Nouvelle mise en boîte

Jig Saw Puzzle, extraite de Beggars Banquet -1968- est de très longue date l’une de mes chansons préférées des Rolling Stones : c’est une sorte de mélopée blues, aux paroles drolatiques –cf. ci-après– et aux lignes de slide guitar parmi les premières jouées par Keith Richards –il n’est pas spécialiste de ce type de jeu, mais s’en sort d’autant mieux que Brian Jones, qui y excellait, ne jouait quasiment plus de guitare pour le groupe à cette date-. La batterie très souple de Charlie Watts est idéalement complétée par la basse de Bill Wyman : un genre de « walking bass » très mobile et mélodieux, qui mobilise tout le manche. C’est très agréable à jouer et même à écouter –ce n’est pas toujours le cas des lignes de basse…-.

1. There’s a tramp sitting on my doorstep / Trying to waste his time/ With his mentholated sandwich / He’s a walking clothesline / And here comes the bishop’s daughter / On the other side / And she looks a trifle jealous / She’s been an outcast all her life
Ref. Me, I’m waiting so patiently / Lying on the floor / I’m just trying to do my jig-saw puzzle : Before it rains anymore
2. Oh, the gangster looks so frightening / With his luger in his hand : But when he gets home to his children : He’s a family man / But when it comes to the nitty-gritty / He can shove in his knife : Yes, he really looks quite religious / He’s been an outlaw all his life
Ref.
3. Oh, the singer, he looks angry / At being thrown to the lions / And the bass player, he looks nervous / About the girls outside / And the drummer, he’s so shattered : Trying to keep on time / And the guitar players look damaged / They’ve been outcasts all their lives
Ref.
4. Oh, there’s twenty-thousand grandmas / Wave their hankies in the air / And burning up their pensions / And shouting, « It’s not fair! » / There’s a regiment of soldiers : Standing, looking on / And the queen is bravely shouting / « What the hell is going on? » / With a blood-curdling « Tally-ho » / She charged into the ranks / And blessed all those grandmas who / With their dying breaths screamed, « Thanks! »
Ref. ad libitum

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Profitons à plein de la haute résolution !

Je vous avais déjà entretenu il y a quelques temps des possibilités offertes par le Bluray «Pure Audio», en signalant les petites améliorations sonores constatées et l’indéniable confort –et gain de place– apporté. Hier, je me suis rendu compte que j’avais encore un lecteur de Bluray –assez joli et discret– qui traînait et dont je ne faisais rien, sachant notamment qu’il ne possède pas de sortie audio RCA. Mais, curieux que je suis, avant de m’en débarrasser définitivement, j’ai rejeté un petit coup d’oeil à l’engin pour me rende compte qu’il possédait une sortie optique qui m’avait échappé, vraisemblablement parce que je ne devais pas en avoir l’usage au moment où j’avais récupéré ce lecteur… Qui dit sortie optique dit possibilité de le raccorder au DAC –convertisseur némrique-analogique– de mon ampli et de profiter, de surcroît, du surplus de résolution de celui-ci !
Hop hop hop, j’ai sauté sur mon vélo, pédalé vite vite vite vers le centre-ville pour acheter un câble optique, branché tout cela et déposé un disque, pour me rendre compte que j’avais perdu la télécommande du lecteur depuis belle lurette sans doute. Pas grave, j’en ai trouvé une en ligne à tout petit prix qui arrivera bientôt, et cela ne m’a pas empêché d’écouter quelques albums, même si passer de plage en plage est pour l’heure impossible…
Disons-le tout net : en termes de confort sonore, notamment en matière de profondeur et de spatialisation, c’est mieux que l’écoute des Bluray avec un lecteur branché sur l’entrée analogique de l’ampli et je tire pleinement profit, grâce au DAC, du ‘ »tout numérique » et de la résolution supérieure.

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L’IA ramollit le ciboulot…

On commence à la savoir, l’IA peut être la meilleure ou la pire des choses, selon l’usage qu’on en fait. Voilà désormais que l’on apprend qu’il semblerait que son usage ramollirait le cerveau ! C’est, en tout cas, se que révèle une première étude menée au sein du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui avance des éléments qui pourraient aller dans ce sens, mais non validée à ce jour par les neuroscientifiques, du fait notamment d’un échantillon statistique trop restreint.
Cette étudedisponible en Anglais seulement et non encore traduite en Français– avait pour objectif d’explorer les conséquences neuronales et comportementales de la rédaction d’essais assistés par une intelligence artificielle.

Une chose que je peux affirmer sans trop me tromper, en tout cas, c’est qu’ici  –et sans doute ailleurs aussi– la canicule ramollit le ciboulot !

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Playlist « À la découverte de quelques raretés de Claude Debussy »

Il fait si chaud –36° prévus aujourd’hui–  que, hors de courtes promenades très matinales ou très crépusculaires, il est plus agréable de rester cloîtré à la maison –où je réussis à maintenir une température raisonnable de 26 à 27°, l’appartement étant traversant et permettant une bonne circulation de l’air– et d’en profiter pour explorer quelques trouvailles au sein de ma discothèque, que je n’avais pas encore écoutées, et qui constituent de vraies raretés, voire une authentique découverte.
C’est le cas avec trois oeuvres de Claude Debussy, extraites du coffret de l’intégralité de ses oeuvres, que je vous présentais rapidement ici, il y a presque un an. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


On trouvera donc dans cette playlist :

• Première suite pour orchestre – Orch. Les Siècles, François-Xavier Roth – 2013 ***

La première suite pour orchestre est une oeuvre de jeunesse de Debussy, composée vraisemblablement entre 1882 et 1884, au moment où il commençait à exercer à écrire des pièces orchestrales dans le cadre de ses études en classe de composition au conservatoire de Paris. Lorsqu’il soumit au jury de fin d’étude le deuxième mouvement de cette suite, ledit jury constata que le musicien « écrivait mal la musique mais avait cependant fait des progrès ». Nonobstant ces considérations peu engageantes, il s’agit d’une musique toujours très agréable à défaut d’être très originale, mais qui n’annonce pas réellement les futures réussites orchestrales du compositeur que sont le « Prélude à l’après-midi d’un faune » ou « La mer ». L’enregistrement, de très belle qualité technique, est une « première mondiale ». Le disque original comporte également une version assez réussie de « La mer », à laquelle je préfère néanmoins plusieurs autres propositions.

• Fantaisie pour piano et orchestre, version « définitive » de 1910 – François-René Duchâble, piano ;
Orch. Du Capitole de Toulouse, Michel Plasson – 1995 ***

Debussy, peu satisfait de son oeuvre, la désavoua et n’autorisa jamais de son vivant qu’on l’interprète ; ainsi, elle ne fut créée qu’en 1919, un an après son décès. Il retravailla sa partition, dont la première version remonte à 1889, au moins jusqu’en 1910. La version de François-René Duchâble, remarquable pianiste très virtuose qu’il est malheureusement de bon ton de dénigrer en France est de très belle tenue, même si la prise de son semble est tout juste convenable eu égard à sa date.

• Marche écossaise sur un thème populaire – Orch. National de l’ORTF, Jean Martinon – 1973 ***

Le titre exact de cette courte oeuvre pour orchestre, publiée en 1891, est « Marche écossaise sur un thème populaire, ou Marche des anciens Comtes de Ross, dédiée à leur descendant le Général Meredith Reid, grand-croix de l’ordre royal du Rédempteur ». Excusez du peu ! Et, je vous assure : la chaleur ne m’est pas montée à la tête !
Outre cette version pour orchestre, Debussy avait à l’origine composé cette oeuvre pour piano à quatre mains. Il en existe également une transposition pour piano à deux mains de la version pour orchestre ! Comprenne qui pourra ! Au demeurant, l’oeuvre est très agréable et cette version est très bien !

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Le passé éclaire le présent !

Qu’avec une publicité parodique ces choses-là sont bien dites ! Celle-ci, très drôle au demeurant, fut célèbre en son temps, et sa chute finale est tout-à-fait d’actualité. Les hommes changent, les préoccupations ne varient guère…
La vidéo est en Anglais, facile à comprendre. Une version très bien sous-titrée en Français –avec les double-sens bien traduits– est disponible ici.

Dans la boîte, encore…

Après avoir passé en revue certains titres du dernier album de Cure, l’excellent « Songs Of A Lost World », je m’attache en ce moment à essayer de mettre en boîte certains titres du dernier album des Rolling Stones, « Hackney Diamonds », non moins excellent. C’est, globalement, plus difficile, les rythmes sont moins monolithiques et la basse y est traitée complètement différemment. Evidemment, on est, ici, loin des lignes de blues des débuts du groupe, mais assez proche par moment de la ligne de basse de « Miss You » !
Voilà donc un titre qui m’aura donné du fil à retordre et que j’ai travaillé assez longuement, et par séquences à vitesse d’abord réduite, pour parvenir à mes fins ! Au bout du compte, il me semble que c’est désormais suffisamment au point pour être présenté !

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Grandeur et décadence du patriarcat…

La vérité sort de la bouche des enfants, c’est bien connu ! A la même époque, les mamans étaient encore « gentilles, aimantes, douces et tendres »… C’était le bon temps ! 😈 –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Je serais curieux de savoir ce qu’il en serait 50 ans plus tard. Pas sûr que les choses aient radicalement changé, si je me base sur les cadeaux et poésies rapportés de l’école par Nain, Nain-Junior, Mini-Nain et Trésor de Janvier, pour cette dernière il n’y a pas si longtemps ! Précisons, afin de lever toute ambiguïté, que tous leurs enseignants étaient des enseignantes !

L’IA : la meilleure et la pire des choses…

A tort ou à raison, l’intelligence artificielle, fait parfois peur, notamment lorsqu’elle montre quelques velléités à « désobéir » ou à vouloir s’autonomiser –c’est à lire ici-. Elle sait aussi, et de mieux en mieux, dessiner, créer des affiches, des romans ou des musiques « à la manière de… » à la demande –jamais essayé– : à ce titre, elle constitue un réel danger pour les artistes et les créateurs/créatifs.
Mais l’IA peut aussi constituer une aide très rapide et très efficace pour mettre en oeuvre certains projets : ainsi, hier, j’ai voulu vérifier que l’IA était éventuellement capable de générer un thème pour WordPress –en réalité, je me suis rendu compte après coup qu’il existait déjà des dizaines de tutos à cet effet-, formulant un prompt basique : « Générer un thème simple avec une colonne à droite pour WordPress ». En deux coups de cuillère à pot, l’IA a formulé une réponse et généré ce que je lui demandais, me proposant même une étape supplémentaire sans que je lui demande quoi que ce soit. Et en plus, j’ai vérifié : ça marche et le code généré est archi-propre ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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