• The Cure – Glastonbury Live – Enregistrement non officiel, excellent et assez facilement dénichable sur plusieurs labels plus ou. Moins obscurs obscurs, et avec des visuels différents. • The Cramps – Stay Sick • The Allman Brothers Band – Seven Turns • Kurt Weill – L ‘opéra de quat’sous – RIAS Berlin, Mauceri -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ce matin, après ma 152ème prise de sang de l’année depuis le 15 mars –véridique-, je m’attache à ma dernière playlist avant que 2022 ne s’achève, avec ces deux albums que l’on m’a livrés hier.
J’avais quelques craintes concernant l’achat de vinyles par internet ; elles sont complètement levées, au moins pour ce qui concerne la boutique en ligne que je fréquente le plus régulièrement : non seulement la livraison est gratuite –ailleurs, j’ai vu des tarifs variant entre 4€ et 6,50€ par disque-, mais elle est invariablement rapide –généralement le lendemain-. De plus, les disques sont remarquablement protégés lors du transport. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Let It Bleed est l’un des meilleurs albums des Rolling Stones et comporte notamment « Gimme Shelter », à mon sens la plus belle introduction de l’histoire du Rock, mais cela n’engage que moi. Après Beggars Banquet et avant Sticky Fingers et Exile On Main Street, il fait partie du « quarté gagnant » que j’ai déjà évoqué ici.
• Quant à Substance, de Joy Division, aux pochettes remarquablement sobres, c’est un double-album constitué de chutes de studio, d’extraits de concerts et de deux superbes chansons qui n’étaient parues qu’en EP : « Love Will Tear Us Apart » et « Atmosphere », à la ligne de basse simple et envoûtante.
Aujourd’hui, afin développer un peu la technique encore très fruste de mon jeu de guitare, j’accompagne cette playlist des « plans blues » –le blues est une succession de plans sur douze mesures, et l’on peut facilement les accoler dans à peu près n’importe quel ordre, pourvu qu’on respecte le schéma formel d’enchaînement d’accords : ça sonne toujours bien ! C’est très pratique ! -que je commence à appréhender avec mon patient professeur.
Ça change un peu des gammes dans tous les sens auxquelles je m’astreins lorsque j’ai un peu de temps disponible…
Cela me permet, en outre, de profiter de ces quatre excellents albums, tous enregistrés par des maîtres du genre ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La playlist de ce jour est légendaire, rien que ça ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je l’ai entamée par le « Teenage head » des Flamin’Groovies, ce très bon disque d’un très bon groupe qui ne perça jamais tout-à-fait, et que l’on surnomma alternativement les Beatles américains ou les Rolling Stones américains, selon l’humeur du jour… Sauf qu’ils ne connurent jamais le succès des Anglais ! «Teenage Head» –1971– est leur album le plus abouti, certains vous diront «leur meilleur», ce qui reste sujet à appréciation personnelle. Roy Loney, chanteur-guitariste du groupe, prétend que Mick Jagger lui aurait affirmé, à sa sortie, qu’il était encore meilleur que le « Sticky Fingers » de ses propres Rolling Stones. Affirmation jamais confirmée par son auteur supposé –qui a toujours été avare de commentaires publics et ne parle quasiment jamais des autres dans ses très rares interviews-, et démentie par Ciryl Jordan, guitariste des Flamin’Groovies, qui prétend, quant à lui, qu’il a entendu cette phrase dans la bouche de Keith Richards !
Quoi qu’il en soit, il s’agit effectivement d’un album de très belle tenue, où toutes les compositions sont vraiment très bonnes sans que n’en émerge cependant une excellente –c’est ce qui a toujours manqué au groupe américain : un «hit» majeur– ! L’album se vendit plutôt mal, malgré son statut de disque-culte bien plus tardif, et occasionna le lâchage du groupe par sa maison de disques et le départ de certains membres, dont Roy Loney.
Suivent deux albums live de blues absolument formidables permettant de retrouver l’immense guitariste Mike Bloomfield : le premier –1968-, avec Al Kooper –orgue et claviers-, est consécutif au brillantissime « Super Session » enregistré en studio par les deux compères et constitue l’un des tout meilleurs live dont on garde le témoignage dans les années 60, à l’occasion de trois soirées. Il permet également d’entendre un juvénile et encore quasi-inconnu Carlos Santana sur un titre, où il remplaça Mike Bloomfield –régulièrement hospitalisé pour ses très importants troubles du sommeil-. Les titres sont essentiellement des reprises du répertoire blues sous forme de jam-sessions jamais ostentatoires, même si chaque musicien à l’occasion de briller.
Le second, à peine moins brillant mais plus inégal, est enregistré une année plus tard avec son compère Nick Gravenites, avec lequel le guitariste avait fondé l’éphémère groupe The Electric Flag. Mike Bloomfield s’y montre, là encore, inspiré et brillant, comme dans le long « Blues On Te Westside », si intense –le solo médian, bourré de feeling, est dantesque– qu’il éclipse un peu les autres titre de ce très bon live –cf. video ci-dessous-.
L’événement exceptionnel est constitué par le fait que, durant cette semaine, c’est la première playlist à laquelle je peux m’adonner depuis près de dix jours ! Avant cela, pas le moindre album à me glisser entre les oreilles tant j’ai été sollicité par des activités professionnelles dont je me serais fort bien passé pour certaines, et qui m’ont accaparé plus que de raison ! On se croirait presque revenu une année en arrière, en la matière… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La playlist de ce jour, relativement courte dans sa durée, est donc construite comme un vaste fourre-tout, très varié mais agréable, et dont l’élément principal –au moins pour moi- est la magnifique pièce « Schelomo » d’Ernest Bloch : un genre de lamentation pour violoncelle et grand orchestre, très virtuose dans son écriture malgré une assez grande simplicité thématique. La version écoutée ce jour exacerbe encore le lyrisme de l’oeuvre.
L’album d’Albert King –1962-, arrivé il y a quelques jours après une longue semaine d’errance postale via les Pays-Bas, est un pur produit de Chicago blues, avec belle guitare et orchestre assez fourni en cuivres. Pas révolutionnaire, mais très bon !
Saxon est un groupe de hard-rock dont j’ai beaucoup écouté –et apprécié– cet album au début des années 80 : une longue remontée dans le temps, donc, mais certains titres sont si gravés dans ma mémoire que j’en connaissais encore les moindres détours –en même temps, il est juste de reconnaître que le genre en offre assez peu…– !
Vivement le retour à une période un peu moins agitée !
L’occasion était trop belle pour que j’y échappe : au hasard de mes tribulations, j’ai déniché cet exceptionnel coffret d’enregistrements de Chicago Blues à prix exceptionnellement exceptionnel –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, à ce prix, la ligne éditoriale est totalement inexistante : un robuste coffret cartonné, renfermant dix pochettes cartonnées au visuel identique à celui de l’image du coffret, et des enregistrements sous licence de quelques-uns des très grands albums des primes temps du blues électrique, dans un son très correct !
Tous les coffrets de cet éditeur étant présentés de la même façon, je n’ai cependant pas été surpris, et l’essentiel est quand même lié au contenu musical , avec la joie d’écouter, voire de découvrir, grands standards et titres oubliés dans leurs versions originales !
Toutefois, une rapide recherche permet de dresser la liste de l’ensemble des albums contenus dans ce coffret. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En cette nouvelle semaine de disette pour mes oreilles, je n’ai écouté qu’un seul album, mais quel album ! Un magnifique disque de blues-rock, enregistré au mythique Fillmore West, lieu de tant de concerts de légende dont deux essentiels documents live de Cream et de l’Allman Brothers Band ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il faut dire qu’entre crise sanitaire et météo étirant à l’extrême les durées de déplacement, mes temps de loisirs ont été des plus restreints cette semaine… Ainsi, mercredi, journée de neige et de verglas intense, des rendez-vous enchaînés prévus pour débuter à 09:00 et s’achever à 18:00 ont commencé à 10:15, décalant d’autant tout le reste de la journée.
Nonobstant, l’écoute de cet excellent double CD live –au son très convenable eu égard aux conditions d’enregistrements de concerts de l’époque– m’a procuré une satisfaction intense, et l’occasion de retrouver l’excellent Mike Bloomfield pour un festival de très bonne guitare –son compère Elvin Bishop n’est pas manchot non plus, même si sans doute moins créatif et moins brillant : on le retrouve d’ailleurs tout seul dans la seconde partie de l’album, un peu moins excellente que le reste-. L’harmonica, par ailleurs, n’est pas en reste, Paul Butterfield ayant une très belle pratique de cet instrument fort bien adapté au répertoire blues !
En 1966, la chanson « East-West », notamment, pouvait être étirée sur plus de 20 minutes et donnait lieu à de superbes envolées de guitares, et Mike Bloomfield –que je vous ai déjà présenté ici– se montrait particulièrement inspiré et d’une virtuosité et d’une beauté de sonorité inouïes. Il est regrettable que les drogues et une santé fragile aient pu amoindrir son immense talent par la suite…
Pour les amateurs du genre, et à prix très doux, ce petit coffret très bien documenté pourra s’avérer un très bon choix : on y entend de l’excellent Chicago Blues et l’ensemble se révèle très complémentaire des albums des Bluesbreakers de John Mayall de la même époque, dont on découvre, en quelque sorte, le pendant américain. La comparaison est très instructive –et on entend toujours de l’excellente musique– ! Petit extrait ci-dessous en prime !
Rejeton –Mick Taylor-, parrain –Alexis Korner–ou quasi-acolyte –John Mayall– : ces artistes ont, chacun à leur manière, jalonné la vie des Rolling Stones –outre les artistes américains dont ils ont assimilé ou interprété la musique à leurs débuts– et produit quelques albums formidables et essentiels à toute discothèque blues qui se respecte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Tout en concoctant les menus des fêtes à venir et en y associant la liste des courses à réaliser à cet effet, je me suis bâti, depuis assez tôt ce matin, une playlist constituée de « concerts d’exception », à écouter un peu fort passée sa moitié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le premier de ces concerts est la version complète du « Cet Yer Ya Ya’s Out », des Rolling Stones, avec, donc, les deux sets d’ouverture de BB King et d’Ike & Tina Turner, l’album original étant par ailleurs complété des chansons non éditées du groupe à l’occasion de ces fameux show donnés au Madison Square Garden les 27 et 28 novembre 1969, dont la partie « acoustique » très blues.
Ce joli et complet coffret avait été réédité pour célébrer le quarantième anniversaire de l’événement, et permet de retrouver dans son intégralité un concert d’exception, écouté dans le respect de sa chronologie : il faut donc remettre un peu d’ordre dans les plages des CD…
Le dernier de ces albums est, selon mes oreilles, le plus grand album live publié par un groupe de Rock : tout y atteint une certaine forme de perfection, dans l’engagement des artistes et dans leurs performances respectives. Sorti sporadiquement des archives du groupe, ce mythique concert bruxellois à l’exclusive attention des fans français venus en masse écouter et voir le groupe, alors interdit de séjour dans notre pays, pour une prestation époustouflante !
Entre les deux, deux excellents concerts : hard-blues-rock chez AC/DC dans sa formation originelle, blues sudiste chez Allman Brothers Band. Et, dans les deux cas, débauche d’énergie et de belles guitares –très saturées cependant chez les premiers-.
Une belle matinée, sonore mais qui a fait le bonheur de mes oreilles !
Je me suis fait un petit plaisir à peu de frais en m’offrant –on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas ?! – ce merveilleux petit coffret anthologique, arrivé en un temps record dans ma boîte aux lettres.
Il propose, en trois CD bien remplis, de vivre le début de l’histoire de l’émergence du blues en Angleterre, dans les quelques pubs ou clubs musicaux qui permettaient alors à ces artistes de se produire : et, si l’on en croit l’histoire, ce n’était pas simple dans l’Angleterre très conservatrice d’alors : c’était le Skiffle, plus dansant, d’accès très facile et réputé « musique non sérieuse », qui y était en vogue après des jeunes générations… ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
L’occasion, donc, d’approfondir ma connaissance de la production du Blues Incorporated d’Alexis Korner, qui fut fut le premier groupe de musiciens blancs de blues. J’en avais déjà quelques albums originaux –quatre exactement, dont un live-, mais assez pauvrement présentés. Ici, le coffret est accompagné d’un excellent livret, avec des photos extrêmement rares et une notice chronologique qui permet de suivre l’évolution de ce « groupe » à la composition très variable.
Ainsi, la photo ci-dessous –bien connue des archivistes– vous permettra de découvrir un chanteur juvénile qui n’avait pas encore entamé sa carrière au sein du plus grand groupe de rock du monde et qui se produisait une ou deux fois par mois au sein des Blues Incorporated, mais également avec son propre groupe « Little Boy Blue & The Blue Boys » pendant les entractes –inutile de préciser son nom, tout le monde l’aura reconnu…-. La seconde photo, à votre droite, en revanche, est une vraie rareté, puisqu’elle témoigne du passage d’un tout jeune Charlie Watts comme batteur dans les Blues Incorporated, en 1961 : comme il ne voulait pas faire de carrière professionnelle, il céda son tabouret à Ginger Baker…
Musicalement, le blues d’Alexis Korner est plus acoustique, et plus pur, que celui des Bluesbreakers John Mayall, qui émergea deux ans plus tard, et plus orienté vers un jazz encore très traditionnel et dansant avec l’ajout d’un saxophone. La guitare de Korner –qui s’avère un guitariste très compétent dans son domaine– est simplement légèrement amplifiée, sans aucun effet, et la contrebasse supplante encore pour quelques temps la basse électrique –mais le coffret propose également le premier titre jamais enregistré en Angleterre avec une basse électrique-, l’harmonica est très présent…