Playlist « Défi des dix ans » – 7

La règle de ce défi, entamé tôt dans l’année et qui se trouve désormais à mi-chemin dans son accomplissement, est simple et rappelée ici. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette septième étape constitue un tournant dans la vie et les productions du groupe, avec l’intronisation de Ronnie Wood –if he could-, guitariste des Faces, à la place de Mick Taylor pour épauler Keith Richards, encore en pilotage automatique pour deux ans et tenant à peine debout.
Le live à Los Angeles de 1975 est l’un des tout premiers concerts où il apparaît : de nombreuses dents grincèrent devant ses solos, très en-deçà du niveau de qualité de ceux de son prédécesseur, même s’il est très compétent à la slide-guitar –bottleneck au majeur et non à l’auriculaire– et qu’il fait le show à grands coups de pitreries. Ce concert, disponible depuis l’ouverture des archives du groupe, est très supérieur à l’officiel « Love You Live », enregistré principalement à Paris en 1976, à l’horrible pochette signée Andy Warhol et au contenu plutôt cacophonique –Keith Richards avait appris le décès de son fils, encore presque bébé, le jour-même, et était chargé comme une mule-.
Quant à Black And Blue, sorti en 1976, c’est un disque étrange et attachant, sans véritable unité stylistique. Il reflète la recherche du groupe d’un guitariste pouvant succéder à Mick Taylor, et l’on entend ainsi Harvey Mandel –ex Bluesbreakers ; ex-Canned Heat– ou Wayne Perkins –excellent guitariste dont l’unique défaut était de ne pas être Anglais-, parmi une liste de successeur où les noms d’Eric Clapton, Jeff Beck ou Rory Gallagher furent cités.

Playlist « Défi des dix ans » – 6

Je poursuis mon voyage en remontant le temps, de manière ordonnée, dans la discographie des Rolling Stones, avec ce sixième épisode de la saga entamée ici. La playlist de ce jour propose des albums qui sont encore très bons, mais qui marquent cependant le début d’un lent déclin qualitatif dans la production enegistrée en studio par le groupe. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, le témoignage du concert à Bruxelles, en 1973, réservé aux fans français –le groupe étant interdit de séjour en France– est cultissime et mérite ce statut. Il s’agit ici de la « version officielle » produite par les Rolling Stones dans le cadre dd l’ouverture de leurs archives. Le son est donc très bon, mais la guitare exceptionnelle de Mick Taylor a été quelque peu noyée dans le mixage, vraisemblablement à la demande de Keith Richards. Toutes les éditions pirates alternatives la mettent nettement plus en avant. Avec cet enregaistrement effectué durant la tournée européenne de 1973, il s’agit du dernier témoignage d’un concert du groupe avec Mick Taylor.

Playlist « Défi des 10 ans » – 5

Pour ce défi, la playlist envisagée mérite exactement le même commentaire que celui que je faisais il y a une petite quinzaine pour le quatrième épisode du « Défi des dix ans », dans lequel je vous rappelais également les tenants et les aboutissants de ce défi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les playlists à suivre ne susciteront tout-à-fait, voire plus du tout,  les mêmes commentaires élogieux…
C’est avec cette playlist qu’apparaît le fameux logo « Tongue And Lips », emblématique du groupe, créé par un étudiant anglais, John Pasche, et dont le dessin original –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– est exposé au Victoria And Albert Muséum de Londres.

Playlist « Défi des 10 ans » – 4

Le principe de base de cette série est rappelé dans son premier épisode, et vous pouvez en outre retrouver les épisodes 2 et 3 ici et là. Avec les épisodes 4 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et 5, on atteint la cime du sommet de ce que la Rock Music peut offrir.

Aucune playlist, dans ce genre très large « Rock Music – Pop Music » et à mes oreilles, ne peut concurrencer celle-ci ou celle à venir prochainement. Tout autre commentaire serait superfétatoire !

Playlist « Défi des dix ans » – 3

Le principe de constitution de cette playlist est rappelé dans cette notule, et vous pourrez retrouver les épisodes précédents ici et .

La playlist du jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– débute par « Flowers », album hybride paru durant l’été 1967 et compilation de chanson enregistrées à la fin de l’année 1965, mais jamais publiées auparavant –cf. un exemple en extrait– et de titres beaucoup plus populaires parus soit en 45 tours, soit sur les albums « Aftermath » et « Between The Buttons ».

Il s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans la lignée de ces derniers et échappe quelque peu à l’appellation de « compilation », de l’aveu même de son producteur Andrew Loog Oldham. Aux Etas-Unis, il fait d’ailleurs partie de la liste officielle des albums de studio.
Je ne m’étendrai pas plus longtemps sur l’autre album de cette playlist, « Their Satanic Majesties Request », dont je vous ai déjà parlé assez longuement il y a quelques temps –ici-, pour vous rappeler qu’il vaut mieux que sa réputation.

Playlist « Cette année-là – 2005 »

Anton Bruckner – Symphony n°7, arrangement pour ensemble de chambre – T. Christian Ensemble
The Cure – Live à Saint Malo, festival « La route du rock »
Fanny Mendelssohn-Hensel – Das Jahr – Laura Skride, piano
The Rolling Stones – A Bigger Bang
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist entre deux défis…Playlist

On garde les mêmes, mais on abonde… en écoutant certains des singles, ou SP –Short Playing, disques vinyles 2 titres d’un diamètre de 17 cm pour les moins de quarante ans qui n’ont pas connu cet objet– qui étaient sortis parallèlement aux cinq albums –LP, pour Long Playing-, ou un peu après présentés, lors des deux notules précédentes -la période couvre les années 1963 à 1968-.
La jungle des singles est encore plus indescriptible que celle des albums, chaque pays ayant des couplages parfois différents, sans même parler des pochettes, où c’est un grand n’importe quoi, les photos d’illustration n’étant pas toujours contemporaines de la date de parution d’un single. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand.

Playlist « Défi des dix ans » – 2

Poursuivons donc cette aventure débutée il y a peu de temps, avec cette deuxième playlist consacrée à l’écoute de tous les albums des Rolling Stones dans l’ordre chronologique de leur parution.
Les deux albums du jour, « Aftermath » –1966– et « Between The Buttons » –1967– sont écoutés intégralement dans leur version anglaise, complétée de l’écoute des titres sortis en sigles, qui figurent sur l’édition US : « Paint It, Black » sur « Aftermath », qui ne conserve par ailleurs que 11 titres sur 12 ; « Let’s Spend The Night Together » et « Ruby Tuesday » sur « Between The Buttons ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Rappelons que, généralement, les versions UK sont à privilégier aux versions US, et c’est encore plus vrai pour ces deux albums, qui sont les premiers à ne proposer que des chansons originales signées Jagger – Richards. Les musiciens ont achevé leur période « assimilatrice » des standards du blues et les déposent provisoirement de côté pour aborder leur première période créatrice, d’inspiration plus pop : ces deux albums s’inscrivent totalement dans le « Swinging London » ambiant propre à cette époque –c’est encore plus vrai pour « Between The Buttons »– et imposent complètement l’image de sales gosses misogynes qui collera longtemps à la peau des membres du groupe. C’est aussi sur ces albums que Brian Jones commence à délaisser peu à peu ses guitares pour prendre possession d’un instrumentarium varié et parfois exotique : sitar, accordéon, dulcimer, kazoo, trombone…

Playlist « Défi des dix ans » – 1

Pour fêter dignement les dix ans de ce blog et, accessoirement, les 60 ans depuis la parution demeure premier LP, je me lance le défi –facile à réaliser…– d’écouter tous les albums de la discographie officielle des Rolling Stones dans l’ordre de leur parution en Grande-Bretagne, et en ajoutant les chansons parues sur certains albums de leur discographie US –jusqu’en 1967, il y a parfois des différences plus ou moins importantes…-.

Première playlist : les trois premiers albums, période d’assimilation des standards du rythm’n’blues noir-américain, mais, également, temps des premières compositions dont certaines sont restées légendaires, comme l’hymique « Satisfaction (I Can’t Get No) ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les pochettes des albums US sont en petit format-.

A ce premier stade de leur carrière entamée en 1962, les musiciens ont pleinement achevé d’assimiler ce style qu’ils vont imposer à l’Angleterre et jouent vraiment très bien : leurs deuxième album est révélateur, tant dans sa version anglaise que dans ses deux avatars américains.

Playlist « Souvenirs mémorables »

A l’ordre du jour de cette journée pluvieuse et maussade, redonnons des couleurs au gris du ciel avec une petite playlist d’albums enregistrés en concert, peu ou prou à l’époque où, durant la fin de mes années collèges et durant mes années lycées, j’ai assisté aux concerts de ces groupes –pour AC/DC, l’album date de la tournée précédente, encore avec Bon Scott-.

Supertramp – Strasbourg, 21 novembre 1979
AC/DC – Strasbourg, 13 décembre 1980
The Rolling Stones – Paris, 13 juin 1982
The Real Kids – Paris, 02 février 1983
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.