Playlist cross-over

Dans un marché du disque classique assez largement sinistré –les grands « classiques » sont désormais de moins en moins enregistrés : qui a encore besoin d’une intégrale supplémentaire des symphonies de (Beethoven – Brahms – Bruckner – Mahler – Mozart – Sibelius…) ou des sonates des presque mêmes, quand le catalogue en regorge de prestigieuses ?-, les jeunes artistes qui ont envie de se faire un nom sont presque dans l’obligation d’inventer de nouveaux concepts. Parmi les jeunes pousses du piano, Alice Sara Ott est l’une des plus prometteuses : elle a commencé, toute jeune, sa carrière discographique par de belles valses et études de Chopin –en extrait à la fin du paragraphe– et Liszt, un très intéressant enregistrement de deux sonates de Beethoven, avant de se tourner vers des choses plus conceptuelles : un CD « Pictures », comprenant notamment un enregistrement en concert des « Tableaux d’une exposition » de Moussorgksy et un autre, « Scandales », accompagnée de Francesco Tristano, comportant en particulier une version pour piano à 4 mains du « Sacre du Printemps » de Stravinsky.

ASOtt_OArnaldsAujourd’hui, c’est « The Chopin Project » qui a tourné sur ma platine –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– : un genre de cross-over consacré à Chopin, où interprétations classiques et transpositions pour instruments et bruitages variés sont à l’honneur.

Alice Sara Ott y est, cette fois, accompagnée par Olafur Arnalds, multi-instrumentiste et compositeur islandais, qui a joué par ailleurs dans des groupes de metal et composé la bande-son de la très bonne série TV anglaise « Broadchurch ».

C’est agréable aux oreilles, très bien réalisé, mais loin d’être inoubliable en définitive –un petit extrait, ci-dessous, pour vous faire une idée de la chose– ! Il faut croire, cependant, que ce concept est porteur –où est-ce le joli minois de la dame ?-, puisque les ventes du CD ont vraiment cartonné !

Playlist « So british, indeed »

Juste avant la reprise, et pour finir ces congés d’hiver dans une ambiance idoine, une petite playlist typiquement anglaise, avec Elgar, Handel –anglais d’adoption-, The Small Faces et The Kinks, deux groupes très représentatifs de la vague « Mods » et du Swinging London des années 65-68, dont il ne reste pas grand-chose à Londres aujourd’hui, à dire vrai… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist 21022016

Brèves de voyage

Après 1724,6 kilomètres de voitures, quelque paires de chaussures usées sur les trottoirs anglais et quelques kilomètres supplémentaires en train, nous voici déjà de retour de notre périple anglais ! Il est temps, et Big Ben le rappelle, de procéder à un petit compte-rendu de voyage –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur la musique pour accompagner les photos…-.

BigBen18h15D’abord, il a fallu rouler à gauche, ce qui est plus étrange que difficile : il suffit de regarder au bon endroit –les voitures arrivent de droite, forcément–  aux nombreux rond-points, qui ont la particularité d’être tout petits et assez peu pratiques ! La conduite à gauche est essentiellement TRÈS pénible la nuit, un vrai festival lumineux pour le conducteur qui a son volant à gauche, puisque les phares anglais sont réglés à l’inverse des nôtres et spécifiquement pour la conduite à gauche… Quoi qu’il en soit, j’ai été assez surpris : lors de mon dernier voyage Outre-Manche qui remonte quand même à quelques années –et c’était dans le Nord-Ouest-, j’avais trouvé les Anglais très cool au volant et roulant plutôt lentement : ce n’est plus vrai, semble-t-il, du moins dans le sud de l’Angleterre, où ils aiment bien débouler à tombeau ouvert, même sur les routes très étroites qui quadrillent le Sussex. Et les places de parking sont horriblement chères ! Restaient donc les pieds et le train –très cher aussi en Angleterre, bien plus qu’en France, où les grincheux le trouvent déjà cher, remarque valable essentiellement pour le TGV… En Angleterre, le train s’apparente plus à un TER en termes de vitesse et de confort-.

On a eu du soleil et de la pluie –normal me direz-vous-, je n’ai trouvé qu’un seul disquaire à Brighton –un HMV très mal achalandé– et pas eu le temps d’en chercher un dans Londres. On a vu Buckingham Palace, la reine va bien et est toujours aussi bien gardée !

BuckinghamGard

VickyQueenLes dorures de Queen’s Park sont magnifiques, et Vicky –cliquer sur son portrait pour voir son auguste majesté en plus grand– veillait sévèrement sur nous tandis que nous déambulions sur la place. Quant aux écureuils, ils avaient disparu des parcs à notre venue, mais les corneilles sont toujours aussi sociables !

LivreSterlingLa vie est très chère dans le sud de l’Angleterre –et même : certains produits anglais y sont plus chers qu’en France, allez y comprendre quelque chose !-, et d’autant plus si on tient compte du taux de change pas favorable. Il faut compter une cinquantaine d’euros dans un restaurant convenable, pour deux personnes, sans vin évidemment. Mais on y mange plutôt mieux que dans le passé, même si l’ensemble est assez peu varié –ils aiment bien les dénominations un peu alambiquées, aussi…-.

Evidemment, quatre jours, c’est bien court, mais c’était bien quand même ! J’en ai même ramené des photos, qui sont visibles ici ou meilleure qualité– !

Vacances : filons à l’anglaise !

Départ très tôt ce matin, puisque le train nous attend aujourd’hui en tout début d’après-midi –heure creuse niveau tarifs…-, la voiture est prête pour affronter la route et ensuite : vive la conduite à gauche… Va falloir que je me réhabitue !

Le retour est –malheureusement– pour trop bientôt, et, en fin de semaine –déjà !!!-, je serai de retour avec plein de photos et de souvenirs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

VacancesAnglaises

Projet avorté

ChabrierEtoileHier soir, je suis allé voir le programme de Covent Garden, au cas où –cliquer sur l’imagette pour voir à quoi ressemble cette institution-… Malheureusement pour moi, ils y donneront, la semaine prochaine « L’étoile » d’Emmanuel Chabrier. Il s’agit d’un opéra-bouffe léger et drôle à souhait, bien dans l’esprit un peu loufoque de ce temps. –Cliquer sur l’image pour voir l’affiche de la première-.

CGOperaL’argument en est assez simple : « À chacun de ses anniversaires, le roi Ouf Ier a pour tradition d’offrir à son peuple le réjouissant spectacle de l’empalement d’un sujet rebelle. Il rencontre un colporteur, Lazuli, qui par déception amoureuse finit par donner une gifle au roi. On prépare l’exécution qui sera annulée, car selon l’astrologue la mort de l’un sera suivie par celle de l’autre, les deux étant liés par la même étoile ». L’opéra est par ailleurs en écoute intégrale sur Deezer, dans une jolie version.

Cependant, l’ayant déjà vu deux fois ici –dont une fois avec deux des trois nains, alors âgés de 11 et 14 ans, qui avaient beaucoup apprécié le spectacle, ce qui donne une idée du caractère aimable et plaisant de la chose-, et sachant que l’oeuvre réclame un « esprit français » et une diction parfaite dans notre langue –les dialogues sont d’une jolie verve et pleins de double-sens qui, justement, ne font pas toujours sens pour un non-francophone-, je ne pense pas assister à une troisième représentation… Ce serait drôle, pourtant, d’aller écouter un opéra chanté en français et de lire sur le sous-titreur les traductions anglaises 😀 !

Eventuellement, le lieu restera un attrait touristique des plus avenants !

Playlist autour du monde

C’est une playlist autour du monde que j’écoute aujourd’hui : Allemagne, Angleterre, Japon et Finlande avec petit déjeuner en Amérique… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist12022016

Le dernier album de la playlist du jour donne un petit aperçu de ce qui nous attend la semaine prochaine –et l’extrait proposé en fin de notule vous en livrera encore un peu plus : very british indeed, isn’t it ?-. Tout le CD est réellement très désirable, l’un des plus beaux consacrés à ce compositeur, par un chef original, longtemps controversé pour certaines excentricités idiosyncrasies qu’on n’entendra guère ici ! C’est tout une forme de pompe de l’Angleterre victorienne qu’on peut retrouver dans l’oeuvre du compositeur qui se révèle à vos oreilles : j’y penserai la semaine prochaine en visitant la reine  :mrgreen: !

Evidemment, les trois autres albums sont de belle tenue également, et le troisième cité est, de plus, une vraie originalité : le Japon ressenti et décrit par un finlandais, sur un argument plutôt « fantastique » –c’est Frankenstein au pays des marionnettes, ou presque…-, est à connaître 🙂 !

Réminiscences !

MannequinBoisCe matin, en passant avec Trésor-de-Janvier devant la très célèbre –au moins à l’échelle locale– papeterie dédiée aux Beaux-Arts, elle a vu le non moins célèbre un mannequin en bois présent chez tous les dessinateurs. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, elle m’a demandé à quoi pouvait bien servir ce drôle de jouet tout déshabillé. Je lui ai donc expliqué que ce n’était pas un jouet, mais un outil de travail qui servait aux dessinateurs pour esquisser les personnages, et notamment leurs mouvements, ce à quoi elle me répondit « Ah oui ! C’est comme mes bonhommes sur l’ordinateur, quand je rajoute des images ! ».

Immanquablement, cela m’a rappelé ces horribles silhouettes « Beans », inventées par Microsoft au même moment que la fonte « Comic Sans », tristement célèbre : ensemble, ils sont ruiné la plupart des affichettes associatives –et parfois « professionnelles » – de la fin des années 90, qui en devenaient stéréotypées et affreusement laides… Idem pour les « pauvres points » de la période ! Toute une génération de graphistes les a maudits !

Il y a des souvenirs qu’ii est préférable d’oublier…

Playlist d’avant le départ

Alors que diverses dispositions pour notre tout prochain départ Outre-Manche se concrétisent tout doucement –papiers en règle, repérage du trajet à suivre là-bas, vérification du taux de change et de la météo locale, aussi pire que celle qui sévit ici : achat de parapluie en perspective…-, une petite playlist sans ordre ni méthode a accompagné, et au-delà, ces quelques préparatifs. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist10022016

Je n’avais plus écouté Cheap Thrills depuis des lustres, pas sur que je le réécoute dans des délais moindres à l’avenir…

Playlist de grand vent

Avec la mini-tempête qui souffle en ce moment, le premier CD de la playlist de ce jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– était tout-à-fait prémonitoire : ça débute en effet sur une mer déchaînée, avec vagues déferlantes et avis de grand vent !

Playlist09022016

Ça continue avec un des plus beaux albums des 90’s, pas forcément très connu, et pourtant, la chanteuse de ce groupe est française –et très jolie-. Une pop fraîche, douce et intimiste, très agréable à écouter –vous pourrez en juger par vous-même avec le petit extrait proposé ci-dessous : tout le reste de l’album est à l’avenant-. Le premier album de Thiéfaine est gentiment loufoque et supporte fort bien ses presque 40 ans, et on ne présente plus « The Wall » des Pink Floyd, sans doute le dernier grand disque du groupe.

FondEcranNotuleComme il faisait très moche, j’ai mis des couleurs sur le fond de la page, le gris de la météo étant suffisamment gris pour ne pas en rajouter par ailleurs  😀  ! Il faut malheureusement un &cran large pour voir ce que cela peut donner…

Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

Playlist en bleu-blanc-rouge

C’était hier, et la météo était médiocre ! Elle ne s’est pas améliorée aujourd’hui, cela dit ! Sur ma lancée des écoutes consacrées à Erik Satie en début de semaine, j’ai prolongé cette ambiance avec cette playlist très agréable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist07022016

Beaucoup de Ravel, donc, et un peu de Debussy, que j’apprécie moins que son presque contemporain. En écoutant les deux albums de Pascal Rogé, je me suis demandé pourquoi cet excellent pianiste menait une carrière médiatique aussi confidentielle : c’est, à mon avis, très supérieur, dans ce répertoire, à la star des pianistes français du moment…
Le disque de Karajan a fait un triomphe en Angleterre et en Allemagne –et continue à y jouir d’une réputation fort enviable-. C’est moins la cas en France, semble-t-il, où l’on semble préférer une « ligne plus claire ». C’est en tout cas d’une beauté de lignes et de timbres assez remarquable !