Playlist « Souvenirs mémorables »

A l’ordre du jour de cette journée pluvieuse et maussade, redonnons des couleurs au gris du ciel avec une petite playlist d’albums enregistrés en concert, peu ou prou à l’époque où, durant la fin de mes années collèges et durant mes années lycées, j’ai assisté aux concerts de ces groupes –pour AC/DC, l’album date de la tournée précédente, encore avec Bon Scott-.

Supertramp – Strasbourg, 21 novembre 1979
AC/DC – Strasbourg, 13 décembre 1980
The Rolling Stones – Paris, 13 juin 1982
The Real Kids – Paris, 02 février 1983
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Playlist « Power Pop énergisante »

Pour affronter les rigueurs à venir de mon agenda et celles non moindres de la météo actuelle –Que d’eau !  comme disait l’autre…– et dans l’attente de ma Visio-conférence quotidienne, j’ai entamé une playlist revivifiante consacrée à un combo un peu oublié désormais, mais extrêmement efficace, venu de Boston et qui connut son heure de gloire, en France, au début des années 80 : The Real Kids, dont je thésaurise chaque album –sept d’entre eux sont présents dans ma discothèque, et ils sont actuellement presque tous très difficiles à trouver à prix raisonnables…– et qui reste l’un de mes plus exceptionnels souvenir de concert en 1983 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Au début des années 80, le groupe signa avec le label français New Rose –un excellent label de Rock alternatif– et les deux premiers albums affichés datent de cette période bénie : le premier est composé de leur premier album studio « Outta Place » et de leur brillantissime album live « All Kindsa Jerks Live » –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-, enregistré, devant un public déchaîné, au Bataclan de Paris en février 1983, souvenir personnel mémorable. « Hit You Hard » et sa pochette LP faite de lettres découpées, est tout aussi excellent, même si l’énergie du groupe est moins apparente, malgré l’efficacité des compositions, du fait d’une production presque trop léchée !

Enfin, j’ai trouvé il ya quelques années, presque par hasard, le très « roots » « Shake Outta Control », paru aussi tardivement qu’en 2014 avec une formation renouvelée, alors que je pensais le groupe dissous depuis longtemps suite au décès de l’excellent bassiste initial, Allen « Alpo » Paulino.

The Real Kids, c’est d’abord John Felice, ex Ramones-roadie, âme du groupe, compositeur, chanteur passable mais expressif et bon guitariste; c’est un batteur qui speede l’ensemble par des relances incessantes, un excellent bassiste et un second guitariste qui n’est pas en bois lui non plus. Une pop fraîche et virile, très entraînante, mâtinée d’un rock très énergiquement joué : l’ensemble est remarquablement vivifiant, mais du fait de ses excès, le groupe n’atteignit jamais totalement la notoriété qu’il aurait pu connaître. 


Triptyque -musical-

Ce matin, une playlist pleine de bonne humeur résonne dans toute la maison, grâce à la « Power pop » rageuse des Real Kids, ce groupe bostonien un peu maudit, qui connut un joli succès en france au début des années 80, et commit l’un des tout meilleurs album live, « All Kinda Jerks » en registré au Bataclan de Paris et dont je vous ai déjà entretenu dans le passé.

Ici, on va de leur tout premier album, sorti en 1977, à leur dernier, paru en 2014 après une n-ième réformation du groupe autour de son leader, John Felice, seul membre permanent du groupe depuis ses début, sans que la formule ait jamais changé : ça ressemble à des Flamin’ Groovies survitaminés alla Stooges, c’est joyeux et simple à la fois , mais d’une efficacité redoutable, avec un groove énorme et des guitares furieuses et sans fioriture qui partent dans tous les sens ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces albums sont disponibles très sporadiquement et à des tarifs généralement prohibitifs sous diverses étiquettes. Mais vous pouvez écouter une partie de la production du groupe en ligne ici : ça mérite un large coup d’oreille pour préparer le printemps !

Playlist « Mes années collège »

Suite à la lecture de cette notule de Sardequin, allez savoir pourquoi –il faudra aller dans les commentaires pitre comprendre ma logique…-, je me suis fabriqué une playlist « année collège », constituée d’albums que j’écoutais soit à la fin de ma période de collégien, soit au début de mes années de lycéen. Ce qui, évidemment, ne me rajeunit pas.

A l’époque, ces disques faisaient vaguement partie d’une culture « underground » et échappaient assez largement au « grand répertoire » de nombreux collégiens ou lycéens de l’époque, mais, avec quelques acolytes, ils faisaient parfaitement notre bonheur ! –Cliquer sur l »image pour la voir en plus grand-.

Belle brochette de mines patibulaires, de guitares au son saturé et d’artistes alors maudits, mais devenus « cultes » avec le temps –les trois-quarts sont morts aujourd’hui…-.
Généralement, le son va du médiocre –LAMF de Johnny Thunders & The Heartbreakers, malheureusement. En 33T, c’était abominable, le remix tardif paru pour le CD est meilleur, mais reste à peine passable– au convenable, parce que, quand même, pour la plupart, se payer un producteur, c’était un peu trop cher… Cela n’empêche en rien d’y trouver un plaisir jubilatoire et revigorant !

Playlist avec un N

Rentré raisonnablement tôt une fois n’est pas coutume, et, demain, par exemple, je rentrerai très tard, au terme d’une fort longue journée, j’ai eu tout le loisir de confectionner un e petite playlist très agréable, dont tous les albums la constituant portent un titre commençant par la lettre N. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, agréable n’est sans doute pas la meilleure définition qui convient pour « Never Mind the Bollocks », des Sex Pistols, paru en 1977. Unique album officiel du groupe, il propose donc dans les meilleures conditions de production le corpus artistique du groupe : il en existe des versions plus brutes de décoffrage –l’album des demos : « Spunk », avant remixage final, peut-être plus édifiant encore, et sans doute plus près de la réalité du « vrai son » des Sex Pistols, dont la beauté des sonorités n’était pas la vertu première– ! Néanmoins, l’énergie contenue dans ce disque, en lien avec la qualité de certaines compositions, fondées sur la simplicité efficace et des paroles parfaitement ancrées dans la réalité de l’époque en font un grand disque, à défaut d’être un beau disque. Je l’écoute rarement, mais toujours avec intérêt et plaisir.

Après ce déferlement de décibels, la « lounge pop » de Dido est tout-à-fait appropriée pour reposer les oreilles : « No Angel », sorti en 1999, est réconfortant, très agréable et bien construit : jolies mélodies, très bien arrangées, voix avenante… En outre, l’album contient le très beau « Thank You », hit remarqué à sa sortie, et qui,  près de 20 ans plus tard, reste toujours aussi efficace. Il fut « semple », plus tard, par Eminem, ce qui a encore accru sa notoriété.

En 2002, Nena, chanteuse allemande grande admiratrice des Rolling Stones, sortait une compilation, « Nena featuring Nena », de ses plus célèbres chansons, réarrangées à la sauce 2000, avec le concours d’artistes invités. Un toilettage plus ou moins discret, lui permettant de poser une voix en nette amélioration par rapport à ses jeunes années sur des mélodies joliment pop. Honnêtement, c’est assez anecdotique, mais j’aime bien de temps à autre…

« (The) New Rose Years » des Real Kidsgroupe maudit de Garage Rock, ultra-efficace et merveilleusement rêche et mélodieux-, en revanche, est tout sauf anecdotique ! Il s’agit d’un double album reprenant l’intégralité de ce magnifique groupe que furent les Real kids au début des années 80 –ils continuent, aux dernières nouvelles, à tourner, avec les mêmes chansons, mais ça n’a plus rien à voir…-, quand, lâchés par leur compagnie de disques américaine, ils émigrèrent sur le label Français New Rose, qui fit tant pour le rock alternatif au tournant des années 80 –un magnifique catalogue, avec des artistes comme Johnny Thunders ou Mink DeVille, par exemple-.
Ce double album, paru en 2003, reprend donc, en deux CD, les trois LP enregistrés pour le label français : deux studios, « Outta Place » –excellent, 1982– et « Hit You Hard » –très bien mais presque trop produit eu égard aux aspérités de la musique du groupe, 1983– et le fabuleux live enregistré le 02 février 1983 au Bataclan, « All Kindsa Jerk Live », l’un des meilleurs disques live de ma discothèque ! Un magnifique moment de Rock Music !