Découvrir Strasbourg en souriant dans son fauteuil…

La lecture de ce roman policier et philosophique permet de découvrir Strasbourg sans bouger de son fauteuil ! Et comme le roman est plutôt drôle, il devrait épisodiquement vous tirer quelques sourires appuyés ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Roman écrit par deux frères alsaciens, qui aiment leur région et en châtient donc allègrement quelques-uns des travers de ses  habitants, y compris dans leur rapports parfois complexes aux trois religions concordataires –sans jamais tomber dans l’anti-cléricalisme pourtant-, « Les tribulations d’Aloyse Traminer » propose, également, une vraie intrigue policière bien ficelée, dans laquelle le héros, séducteur invétéré, n’est pas insensible au(x) charme(s) de la commissaire » chargée d’enquêter sur les malheurs dont il est victime.
Tout cela sur fond de balade à travers les rues de Strasbourg –à lire avec une carte de la ville pour les Français de l’intérieur-.

Un excellent livre pour passer quelques heures agréables de détente estivale !

Le pourquoi du comment d’une devinette

Les cheminements de la pensée sont parfois complexes, et je vous avais annoncé dernièrement que je vous expliquerais le pourquoi du comment de la dernière devinette proposée, dont la solution a été assez rapidement trouvée.

Cela commence avec le concert Sibelius – Dvorak dont je vous entretenais ici et qui se déroulait dans une église sise Place Arnold, personnage que je connaissais assez mal et essentiellement comme juriste et professeur de droit, et à propos duquel j’ai donc voulu en savoir plus : pourquoi avait-il droit à sa place à Strasbourg ?

Il se trouve donc que Johan-Georg-Daniel ARNOLD est aussi le premier auteur recensé d’une pièce de théâtre en alsacien avec sa pièce « Le lundi de Pentecôte ». Cette comédie, écrite en vers et en langage strasbourgeois est relativement datée et compliquée, on en trouve une vieille version vernaculaire –en lecture intégrale ici– peu agréable à lire cependant, parce que les caractères assez proches du gothique –Fraktur– sont difficiles à appréhender par rapport aux écritures romanes, mais il en existe désormais une excellente traduction par d’éminents spécialistes de l’alsacien –notamment le signataire de la préface, titulaire d’une chaire d’alsacien à l’Université de Strasbourg et dont je suivis les cours en licence d’histoire il y a très longtemps…-. On trouve également, en alsacien, plusieurs versions du « Pfingsmontag » en livre électronique bien plus faciles à lire que la Fraktur allemande de l’édition originale.
Le propos de la comédie sert essentiellement à mettre en avant la langue alsacienne et ses particularités, et notamment le parler strasbourgeois, et tout ce qui les sépare du Hochdeutsch. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. A ce titre, l’ouvrage s’avère très intéressant et fort instructif.

Je comprends mieux, désormais, pourquoi Johann-Georg Daniel Arnold est une institution à Strasbourg et pourquoi il a droit à sa place, assez proche par ailleurs de la Place Goethe, dont il fut un grand ami.

Locomotion urbaine

Se déplacer en ville, c’est simple, rapide et pas cher… Soit je prends le tram et je suis dans l’hypercentre en 7’43, soit je prends le vélo et je suis dans l’hypercentre en 7 à 10 minutes, selon la fréquence de pédalage… Et en toute sécurité puisqu’il y a des pistes cyclables quasiment tout au long de ma route –sécurité assez relative tout de même, parce que certains prennent ces pistes cyclables pour des pistes de vélodrome et foncent à toute allure !-. J’ai testé également la « rue cycliste », spécialité locale : une assez longue avenue de 2,5 km. où les voitures n’ont strictement pas le droit de dépasser les vélos, sous peine d’amende assez salée : j’ai eu droit à quelques coups de klaxon intempestifs !!!

Encore fallait-il que j’aie un vélo, ce qui n’était plus le cas depuis quelques années. C’est chose réparée depuis aujourd’hui, avec ce nouvel engin –cliquer sur l »image pour la voir en plus grand-. Une paire de garde-boue, un jeu de lampes et un gros cadenas en sus, et me voilà à nouveau cycliste –jusqu’à 22 ans, le vélo fut mon seul moyen de transport…– ! La météo actuelle est tout-fait propice à l’activité, qui plus est !

Pélerinage hivernal annuel

Hier, Marché de Noël sous un beau soleil. Foule des grands jours, essai d’incursion de « Gilets Jaunes », applaudis par certains, et sifflés par beaucoup d’autres –notamment parce qu’ils ont interrompu une chorale d’enfants-, et en particulier par de nombreux touristes.

Scène surréaliste entre un groupe de « Gilets Jaunes » et des touristes anglais, qui ne comprenaient pas cette action contre l’ « Etat-Providence français, quelle chance vous avez ! », et auxquels d’autres touristes allemands ont expliqué que c’était normal, « Das ist doch Frankreich ! ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette année, la Finlande est à l’honneur, mais il y avait tant de monde que leurs chalets étaient difficilement accessible : il faudra que j’y retourne un soir de grand calme pour essayer de manger du renne avec de la confiture aux mûres de l’Arctique : il paraît que c’est fameux !

Défi de novembre et autres considérations

• News neuves de mon petit monde ! Mois assez chargé professionnellement… Météo en voie de dégradation vers l’hiver : petit matins parfois frais –mais on est encore loin des gelées matinales– et souvent humides, quelques brumes qui se dissipent assez rapidement. On a fini de totalement aménager deux pièces de l’appartement –ne manquent plus que les cimaises pour accrocher les tableaux-, au prix d’un stockage assez important dans la troisième, pas encore refaite à ce jour : il faut la repeindre du sol au plafond –mais pas besoin de refaire le parquet– et TheCookingCat envisage l’installation d’un immense dressing, dont toute une partie sera réservée à ses très –trop à mon avis– nombreuses paires de chaussures !

• Je me suis lancé un défi : écouter –plus ou moins attentivement– chaque jour de novembre une version différente des « Variations Enigma » d’Elgar, oeuvre que j’aime particulièrement et qui ne dure pas trop longtemps –autour de trente minutes, selon les versions envisagées-. A ce jour, j’ai déjà écouté les versions Toscanini, Steinberg, Jochum, Monteux, Previn, Boult, Barbirolli, Bernstein, Sinopoli et Rattle. Au programme de ce jour : la version de Slatkin, plutôt bonne dans mon souvenir.

• Réponse à la devinette d’octobre : il s’agissait d’identifier une oeuvre de Carl Orff, « De temporum fine comoedia », opéra oratorio, dans la version de sa création –1973-. Personne n’ayant trouvé la bonne solution, c’est moi qui gange le droit de la réécouter –mais pas tout de suite, je l’ai fait assez récemment, pour ne pas m’y replonger trop tôt ! – et cela me laissera du temps pour découvrir/écouter d’autres choses en sus de mon défi mensuel, et de feuilleter ce très beau livre de photos –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– offert samedi dernier par la Ville de Strasbourg, et qui traite d’n sujet dont je vous avais un peu parlé icimagnifiques clichés de l’intérieur du palais universitaire impérial, notamment, qui me rappellent de jolis souvenirs…-. 

Playlist haut-de-gamme, lectures et autres considérations

Je me suis lancé à l’assaut, ce matin, des concertos pour piano de Beethoven –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Une très belle interprétation d’un excellent pianiste russe –la critique musicale est élogieuse à son égard– magnifiquement accompagné par un chef que j’apprécie beaucoup dans Sibelius, et dont l’intégrale des symphonies de Beethoven n’avait pas laissé indifférent de très nombreux auditeurs –je suis un peu plus réservé pour ma part : c’est très bien, mais pas si sidérant que ce que j’ai pu en lire par ailleurs-. 
Nonobstant, ces concertos trouvent ici une très belle interprétation, le pianiste suscite le dialogue en permanence et l’orchestre lui répond au quart de tour –et vice-versa-. Les conditions technique sont remarquables –la meilleure version sur mes étagères, à cet égard– : un vrai bonheur !

Comme je connais ces oeuvres à près par coeur –sauf pour ce qui concerne le deuxième concerto, que j’écoute assez rarement-, cela m’a permis d’entamer la lecture, en parallèle, du très bon roman que vous découvrez sur l’imagette de droite, lecture entreprise après avoir vu la série télévisée –10 épisodes-, que j’ai bien aimée.

On y suit l’enquête d’un psychiatre –l’aliéniste, c’est lui– clone de Sherlock Holmes, affublé d’un journaliste en clone de Watson, poursuivant une sorte de clone de Jack-The-Ripper sanguinaire et dérangé  dans les bas-fonds de New York à la toute fin du 19ème siècle, avec en guest star un Teddy Roosevelt en incorruptible préfet de la police locale –ce fait est authentique-.


Lecture-détente, donc, qui vient en complément des ouvrages plus « sérieux » que vous trouverez dans la barre des menus à droite : une traduction facile à lire du Kalevala, un ouvrage sur l’Angleterre victorienne et une revue consacrée au rattachement de l’Alsace-Moselle à la France à la fin de la 1ère guerre mondiale, il y a 100 ans, très bien documentée, notamment sur les événements qui ont conduit à la mise en place d’un éphémère « Soviet de Strasbourg » –fait assez peu connu ailleurs qu’ici…-.

Nouveau particularisme local…

Les nombreux parcs adjacents à notre nouvel appartement, comme la majorité des parcs publics strasbourgeois, sont frappés d’un particularisme qui s’inscrit complètement en marge du fameux « statut local », mais n’en est pas moins, à ce jour, complètement unique pour une « grande ville » française. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est étonnamment très bien respecté, semble-t-il : la mesure a été assez peu commentée dans les médias locaux et il y a sans doute eu des râleurs, que je n’ai pas entendus, mais, lors de nos quelques balades dans deux des plus grands parcs strasbourgeois, nous n’avons pas croisé de fumeurs actifs, et ceux-ci se réunissent, en cas de besoin, autour des cendriers mis à disposition aux entrées desdits parcs.

A partir de 2019, les contrevenants seront mis à l’amende… C’est peut-être à ce moment-là que les râleurs se réveilleront !

Je passe à l’étranger -à pied- !

Traditionnellement, à cette période de l’année, nous partons observer les côtes anglaises et en profitons même, parfois, pour prendre « Le Tunnel » pour parfaire notre pratique de la conduite à gauche.

Cette année, sauf réservation de dernière minute pour un week-end un peu prolongé, ça ne devrait pas être la cas, malheureusement… Pour autant, hier, nous sommes allés à pied Outre-Rhin, à défaut de nous rendre Outre-Manche ! C’est beaucoup moins loin –pour nous– et beaucoup plus facile d’accès, il suffit d’une paire de chaussures.

Au demeurant, la passerelle est très jolie –cliquer sur le collage pour le voir en plus grand ou ici pour le télécharger en haute résolution-, et quand on atteint son sommet -altitude : une vingtaine de mètres-, la vue est assez jolie, entre Vosges, Forêt Noire et rocher de la Loreleiqu’on ne voit pas à cette distance ! -.

Arrivé de l’autre côté, on tombe, invariablement, sur un débit de tabac : à Kehl, banlieue strasbourgeoise en Allemagne –population : ± 35 000 habitants, dont un très grand nombre de résidents français : loyers nettement moins chers, absence de taxe d’habitation, activité professionnelle « frontalière »…-, on en compte au moins une cinquantaine, où on ne parle quasiment que le Français, et où la vente au kilo –voire au quintal– est une tradition très répandue !

Les pieds dans l’eau…

… et la tête dans les nuages !

Le Rhin est en situation de débordement, et nombre de ses affluents sont en crue ! Comme la pluie ne semble pas vouloir cesser de tomber, la situation pourrait encore se dégrader aujourd’hui… Ce qui ne m’arrange pas, puisque je dois circuler, cette après-midi, sur de petites routes dont certaines pourraient être barrées noyées

A Strasbourg, plus de navigation en bateaux-mouches sur l’Ill, dont le niveau est trop haut : impossible de passer sous les nombreux ponts. Et, derrière mon bureau, un canal de décharge est en voie de débordement : ça fait un raffut d’enfer tant le débit est élevé !

Heureusement, nous avons nos polder ! L’un d’entre eux vient d’être fermé –cliquer sur l’image pour lire le communiqué de la Préfecture-, afin d’éviter une crue du Rhin. Bref : on attend toujours le soleil, mais les canards vont être contents !