d’articles plus ou moins nostalgiques pour les quinquagénaires qui ont connu ces temps lointains de l’émergence de « l’informatique ».
Aujourd’hui, le regard est porté sur la disquette, qui connut son heure de gloire durant les années 80 et 90, avant qu’un certain Steve Jobs décide d’en supprimer le lecteur lors de l’annonce du tout premier iMac, en 1998. Progressivement, la disquette fut remplacée par la clé USB.

Avec dans le meilleur des cas, une capacité de stockage limitée à 1,44 Mo (!!!), la disquette s’avèrerait évidement totalement dépassée de nos jours, où l’unité de bas semble être le Go… Pourtant, pendant longtemps, les logiciels vendus en boîte étaient inscrits sur un nombre plus ou moins élevé de disquettes que l’on insérait, l’une après l’autre –la création d’un jeu de sauvegarde était par ailleurs un processus relativement long et fastidieux…-, dans le lecteur afin d’installer une application. Ainsi, MacOS 8 était-il livré dans une boîte comprenant une vingtaine de disquettes -pour ma part, j’avais une version sur CD Rom, autre support désormais disparu…-.

Playlist « Cadeaux de Noel… », 1ère partie

Cette année, sous le sapin, les nains et leur soeur avaient déposé de quoi alimenter le cadeau qu’ils m’avaient offert lors du Noël précédent, et que j’avais commencé à modifier quelques mois plus tard. Je suis d’ailleurs en train d’envisager une autre source de modification à peu de frais –un couvre-plateau en liège pour remplacer celui en feutrine qui s’accroche assez systématiquement lorsqu’on enlève un disque sous l’effet de l’électricité statique-, il faut que je mesure l’épaisseur qui me sera nécessaire –a priori entre 1 et 2 mm-. J’en profite aujourd’hui, et si rien ne m’est inconnu, tout convient fort bien à mes oreilles délicates. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces LP sont très bien pressés, et trois d’entre eux sont en 180 grammes. Trésor de Janvier a préféré l’album de Lou Reed, parce que le disque, « trop classe » selon elle, est blanc…

Les choses se précisent…

Ce soir, en rentrant, j’ai trouvé dans ma boîte à mail le courrier que vous pouvez découvrir en cliquant sur l’imagette pour la voir en plus grand.

Petit moment d’angoisse avant de découvrir le contenu des 9 pages de calcul reconstituant ma carrière… et, finalement, à quelques euros près, le calcul effectué par le service des retraites de l’État correspond aux projections les plus optimistes que j’avais envisagées en tenant compte des nouvelles modalités liées à la réforme des retraites votée l’an dernier : excellente nouvelle !

Pour l’instant, j’en suis encore à compter les mois, puis, dans quelques temps, une fois la majorité des taches que je me suis fixées avant l’été accomplies, je compterai les semaines, avant de commencer enfin le compte à rebours des jours qui me restent à travailler, au retour des congés d’été : ce seront mes dernières vacances d’actif !

Ensuite, je sombrerai dans l’oisiveté !

Oh P… ! Dix ans !

Ce blog a dix ans (et un mois) cette année ! Après en avoir développé un premier, assez schématique encore, il y a 20 ans, soit à peu près aux prémices des blogs, puis un deuxième beaucoup plus élaboré grâce à Rapidweaver quelques années plus tard, et qui a subsisté plusieurs années, celui-ci a connu plusieurs versions et est passé par différentes applications plus ou moins performantes avant de trouver, il y a environ cinq ans, la forme que vous connaissez actuellement, et qui me convient suffisamment pour ne pas avoir envie d’en changer –jusquà maintenant…– !

Ce blog a dix ans, donc, et compte 1878 notules –avant celle-ci– et ± 2600 commentaires validés, ce qui est peu quand on sait que le filtre anti-spam en a stoppé plus de 50 000.

Quant à savoir si c’est reparti pour dix ans, c’est une autre histoire !

Playlist « Vieilles retrouvailles, encore… »

Je retrouve avec plaisir ces disques, témoignages d’oeuvres connues par coeur, mais que je n’avais plus écoutées depuis lustres dans ces versions, pourtant fort belles, mais assez rapidement supplantées par d’autres encore plus à mon goût ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je m’explique : lorsque j’ai acheté ce coffret, à peu près au moment de sa parution –les notes de pochette disent 1987, je pensais que l’achat était un peu plus tardif-, les séries dites « économiques » n’existaient pas encore, et un tel coffret représentait une somme conséquente pour moi, à l’époque –de l’ordre de 350 à 400 francs soit environ une centaine d’euros en équivalent pouvoir d’achat 2023-. Néanmoins, le contenu justifiait son achat, d’autant qu’il s’agissait alors de la première intégrale CD de ces oeuvres sur mes étagères : j’avais eu en cadeau d’anniversaire, vers 9-10 ans, un coffret LP de ces concertos dont le pianiste était Brendel, sous étiquette Vox Turnabout, de qualité très variable, les orchestres n’étant pas tous fameux…-.

Bref, j’ai beaucoup écouté ce coffret, puis quand sont parues les première séries économiques, à partir de 1988, je me suis tourné vers des versions que j’aimais d’avantage –première intégrale Gilels, première intégrale Kempff…-.
A la réécoute, ce coffret est quand même tout-à-fait remarquable : excellent tout jeune pianiste, Leon Fleisher, prometteur mais trop tôt disparu des radars pour raisons de santé et un chef, George Szell –un tyran à grosses lunettes très efficace mais pas très rigolo…– moins raide que dans l’intégrale qu’il enregistra une dizaine d’années plus tard avec Gilels. Etonnamment, ce premier remastering est très bien réalisé, alors que très souvent, les premières rééditions chez CBS étaient très moyennes, à l’instar des pressages européens des LP de cette firme, fort médiocres dans mon souvenir, tout au moins pour la branche classique du label.

Bref, le week-end démarre bien !

Playlist « Pas collector, mais presque ! »

Au tout début de l’ère du disque Compact, soit dans la première moitié des années 80, Archiv Produktion, branche de Deutsche Grammophon spécialisée en « musiques anciennes », publia une collection anthologique de coffrets argentés relativement onéreux consacrée à Johann Sebastian Bach, assez sobrement intitulée JS Bach Compact Disc Edition, dans l’optique de célébrer le tricentenaire de sa naissance. Parmi ces coffrets figurait celui que j’écoute aujourd’hui, le seul de cette édition pour lequel je m’étais saigné pour me l’offrir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’époque, les interprétations de Ton Koopman à l’orgue et de Trevor Pinnock au clavecin étaient considérées comme presqu’avant-gardiste et ces deux artistes commençaient à être reconnus des mélomanes, d’autant qu’ils avaient signé auprès de la firme la plus prestigieuse dans le domaine de la musique baroque. Comme je ne suis revenu que très rarement à ce coffret, et pas dans la dernière décennie, ni peut-être dans la précédente, j’ai voulu réentendre ce qu’il en était, quarante ans, voire plus –les pièces pour clavecin ont été enregistrées pour la plupart en 1979-, plus tard.

Ayant relativement peu de points de comparaison –ma discothèque est relativement pauvre concernant Bach, et je n’aime réellement beaucoup que les Variations Goldberg et l’Art de la fugue, et dans une moindre mesure les Passions ; je ne connais que plus ou moins bien le reste de son imposante production, quasiment pas ses cantates, qui m’ennuient profondément…-, j’ai beaucoup apprécié les quelques pièces pour orgue entendues ce jour -la fameuse Toccata et fugue BWV 565, évidemment, le non moins fameuse Passacaille BWV 582 et les 6 Chorals « Schübler ». Ton Koopman y est un organiste inventif -quelques ornementations,-, vif, vivant et précis.
Les mêmes qualificatifs s’appliquent à Trevor Pinnock, qui retrouve ici -Concerto italien BWV 971 ; Ouverture française BVW 831 ; Toccata BWV 913 ; Fantaisie chromatique et fugue BWV 903- la même verve que dans ses somptueuses Variations Goldberg, enregistrées à peu près à la même époque.

D’heureuses retrouvailles, donc !

1924-2024 : cent ans de droit local en Alsace-Moselle

Cent ans après son introduction, le droit local d’Alsace et de Moselle fait partie désormais de la « légalité républicaine ».
En effet, la position particulière du droit local au regard de la Constitution a été confirmée, le 5 août 2011, par une décision du Conseil constitutionnel, qui a considéré –article 4 de la décision– que le maintien du droit local correspond à un « principe fondamental reconnu par les lois de la République ».
En statuant ainsi, le Conseil constitutionnel a décidé que la législation républicaine a consacré le principe selon lequel, du point de vue du droit constitutionnel, « tant qu’elles n’ont pas été remplacées par les dispositions de droit commun, les dispositions particulières aux départements du Bas Rhin, du Haut Rhin et de la Moselle peuvent demeurer en vigueur ».
Ainsi, le Conseil constitutionnel a reconnu la compatibilité de principe du droit local avec la Constitution.
Pour tout savoir sur le droit local alsacien-mosellan, désormais centenaire, ce remarquable guide vous éclairera parfaitement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Et, pour en comprendre certains tenants et aboutissants, je vous renvoie à de synthétiques lectures, ici et . Bonne lecture !

2024 : une résolution chasse l’autre !

Après avoir remis de l’ordre dans le moteur du blog, voilà que, saisi d’une nouvelle bonne résolution –quelle frénésie en ce début d’année : ça ne va pas durer ! -, j’ai profité d’un peu de temps libre et d’une météo fort maussade, hier, pour mettre à jour le fichier de gestion de ma discothèque, laissé en souffrance depuis plusieurs mois –quasiment depuis le début de l’année dernière, en réalité-.
Il faut dire aussi que mes achats de disques se sont très largement restreints en 2023, ce qui a rendu l’opération moins fastidieuse qu’initialement prévu : la tache n’était pas si considérable que cela, et une petite heure m’a suffi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, il y a bien longtemps que je ne tiens plus trop de statistiques, notamment parce que le fichier Excel qui est remis à jour n’a pas encore été exporté vers ma base de données, ce qui fausse certains tris complexes. La base de données existe toujours, mais je n’ai pas encore réinstallé le logiciel qui sert à la gérer –l’excellent Claris FileMaker Pro-…
Disons donc qu’il y a, d’une part, Beethoven et d’autre part The Rolling Stones : l’un et l’autre sont très largement les mieux représentés au sein de leur catégorie respective.