Prodigieux, tout simplement

A la fin des années 60, Emil Gilels, premier vainqueur du concours de la reine Elisabeth en piano -le plus prestigieux concours de piano- et premier pianiste soviétique autorisé à se produire en « Occident », ouvrait régulièrement ses concerts avec du Bach, transcrit au piano par Busoni. Des versions électrisantes, et une maîtrise de la sonorité époustouflante des mains, des doigts et des pieds (le jeu de pédales, notamment, mais également la recherche de couleurs et le travail sur les résonances). On retrouve désormais plusieurs de ces concerts en ligne, à l’initiative de son petit-fils et de la fondation Emil Gilels.
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