Seul le silence est parfois propice à la réflexion… Face à une certaine forme d’indicible, mes mots auraient été de peu d’utilité ! Maintenant que l’émotion et la tension semblent décliner un peu, le futile peut essayer de s’immiscer à nouveau.
Cette semaine m’a cependant permis • de participer à la plus grande manifestation rassemblée ici –mes plus anciens lecteurs savent que des manif’s, j’en ai organisées plusieurs dizaines, que mes baskets et autres santiags aiment battre le pavé, mais là, ce fut impressionnant, 45 000 personnes, et sobre, sans drapeaux, ni tambours, ni trompettes : une forme de recueillement républicain-; • de lire, malgré tout, d’excellents articles parfois dans quelques quotidiens, informatifs et intelligents à souhait, qui permettent de remettre les choses clairement en perspective pour peu qu’on veuille en faire l’effort –mais c’est justement cet effort qui semble difficile à accomplir à certains…-; • de travailler comme une brute –mon agenda suffoque-, en cette période intense de voeux institutionnels : cette année, les discours étaient tous empreints de gravité, et plutôt meilleurs que d’habitude; • en corollaire, de manger plein de galettes, et d’être couronné 5 fois : il y a des années fastes, comme ça ! • avec tout ça, peu de temps pour écouter de la musique, ou lire autre chose que la presse quotidienne ! • quant à « faire les soldes », il serait temps d’y penser, maintenant !
Comme, malgré tout, je suis un incorrigible optimiste, la musique qui a présidé à cette notule est celle-ci :
J’aime beaucoup ce genre de notes, celle des diaristes. Tu les écris tellement bien que j’ai, à chaque fois, l’impression d’y être, de « toucher » les événements du doigt. Enfin, à quelques exceptions près. Sourire.
Tu vois, là, je me suis mis « tes » Beach boys et toutes les tensions du week-end et de la journée s’envolent. Alors merci…
Je vois bien ton agenda suffoquer, repu d’avoir trop dégusté de galettes des rois. Y a pas à dire, les Beach boys sont magiques 😉