Playlist post-«Mêmes causes, mêmes effets»…

Les mêmes causes que celles exposées dans ma dernière notule produisant exactement les mêmes effets, je n’ai pas glissé la moindre note de musique entre mes oreilles de toute la semaine ! Et, phénomène exceptionnel, je me suis levé vers 08:00 ce matin, ce qui ne m ‘arrive quasiment jamais, étant adepte des levers à l’heure où l’aube pointe… Les temps à venir seront un peu plus calmes…

Du coup, je me rattrape ce week-end, en commençant par une playlist 80’s d’accès très facile et riche en souvenirs d’adolescence ou de jeune adulte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Inutile de détailler les albums qui composent cette playlist, tous ces groupes sont archi-connus et ont, dans une certaine mesure, trusté le plus hautes places dans les charts de l’époque. Vous ne trouverez pas, cependant, le live de XTC -absolument excellent- dans la discographie officielle du groupe, il s’agit du témoignage d’un très bon et très tonique concert enregistré sous le manteau… Je vous en propose un extrait en prime : l’un des sommets des 80’s, de l’avis de mes oreilles !

Playlist intelligente et sexy

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist est, en effet, intelligente et sexy, à l’image de son dernier album « Mode », de l’excellent et trop oublié groupe lyonnais Starshooter, combo post-punk qui s’orienta vers des genres plus diversifiés sans jamais renier son énergie, un bel instinct mélodique et des paroles résolument orientées « jeune public », mais sans brader leur qualité et, surtout, leur enthousiasme.

On retrouve cette même veine mélodique joyeuse et colorée dans le superbe « Kimono My House » de Sparks, autres groupe un peu oublié de nos jours : voix haut perchée du chanteur, guitares et claviers mélodiques à foison, rythmes enjoués, textes drolatiques : à mes oreilles, l’un des meilleurs albums des 70’s d’avant la vague punk / new wave, tout simplement ! 

Les deux autres albums qui constituent cette playlist sot chacun très bons dans leur genre : Rock FM pour Pat Benatar, avec, notamment, une chouette reprise du Wuthering Heights de Kate Bush; Trip Hop électronique pour Massive Attack, un genre que je prise assez peu généralement, mais que je goûte avec plaisir dans cet album très réussi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist avec un G

Comme à chaque fois que j’ai peu de temps pour bâtir une playlist –les grèves du jour ont entraîné des conditions de circulation un peu compliquées pour rentrer, ce soir-, c’est une playlist alphabétique à laquelle je m’adonne pour cette soirée, consacrée à des albums commençant par la lettre G. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Premier objectif : ne pas glisser dans cette liste un seul des nombreux « Greatest Hits » jalonnant ma discothèque : ce serait un peu trop facile… Il en résulte une playlist a priori disparate, allant de classiques du rock à des choses beaucoup plus actuelles, mais un peu oubliées…

Ça commence donc avec un excellent album live officieux des Rolling Stones, « Get Your Leeds longs Out », enregistré lors de leur tournée d’adieu à l’Angleterre, précédant leur exil fiscal –escroqués par leurs manager, les membres du groupe n’avaient plus de quoi payer leurs impôts : c’était en 1971, bien avant qu’ils deviennent richissimes ! -. La setlist est plaisante, les musiciens jouent de manière un peu plus apaisée que lors de la tournée US précédente, dont est issu le non moins excellent et beaucoup plus célèbre, car officiel, Get Yer Ya Ya’s Out. Selon Bill Wyman, leur ex-bassiste et mémorialiste du groupe, les prestations étaient très variables d’un soir à l’autre –soucis d’intendance technique, scènes trop petites, cf. image ci-dessous…-, mais celle de Leeds s’inscrit au sommet.

C’est un autre album des Rolling Stones, « Goat’s Head Soup », qui vient clôre ma playlist. Enregistré en 1973, il s’agit d’un disque qui a moins divisé la critique de l’époque que son prédécesseur, « Exile On Main Street », mais dont la renommée posthume est désormais moins grande. Personnellement, j’en aime beaucoup quelques titres, dont l’extrait proposé en fin de notule –avec un très bon solo de guitare wah-wah de Mick Taylor à la fin-, les autres m’apparaissant moins essentiels. Grâce à l’archi-connu et langoureux « Angie », le disque se vendit très bien !

L’album des Sparks, « Gratuitous Sax And Senseless Violins » –1994– vient presqu’ici en seconde chance, je n’ai pas vraiment accroché à son contenu jusqu’à ce jour. C’est une ode au bizarre sur fond de musique très rythmée et très synthétique / électronique, sur laquelle la très bonne voix du chanteur vient se poser presque comme par accident.

Enfin, le second album de Fischer-Z, « Going Deaf For A Living » –1980– est sans doute moins efficace que leur troisième, mais reste très agréable aux oreilles, sans point faible à défaut de hit majeur !

Playlist avec un C

Les journées laborieuses passées à circuler beaucoup sont peu propices à mûre réflexion pour choisir tranquillement une playlist longuement mitonnée… Les playlist alphabétiques entamées précédemment restent une solution commode pour faire rapidement la joie de mes oreilles rapidement et efficacement.
Celle du jour est logiquement consacrée à des albums dont le titre commence par la lettre C et couvre une petite période s’écoulant entre 1979 et 2007. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De manière un peu plus détaillée, on trouve donc :

Jacques Higelin – Champagne pour tout le monde. 1979. La chanson-titre « Champagne » fut l’un de ses plus gros succès, le reste est assez oubliable à mon goût…

Neil Young – Chrome Dreams. II 2007. Il s’agit-là de la date de parution officielle de l’album, mais certaines chansons sont bien  plus anciennes –notamment l’extraordinaire « Ordinary people », un de ses titres les plus époustouflants; 18:33 de musique assez torturée supportant l’un de ses meilleurs textes- et ont été écrites pour faire suite à l’album « Chrome Dreams », prévu en 1977 mais jamais édité depuis cette date !

The Feelies. Crazy Rhythms. 1980. Une musique « pop-rock after-punk » fraîche et nerveuse, portée par des guitares claires et acérées, sur des rythmes tribaux ! A priori, un drôle de mélange ! Mais c’est très efficace et absolument vivifiant pour entamer une soirée joyeusement !

Joy Division. Closer. 1980. Evidemment, ce second et dernier album du groupe est beaucoup plus sombre que celui des Feelies, comme vous pourrez l’entendre dans l’extrait ci-dessous… A la date de sa sortie, Ian Curtis n’était déjà plus de ce monde, et le groupe s’était reformé sous le nom de New Order, s’orientant progressivement vers d’autres horizons musicaux. Selon moi, l’album le plus profondément sombre et désespéré de l’histoire de la pop-music avec « Pornography », de The Cure.

Playlist « Post-débat – retour en adolescence »

Hier soir, il y avait un truc à la télé qu’ils avaient appelé « Grand débat », et dont je n’ai vu que la fin. L’ensemble consistait en une suite de monologues au format twitter : parole contrainte, peu de temps pour exposer des idées, encore moins pour les développer, et, donc, nécessité d’émettre des formules-chocs de préférence –désormais, on dit des « punchlines »-… Pas édifiant, mais pas éclairant non plus , pour ceux, nombreux paraît-il, qui auraient encore besoin d’être éclairés -ce qui n’est pas mon cas, mon choix est déjà fait depuis un moment…-. En même temps, rien que l’affiche proposée laissait envisager l’austérité un peu bancale de ce « débat ».

Ça m’a quand même rappelé qu’avant, l’exercice était limité au seul second tour, et, depuis l’adolescence, j’ai vu a avec plus ou moins d’intérêt –les noms sont cités dans l’ordre alphabétique– : Giscard – Mitterrand 1981, Chirac – Mitterrand 1988, Chirac – Jospin 1995, et Hollande – Sarkozy 2012. En 2002, il n’y eut point de « duel télévisé » et j’avais zappé Royal – Sarkozy en 2007, n’attendant à peu rien ni de l’une, ni de l’autre !

Ce retour vers l’adolescence m’a conduit à me tourner, ce soir, vers une playlist de ce que j’écoutais « en ce temps-là ». –Cliquer sur ‘image pour la voir en plus grand-.

Des choses qui connurent un modeste succès mais presqu’oubliées désormais –The Lords of the new church– de l’absolument déjanté Stiv Bator-; mais également un groupe anglais qui ne perça pas complètement dans son pays d’origine mais connut un succès d’estime dans les pays du nord de l’Europe –Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Suède notamment– : Fischer-Z, une espèce de new wave énervée et assez engagée, mais mélodieuse, avec d’excellentes lignes de basse –cf. l’extrait ci-dessous-; enfin, le premier album d’AC/DC est passé à la postérité, notamment pour « It’s a long way to the top », sans doute le seul morceau connu de gros blues rock proposant des cornemuses !