Musique

Une découverte !

Sparks_Kimono
Novembre est passé à toute vitesse, tant j’ai été occupé... Et, déjà, le marché de Noël s’installe, inaugurant l’entrée dans l’hiver -d’ailleurs, ça y est, depuis eux jours, il faut gratter les pare-brise !!! -

J’ai découvert il y a peu de temps cet objet aussi décalé qu’efficace -on découvre à tout âge !!! -.

Il paraît même que c’est un disque culte, et que le titre d’introduction : « This town ain’t big enough for both of us » avait atteint le sommet des charts à sa sortie -je n’en ai gardé aucun souvenir, mais il est vrai qu’à cette époque 1974-, j’écoutais peu la radio, et presque exclusivement du classique, ceci explique donc partiellement cela...-.

Je vous le recommande vivement, c’est vraiment très bien : belle production, bonne musique, efficace, fraîche et légère, et voix virtuose ! Un vrai bain de jouvence et de bonne humeur !
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Une page d'histoire

LauritzMelchior
J’ai eu droit, comme cadeaux, à des « petites choses » tout-à-fait remarquables -les imagettes vous en donnèrent une idée-que je lorgnais depuis longtemps :
WalterWien
Le plus ancien de ces enregistrements date de 1913, il a donc 100 ans, le plus récent de 1960 et les deux concernent le même artiste, qui n’est pas chef d’orchestre, mais chanteur ! C’est dire la longévité de cet artiste totalement hors-norme, qui fut le « Heldentenor » -ténor héroïque- majeur du vingtième siècle. Un souffle d’une longueur exceptionnelle, une beauté de timbre à se damner, une voix d’une solidité à toute épreuve qui lui a permis de chanter, sur toues les scènes européennes et américaine, les plus grands rôles wagnériens des centaines de fois : 223 fois Tristan (Tristan und Isolde), 183 fois Siegmund (dans la Walkyrie, la dernière fois à 70 ans), 235 fois Siegfried (dans Siegfried et le Crépuscule des dieux).
ToscaniniBBC
L’extrait joint date de 1940, Melchior avait quitté l’Europe peu après l’arrivée des Nazis en Allemagne et déroulait une carrière triomphale aux Etats-Unis. La longueur des appels « Wälse, Wälse » -c’est le nom de son père- est proprement inouïe, de même que l’art d’alléger cette immense voix dans les passages les plus expressifs.


WlaterWalkyrie
C’est avec ce rôle, d’ailleurs, qu’il achèvera sa carrière, lors d’un jubilé donné en son honneur au Danemark, pour ses 70 ans.
Evidemment, à cette occasion, les appels seront moins longs, la voix beaucoup moins fraîche, mais, néanmoins, encore largement crédible, du fait d’une technique exceptionnelle, construite très lentement et très patiemment -et d’une solidité physique naturelle, également-. Sa plus belle prestation, dans ce rôle, c’est peut-être en 1935, avec Bruno Walter, qu’il la donna. L’enregistrement eut lieu à Vienne, les disques sont entrés dan sla légende aussitôt,et n’ont jamais quitté le catalogue depuis ! Ils sont reparus, récemment, remarquablement remastérisés, et ces « vieilles cires » de 1935 sont d’une qualité sonore formidable !
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Une réconciliation et un hommage

A la fin des années 60, ils s’étaient quittés, irrémédiablement brouillés et, pendant près de 20 ans, ont tenu des propos amers l’un à propos de l’autre : l’histoire n’a jamais réellement tranché, leurs deux carrières en solitaire ont connu des -très- hauts et des -presque- bas, toujours un peu en marge des sentiers battus.
Il aura fallu la mort de leur mentor, Andy Warhol, pour que ces deux-là se retrouvent et lui consacrent un très bel album : « Songs for Drella », à la fin des années 80. Très joli extrait…


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Prodigieux, tout simplement

A la fin des années 60, Emil Gilels, premier vainqueur du concours de la reine Elisabeth en piano -le plus prestigieux concours de piano- et premier pianiste soviétique autorisé à se produire en « Occident », ouvrait régulièrement ses concerts avec du Bach, transcrit au piano par Busoni. Des versions électrisantes, et une maîtrise de la sonorité époustouflante des mains, des doigts et des pieds (le jeu de pédales, notamment, mais également la recherche de couleurs et le travail sur les résonances). On retrouve désormais plusieurs de ces concerts en ligne, à l’initiative de son petit-fils et de la fondation Emil Gilels.
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Playlist du week-end

SibeliusKarajanHandelMessiahACDCLetThereClashLiveElgarBarbirolliFledermausHFThiefaine

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A venir prochainement...

ONR_Holländer
Ça y est, normalement, j’ai réussi à trouver deux billets -pour de bonnes places- pour quelque chose que je ne voulais rater à aucun prix !
Si cette nouvelle production de ce qui est sans doute le plus accessible des opéras de Wagner est à la hauteur du Ring produit ici il y a quelques années -absolument magnifique et très au-dessus du Ring proposé à peu près en même temps à la Bastille : une mise en scène intelligente et belle, des chanteurs adéquats si pas exceptionnels et un orchestre ayant parfois retrouvé son lustre d’antan- alors, ce sera une soirée mémorable ! Je m’envie déjà !!!
HotterHollandais

Pour vous donner une idée de la chose, un petit extrait de la version qui m’accompagne depuis plus de 30 ans : hallucinée -et hallucinante- ! La seule vers laquelle je reviens systématiquement et régulièrement…

Extrait14_09_2013

Ça date -1944-, ça gratte un peu, mais c’est somptueux ! Et la photo d’époque : on ne peut plus imaginer le «hollandais volant» autrement depuis…

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He stole the show hands down...

Au début de cette année, les Rolling Stones entamaient, aux Etas-Unis, leur tournée « du cinquantenaire », dont nul ne sait si elle sera la dernière… A cette occasion, Bill Wyman, leur bassiste originel, effectua quelques concerts, et Mick Taylor, leurt si brillant guitariste d ela période dorée (196-1974) fut régulièrement invité pour trois ou quatre titres par concert (Midnight rambler, Sway, Satisfaction et Can’t you hear me knocking).
Et, régulièrement, il fut acclamé, les critiques de ces shows, qui pour certains semblent avoir été très bons, soulignant qu’à maintes occasions, il « vola la vedette » à ses anciens camarades. On le voit serein, souriant, amaigri même, et surtout, donnant des leçons de musique à ses ex-compères.
Sur l’extrait ci-dessous, les choses intéressantes commencent au bout de quatre minutes environ… Le solo de guitare est très bon, mais Mick Taylor s’est approprié cette oeuvre bien plus couramment que les Stones en définitive, puisqu’il l’a jouée très régulièrement lors de ses nombreux concerts avec son groupe de jazz-blues depuis près de 20 ans. Et il prend un malin plaisir à égarer les deux autres guitaristes, qui semblent fort perdus !

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De l'apogée victorienne

Eleo en parle sur son blog : elle a répété du Elgar ! De ce musicien somme toute peu connu en France, voici l’occasion de dire quelques mots. D’abord, tout le monde, ou presque, le connaît sans le connaître : ainsi, écoutez donc cela -si vraiment ça vous semble long, passez directement à 1:16, ou mieux encore, à 3:10.

Extrait01_09_2013_1

Elgar-Edward
Ah, mais oui, vous dites-vous, je connais, ça, évidemment ! Evidemment… Il s’agit donc de la première marche des «Pompes et circonstances», et les anglais avaient même songé à en faire leur hymne -il en existe une version avec paroles : Land of hope and glory-. L’enregistrement que vous écoutez est presque centenaire, puisqu’il date de 1929 -comme sa qualité ne le laisse pas soupçonner !- et c’est le compositeur lui-même qui dirige le New symphony orchestra, un orchestre anglais aujourd’hui disparu.

Edward Elgar, donc, a connu son heure de gloire au début du 20ème siècle, même si, peu novateur, sa musique fleure bon l’Angleterre victorienne et les contrées vertes des campagnes anglaises, mais aussi l’Inde coloniale. Peu novateur, donc, mais «So british», on lui doit notamment un très beau concerto pour violoncelle, un concerto pour violon qui est presque «entré au répertoire» et les «Variations Enigma», sans doute son oeuvre la plus connue.

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En France, il fut longtemps de bon ton de le considérer comme un musicien mineur, conservateur, et, pour tout dire, pas très intéressant -les français pensaient la même chose de Bruckner jusqu’aux années 50…-. En Allemagne, il est considéré comme du « Brahms de second choix » -le mot est du chef Herbert Von Karajan, qui ne le dirigea jamais-. De nos jours, sa renommée s’est largement accrue, et il est entré au panthéon des compositeurs, en assez bonne place.

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Playlist de ce matin...

Ce matin, deux courts opéras du 20ème siècle… Très dissemblables, mais très appréciables !

BartokWeill

Pour avoir une idée du second, très populaire…

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60 ans plus tard… Oldies, but goldies !

Ring_Krauss
Toujours un peu la tête et les mains dans les cartons -parce que j'avance résolument lentement !-, je me suis mis à réécouter le coffret -15 CD quand même…- dont vous voyez l'image. Presque jour pour jour, l'enregistrement a 60 ans, puisqu'il s'agit de prises radio enregistrées à Bayreuth des représentations du 8 (L'or du Rhin), 9 (La Walkyrie), 10 (Siegfried) et 12 (Le crépuscule des dieux) août 1953. L’ensemble des quatre opéra forme "L'anneau du Nibelung", sombre histoire en environ 15 heures, dont le résumé est à la fois trop complexe et trop long pour être synthétisé ici et maintenant, mais on en trouve une bonne analyse ici -attention, aspirine obligatoire et patience recommandée pour les néophytes !!!-. Attendez-vous à des histoires d’incestes et de trahisons, de philtres, de nains, d’hommes et de dieux -non non non, rien à voir avec le Seigneur des anneaux !-

Des intégrales du Ring -l'anneau, en allemand, suivez un peu !-, j'en ai à la pelle, plus ou moins récentes -ma mémoire me dit : au moins 11 en CD et 2 en DVD, sans compter les versions isolées de la Walkyrie, dont certaines sont très anciennes, du vrai 80 ans d'âge !!!- mais c'est définitivement vers celle-ci que j'ai le plus de plaisir à me retourner.
Plein d'extraits sont écoutables
ici.

Et un extrait, un peu plus long, pour comprendre le tourbillon absolument inouï et le vent de panique soulevés par cette version.

Extrait14_08_2013

Enfin, dans une version beaucoup plus récente, mais plutôt intéressante (surtout en matière remise en scène, musicalement parlant, c’est quand même un bon cran en-dessous) voici à quoi cela peut ressembler !


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Séquence nostalgie

ERA444
Ce matin, en rangeant des cartons -Encore ??? Oui, oui, encore…-, j’écoutais cela :

Extrait13_08_2013

Hitone
Evidemment, on n’interprète plus ainsi ce répertoire, de nos jours, et pourtant, ces disques furent magnifiquement perçus à leur sortie, notamment en Angleterre !

Immanquablement, cela m’a rappelé les «concerts» du dimanche matin, lorsque, petits, nous écoutions des disques sur la chaîne paternelle, qui était de bonne gamme pour l’époque -les photos semblent d’époque, elles aussi… mais les rares modèles de platines qui restent sur la marché de l’occasion s’arrachent un bras !-, si proche et pourtant si lointaine.

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70 ans… et toujours vaillant !

MJagger
Il est de bon ton aujourd’hui de le dénigrer : trop affairiste, trop «gestionnaire» d’une carrière trop pleine, et que sais-je encore… Soit, après tout, c’est peut-être vrai, encore que le bonhomme ne se livre pas, ou alors très rarement, et quand il le fait, il ne dit rien de plus que ce qu’il a décidé de dire -à savoir, rien, ou si peu, sur lui-. En définitive, il se préserve, ne défraie plus depuis les longtemps les chroniques mondaires et, ce titre, gère en effet très efficacement une discrétion et une vie de famille tranquille, dans son château des bords de la Loire.

Tout cela, cependant, n’est pas lui rendre justice en tant qu’artiste, chanteur et gigantesque «
entertainer», car c’est ce qu’il est avant tout. Un showman accompli, qui s’est donné les moyens de le devenir et de le rester, un très grand chanteur aussi, et, en définitive, pour le public, c’est ce qui devrait compter. Autour de lui, désormais, ce sont des vieillards qui l’accompagnent, disait avec beaucoup d’humour Pete Townsend, qui, pour le coup, n’a pas tout-à-fait tort !
Certes, contrairement à Keith Richards, il pourra paraître moins «authentique», mais c’est à lui que l’on doit d’avoir préservé l’intégrité du groupe, tout au long des années 70, quand le guitariste était à peine capable de s’autogérer. C’est à lui également que l’on doit quelques pures merveilles -allez donc voir la
surprise n°2…-du groupe, dont l’une des plus belles, et des plus méconnues, est celle-ci :

Extrait26_07_2013

Mick Jagger a 70 ans aujourd’hui. L’énergie époustouflante déployée les semaines passées à Hyde Park, lors des deux concerts, montre que pour lui, l’âge de la retraite n’a pas sonné !

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Six notes de musique -et pas une de plus…-

JMcVie
Le mieux est parfois l’ennemi du bien. Pour preuve, cette ligne de basse, l’une de celles que j’apprécie beaucoup, sur six notes exactement, mais qui serait surchargée si on en ajoutait une seule autre… Les variations se font alors sur le rythme et l’intensité. Retirez la basse, et le titre n’a plus guère de charme…

Ne pensez pas pour autant qu’elle soit l’oeuvre d’un bassiste manchot, bien au contraire… John McVie fut (est) un grand bassiste : la preuve que « Qui peut le plus peut le moins… » !

Cliquer pour écouter : Extrait24_07_2013

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Playlists de ces derniers jours...

iTunesextrait 
 « Sans musique la vie serait une erreur ». Friedrich Nietzsche, in « Crépuscule des idoles », Maximes et pointes, § 33.
Combien avait-il raison, lui qui connaissait si bien la musique et fut même un compositeur de talent, à défaut d’y être génial !
Certes, j’ai déjà déménagé tous les CD, ce qui me permet d’avoir un peu de musique dans le nouvel appartement. Heureusement, ici, reste iTunes, connecté au système Hifi par Airport, ce qui me permet de survivre en encartonnant !
La playlist de ces derniers jours est variée, au gré de mes fantaisies, et construite sans aucune logique autre que celle d’écouter ce que j’aime au moment où j’en ai envie !

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En prime, un extrait à écouter :
Extrait23_07_2013

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L'autre festival estival

bayreuth
On a déjà un peu évoqué les festivals annuels dans le billet précédents. Mais pour moi, l’été, c’est d’abord ce festival-là ! Plus ancien que n’importe quel festival de Rock, plus prestigieux aussi… Avec des productions mythiques, des artistes de haut rang qui s’y préparent parfois pendant plusieurs années et des mises en scène généralement de qualité, bien que souvent assez conservatrices. Quant au public, et malgré les tarifs et les listes d’attente (plus réduites désormais), il est surprenant de constater une moyenne d’âge relativement jeune et un style vestimentaire finalement assez peu guindé...
Tout l’intérêt musical -hors les oeuvres, bien évidemment, toujours les mêmes, évidemment aussi- repose sur le principe d’une fosse d’orchestre presque complètement sous la scène, qui permet aux voix des chanteurs de ne jamais être totalement couvertes, même au plus fort des explosions orchestrales, et une fusion des timbres des instruments à peu près unique. Et comme Wagner, c’est au moins autant la musique de l’intime et du chuchotement que des grands éclats, contrairement à une idée bien trop répandue, cela convient à merveille. L’extrait proposé date de 1956, mais la prise de son est suffisamment correcte pour donner une bonne idée de la chose.

Cliquer sur l’extrait : Extrait18_07_2013

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La radio de l'été

Tagué par Gilsoub, celui-ci me confie la lourde tache de participer à la construction de la radio de l’été 2013, dont les règles du jeu ont été définies par lolobobo sur son blog. Il s’agit donc, grosso modo, de trouver une chanson qui aurait marqué l’un de mes étés…
J’aurais pu vous mettre, par exemple,
«Purple Rain» de Prince pour 1984, il en existe de très bonnes vidéos en live, avec d’excellent solos de guitare, ou encore l’excellent «Beds are burning» de Midnight Oil pour l’été 1988. J’aurais pu citer le megatube «Bette Davis Eyes» de Kim Carnes, qui a bercé un été de ma prime adolescence, ou encore, archi-méconnu, «Pauvre Rocky», de Patrick Abrial Stratagem Group, jamais réédité en CD !
Pas simple, il y en a plein… Et il faut n’en retenir qu’une ! J’ai donc choisi un de mes groupes préférés, les plus anciens des lecteurs de feu le blog d’avant s’en souviendront sans doute, puisque j’y rendais compte de leurs concerts dans les festivals estivaux.
Donc, en août 2005 -alors que Nounourse, alors enceinte de «Trésor de janvier » avait refusé de m’accompagner, préférant s’ennuyer à l’hôtel en attendant-, je suis allé au festival du Fort de Saint-Pére -la Route du Rock-, à côté de Saint-Malo, voir The Cure qui passaient par-là. Concert loin d’être exceptionnel, celui de l’année d’avant à Musilac (Aix-Les-Bains) avait été bien meilleur, mais on n’en trouve rien en vidéo (même si je l’ai en CD).
Push, ce n’est pas leur titre le plus connu, de près ou de loin, mais c’est un vrai festival de bonne humeur… qui ne devrait pas déparer cette saison 4 de «La radio de l’été». Etant éloigné de la blogosphère depuis plusieurs années, je n’ai personne à taguer à cette heure !!!
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Duel passionnant !

J’aurais pu vous parler d’un duel Steinway vs. Bösendorfer dans le monde du piano, mais non… Ce matin, vous aurez droit au duel Gibson Les Paul v. Fender Stratocaster. Cette dernière est sans doute la plus connue des deux, et la plus vendue. Mais la première a pour elle une rondeur de son exceptionnelle et reste l’apanage des grands bluesmen, y compris Eric Clapton quand il jouait encore du blues -l’album enregistré avec John Mayall, improprement intitulé «Beano» en 1965, ce qui ne nous rajeunit pas-.
Rien de mieux, pour illustrer ce duel, que cette très belle vidéo, témoignage d’un concert enregistré pour fêter les 70 ans de John Mayall, le père du Blues anglais, dénicheur de talents : Eric Clapton, donc, puis Peter Green, puis Mick Taylor chez les guitaristes, mais également Mike Fleetwood et John McVie, qui deviendront respectivement batteur et bassiste des illustres Fleetwood Mac.
Donc, le premier solo, à la Fender Stratocaster, est de Buddy Whittington. Brillant, rapide, technique, et sonorités vaguement aigrelettes typiques de la Stratocaster. Le second, de Mick Taylor, présente le son typique de la Gibson Les Paul : chaud, ample, et le guitariste rajoute des tonnes de vibrato et des tonnes de feeling blues, malgré une blessure à la main gauche, ce qui doit être pour le moins gênant ! Si vous êtes pressé, vous pouvez commencer la lecture de la vidéo à partir de 6:00 minutes…

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2:01 de beauté ineffable...

Ceux qui me connaissent un peu le savent : j’ai du mal à supporter l’opéra italien -ceux qui me connaissent bien savent qu’en plus, je n’en souffre même pas !!!-, sauf un que je place assez haut dans mon panthéon personnel, mais qui reste peu connu du « grand public », voire des mélomanes : « Meurtre dans la cathédrale », de Pizzetti, plus wagnérien que verdien, il faut le reconnaître, y compris dans le traitement vocal.
Néanmoins, il y en a un autre que je commence à apprécier, c’est italien mais orchestré
alla Richard Strauss, c’est à dire avec talent, vigueur et un sens des couleurs très expressionniste. Ce matin, je vous en propose la toute fin : deux minutes et une seconde de beauté ineffable…

Cliquer sur le lien pour écouter : Extrait15_07_2013

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L'irlandais au grand coeur


C’est vrai, le document date un peu et n’est pas de qualité extraordinaire… Mais enfin, retrouver cet irlandais au grand coeur et au sang chaud, c’est un plaisir dont je ne me lasse pas. Encore un qui est mort trop jeune, usé par une vie trépidante et un succès relatif à l’époque. Phil Lynott, donc, était un bassiste chanteur, ou un chanteur bassiste, à la voix puissante et chaude, et pas manchot sur son manche. Mais, la grande particularité de Thin Lizzy, ça reste la qualité de leurs textes, chroniques sociales ou militantes, sur une musique moins simpliste que chez bien de leurs contemporains, qui place Phil Lynott au même plan qu’un Bob Dylan ou un Jim Morrison.


Pour votre karaoké du dimanche...
Guess who just got back today? / Them wild-eyed boys that had been away / Haven't changed, haven't much to say / But man, I still think them cats are crazy / They were asking if you were around / How you was, where you could be found / Told them you were living downtown / Driving all the old men crazy

The boys are back in town / The boys are back in town / I said/ The boys are back in town…

You know that chick that used to dance a lot / Every night she'd be on the floor shaking what she'd got / Man when I tell you she was cool, she was red hot / I mean she was steaming / And that time over at Johnny's place / Well this chick got up and she slapped Johnny's face / Man we just fell about the place / If that chick don't want to know, forget her

The boys are back in town / The boys are back in town / I said / The boys are back in town…
Spread the word around / Guess who's back in town / You spread the word around

Friday night they'll be dressed to kill / Down at Dino's bar and grill / The drink will flow and blood will spill / And if the boys want to fight, you'd better let them / That jukebox in the corner blasting out my favorite song / The nights are getting warmer, it won't be long / Won't be long till summer comes / Now that the boys are here again

The boys are back in town…
Spread the word around / The boys are back in town / The boys are back in town / The boy's are back, the boys are back
The boy's are back in town again / Been hangin' down at Dino's / The boy's are back in town again

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