Sous le sapin : un joli brin de nostalgie

Cette année, j’avais convenu avec TheCookingCat que point de CD n’ornerait le pied du sapin, n’ayant pas de souhait précis en la matière en ce moment et ayant un peu de retard dans les piles qui me restent à explorer. En revanche, j’ai eu une très belle coque illustrée pour mon nouvel iPad : le voilà joliment protégé !

C’était sans compter, cependant, sur les nains, qui avaient décidé de se cotiser pour m’apporter, hier à midi, un assez volumineux et lourd carton, contenant le bel objet présenté ci-contre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et déballé après le plantureux repas que j’avais cuisiné -je vais en remanger toute la semaine…-.
Ils ne savaient absolument pas comment l’objet fonctionne, et ont été surpris par la dextérité avec laquelle je l’ai montée et réglée –équilibrage du bras, alignement de la cellule… C’est comme les tables de multiplication : les choses apprises tout petit ne s’oublient jamais ! -. L’installation dans au sein de ma chaîne Hifi a été un peu plus complexe et a nécessité de tout réarranger, aucun emplacement n’étant initialement prévu pour caser cette platine, assez lourde de surcroît.

Cependant, nous n’avons pas pu l’essayer, faute de munitions ! Si ça continue, faudra que ça cesse : dès demain matin, j’essaierai d’y remédier, les magasins étant fermés aujourd’hui, jour férié selon le statut local !

Essai culinaire non traditionnel

Aujourd’hui, dans la perspective des fêtes de fin d’année à venir –elles approchent en réalité à grands pas : le grand sapin de Noël local est déjà en place ! -, je commence à penser aux futures agapes et je vais me lancer dans la confection d’une choucroute non traditionnelle mais, je l’espère, suffisamment goûteuse pour être proposée en auguste société : une choucroute aux volailles et au Monbazillac. Ce qui changera quelque peu de la traditionnelle –et incomparable– choucroute impériale aux onze viandes, mais également à la choucroute de la mer proposée il y a quelques années.
Pour cela, j’ai été chez mon volailler préféré afin qu’il me prépare :
– des saucisses de canard ;
– des saucisses de volailles ;
– des suprêmes de pintade ;
A Noël, pour faire bonne mesure, il n’est pas exclu que je rajoute des filets de poulet ou de dinde, mais aujourd’hui, loin trop n’en faut.
J’ai pas ailleurs acheté du chou à choucroute en quantité suffisante pour deux ou trois personnes –que je vais cuisiner à la graisse de canard et non pas à la graisse d’oie-, quelques rattes du Touquet et une bouteille de Monbazillac. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette année, sous le sapin…

… j’ai trouvé de quoi m’habiller pour l’hiver !

Bien sûr, le gentil barbu vêtu de rouge m’a également apporté son lot de CD en plusieurs paquets joliment emballés –en vrac : Elgar par Elgar, le dernier album de Bruce Springsteen (très bien), un double album de Stéphane Grapelli, les concertos pour violoncelle de Chostakovich et ceux pour violon de Pendercki et Szymanowski– mais ce sont essentiellement jolies chemises et pulls que j’ai trouvé au pied du sapin cette année. Et un tee-shirt « Rolling Stones » qui a évidemment fait mon bonheur !

Il faut dire que ma garde-robe est assez bien fournie en matière de vieilles chemises, j’en avais acheté un assez grand nombre –avec un fer à repasser…-, assorties de leur lot de cravates et de costumes, il y a une douzaine d’années, en changeant de travail et parce que le code vestimentaire, alors, l’exigeait : auparavant, je n’en mettais que très rarement, et ne portais jamais de cravate ou de costumes ! Depuis, ces chemises se sont un peu usées, et je ne porte quasiment plus jamais de cravate ni de costumes depuis longtemps, sauf lorsque l’étiquette l’impose !

Sinon, la choucroute de la mer, hier à midi, était très réussie et, malgré la quantité assez impressionnante -2 kg de chou et plus de 2,5 kg de garniture-, il n’y a plus de restes !

Agapes de Noël…

Une petite foule se pressait déjà, ce matin dès l’ouverture, à l’entrée du magasin où je me suis rendu pour faire les achats nécessaires aux deux menus de Noël. Ces dernières courses ont été relativement rondement mènes, et je n’ai même rien oublié –sauf de quoi remplir le frigo pour les deux jours qui vont précéder les festivités…– !

J’ai  donc prévu, pour ces deux menus :

• le 24 au soir : un apéro léger, suivi de filets de chapons accommodés d’une sauce aux marron, aux figues et au foie gras et accompagnés de légumes confits. Nous nous abstiendrons de fromage pour passer directement au dessert. Simple et léger, d’autant que nous ne serons que quatre, dont une végétarienne et une végane, qui cuisineront elles-même leur triste pitance 😉 !

• le 25 à midi, les vraies réjouissances culinaires m’occuperont toute la matinée. L’apéritif, toujours léger, sera suivi d’une plantureuse choucroute de la mer, cuisinée à la crème, au Chablis et aux salicornes, avec lotte, turbot, sandre, saumon et fruits de mer –j’ai prévu même des tagliatelles fraîches pour les malheureux qui n’aiment pas le chou à choucroute, mais que je ne dénoncerai pas ici…-. Suivront un vrai plateau de fromages et une vraie bûche de Noël avec lutins et autres gimmicks décoratifs !

Le pied du sapin est déjà bien achalandé, il ne reste plus qu’à attendre…

Préparation des agapes de Noël

Tombé du lit avant l’aube, je suis parti faire les courses très tôt ce matin –j’étais de retour, paniers remplis, à 9h00-, en vue de notre repas de Noël : des noix de joue de porc au Pinot noir et au miel façon Bäckehoffe.

J’ai donc acheté :
• 1,2 kilo de noix de joue de porc
• 2 kilos de carotte
• 1 kilo d’oignons grelots
• 2 kilos de pomme de terre « Rattes du Touquet » –pas besoin de les éplucher, elles cuisent gentiment dans leur peau…
• 3 bouteilles de Pinot noir –dont deux pour la marinade et la cuisson et une pour accompagner le repas-.
• j’avais déjà du miel de forêt étiqueté « Bio » et toutes les épices nécessaires.
La viande va mariner à partir de lundi matin, et je lancerai la cuisson, pour 3 – 4 heures, mardi matin. Comme j’ai prévu large, on en remangera quelques fois la semaine prochaine !

Pélerinage hivernal annuel

Hier, Marché de Noël sous un beau soleil. Foule des grands jours, essai d’incursion de « Gilets Jaunes », applaudis par certains, et sifflés par beaucoup d’autres –notamment parce qu’ils ont interrompu une chorale d’enfants-, et en particulier par de nombreux touristes.

Scène surréaliste entre un groupe de « Gilets Jaunes » et des touristes anglais, qui ne comprenaient pas cette action contre l’ « Etat-Providence français, quelle chance vous avez ! », et auxquels d’autres touristes allemands ont expliqué que c’était normal, « Das ist doch Frankreich ! ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette année, la Finlande est à l’honneur, mais il y avait tant de monde que leurs chalets étaient difficilement accessible : il faudra que j’y retourne un soir de grand calme pour essayer de manger du renne avec de la confiture aux mûres de l’Arctique : il paraît que c’est fameux !

Clap de première !

Aujourd’hui, malgré le froid piquant –faute d’une entrée progressive dans l’hiver cette année, où l’on est passé du jour au lendemain d’une dizaine de degré à des températures négatives au petit matin-, je me suis offert une traversée rapide du marché de Noël, très animé et peuplé d’une foule dense et bon-enfant. Comme, de plus, il y avait match, ça a rajouté des boucshons aux bouchons autour de la ville, et le tram était plein comme un métro de la RATP aux heures de pointe !
Un petit vin blanc chaud, quelques emplettes en passant, et, forcément, un goût de revenez-y, d’autant plus intense que, pour cette année, c’est l’Islande qui est à l’honneur, et que, forcément, ça donne envie –ou pas, selon les goûts…– de découvrir un peu mieux leurs spécialités culinaires.

Considérations épineuses

Où il est question de fissures et de trolls, sur fond de marché de Noël et de facture augmentée ! Selon les habitudes des uns ou des autres, on en rira un peu ou on en râlera beaucoup… Quoi qu’il en soit, aucune manifestation pour bloquer la ville n’est prévue à ce jour !

Quant la photo de feu le sapin présentée la semaine dernière, elle est évidemment caduque –ou historique, selon le point du vue auquel on se place-…

NB. Si vous utilisez un bloqueur de publicités, il faudra le désactiver le temps de la lecture de l’article ci-après, qui vous explique tout sur ces épineuses considérations…

Le grand sapin de Noël fissuré, un troisième sera installé place Kléber

Pour illustrer cette notule, rien de mieux qu’une « Marche des trolls » ! A écouter ci-dessous. Après tout, ils sont responsables –mais pas coupables, évidemment– de cette situation !

Playlist avec un J

L’oubli de la lettre J dans mon approche alphabétique des playlists n’a pas encore été relevée, mais je m’aperçois qu’en effet, entre le I et le K, manque le J ! Erreur réparée dès aujourd’hui, donc, avec cette playlist dominicale concoctée tôt ce matin, alors que la pluie tombait dru ! Le choix était à peine plus grand qu’hier, au demeurant… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas de rareté en revanche du côté de cette playlist, qui ne comporte que des albums plutôt très connus, à une exception près, le dernier cité, qui est aussi le premier de cet artiste prolifique…

Dans l’ordre, on retrouve donc :
• U2, « (The) Joshua Tree » –1987-.  Dernier album d’une belle trilogie entamée en 1983 avec « War », suivi en 1984 par « The Unforgettable Fire ». A mes oreilles, tous les albums studio qui suivront seront bien en-dessous de ces trois disques. Sur l’album de ce jour, l’enchaînement des trois premiers titres est un petit miracle.
• Eric Clapton, « Just One Night » –1980-. Sorti comme double-LP à l’origine, ce disque permet de retrouver Clapton en concert à l’issue de sa longue période de passage à vide du milieu des années 70 et de ses déboires multiples –drogue, alcool, politique…-. Le guitariste est très bien accompagné, mais l’album me semble un rien longuet.
• Neil Diamond, « Jonathan Livingston Seagull » –1973-. La musique de Neil Diamond accompagnait le film adapté du roman de Richard Bach, élevé sur le même piédestal dans les pays anglo-saxons que « Le Petit Prince » en France. Tout petit, je raffolais de ce disque, qui était sans doute le seul album « non-classique » de la discothèque paternelle.

• John Mayall, « John Mayall Plays John Mayall ». Paru aussi tard qu’en 1965, alors que « le parrain du blues anglais » tournait depuis plusieurs années déjà, il s’agit du premier album de John Mayall, enregistré en live, remarquablement bien d’ailleurs –quelques saturations passagères-, puisque le petit Klooks Kleek club où il se produisit ce soir-là était relié directement aux studios Decca voisins, les câbles sortant par la fenêtre… Le guitariste qui l’accompagne ici est Roger Dean, vraiment excellent, mais vite retombé dans un oubli relatif après avoir quitté « le maître ».

La météo de ce jour est parfaitement dégueulasse, alors qu’hier, en fin d’après-midi, les terrasses étaient encore bondées d’un monde légèrement vêtu, tant il faisait doux. Au pied du grand sapin, c’était très étrange –et tout-à-fait inhabituel– de se promener presqu’en tee-shirt !

C’est déjà Noël, ou presque !

Après bien des péripéties, le traditionnel sapin de Noël géant est arrivé à destination et se retrouve planté au coeur de la ville, comme chaque année, en attente d’être bellement paré. Les boutiques commencent également à installer leurs décorations, les guirlandes sont peu à peu posées par les services techniques de la ville et s’illuminent le soir venu –assez tôt, donc, avec le décalage horaire…-.

Pour sûr, l’ambiance de Noël commence à émerger, même si le marché de Noël n’ouvrira pas ses portes avant plusieurs semaines –le 24 novembre officiellement-.

Dans cette attente, ce matin, c’est « Opération nettoyage d’automne ». Les riverains étaient sommés de ne pas stationner dans la rue, en raison du traditionnel nettoyage de celle-ci, à grands renforts d’engins très sonores : souffleuse de feuilles, laveuses, aspirateurs mobiles…
La rue mesure moins de 200 mètres, l’opération dure trois heures et mobilise pas mal de personnel, pour ce que j’ai pu en observer. Evidemment, après, c’est tout propre, mais, au moins, je sais à quoi sert ma taxe d’habitation ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et ramasser éventuellement une feuille oubliée…-.