Dernièrement, en cherchant un nouveau morceau à travailler à la basse, je me suis tourné vers la très jolie chanson d’Al Stewart : « The Year Of The Cat », parue en single en 1976 et en LP sur l’album du même nom –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et composée l’année précédente, année du chat dans l’horoscope chinois ! Cette boucle est bouclée…
En cherchant le CD, que je n’avais plus écouté depuis des lustres, je me suis rendu compte que je l’avais perdu – prêté non rendu – mal rangé, bref que je ne le trouvais plus et j’ai donc opté pour son rachat en LP –réédition Parlophone, 180g-. Une fois posé sur la platine, j’ai redécouvert un disque qui était à peu près totalement sorti de ma mémoire –sauf la chanson-titre– depuis bien longtemps et que l’on peut qualifier de « folk-rock » à peu près parfait : très jolies compositions sans aucune faiblesse, paroles intéressantes, très bonnes interprétations par le gratin des musiciens de studio de l’époque et production hyper-soignée d’Alan Parsons.
Il s’agit du septième album d’Al Stewart, chanteur et auteur-compositeur né en 1945. Les cinq premiers ont connu un succès d’estime à défaut d’une grande carrière commerciale mais comportaient déjà les germes du succès à venir : paroles intéressantes sur des thématiques historiques portées par de jolies mélodies. Le sixième album, « Modern Times » est le premier d’Al Stewart à être produit par Alan Parsons –et à connaître un succès plus marqué-.
The Year Of The Cat connut un succès aussi phénoménal qu’éphémère -il fut d’ailleurs l’un des premiers albums réédité en CD par RCA dès la naissance de ce support- et seule la chanson-titre est réellement passée à la postérité, grâce notamment à une très agréable ligne mélodique au piano et à une succession d’interventions solistes : violoncelle, guitare acoustique, guitare électrique, saxophone –et une ligne da basse efficace, puisque c’est ce qui m’a ramené cette chanson...-. Bien que longue, la chanson connut très régulièrement l’honneur des radios du monde entier à la fin des 70’s. Mais, au-delà, c’est tout l’album qui mérite un très large coup d’oreille !
Les albums suivants ne retrouveront jamais le même succès et Al Stewart mène une carrière relativement discrète désormais.