Ressusciter un antique MacBook !

En faisant le vide de mon bureau –grosso modo, je n’ai guère fait de tri et tout passé à la broyeuse puis les services techniques ont tout emporté dans une benne-, j’ai ressorti du tiroir où il était sagement rangé depuis quelques années le premier MacBook qui m’avait été octroyé lors de ma prise de fonction, et qui s’avère désormais complètement obsolète, puisqu’il date de 2009… J’avais déjà commencé à le bidouiller un peu il y a quelques années, et il ne démarrait plus suite à ces interventions un peu sauvages.

Je l’ai néanmoins ramené chez moi pour essayer de lui redonner une seconde vie : nettoyage complet interne et externe – création d’un DVD bootable avec un système 10.6.8, les DVD originaux ayant été égarés depuis des lustres, et une bonne heure plus tard, l’ordinateur a enfin redémarré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tout cela est bien beau et permet de retrouver une interface que j’avais presqu’oubliée, fondée sur le skeuomorphisme pour beaucoup de ses icônes, mais je vais devoir encore appliquer quelques mises à jour du système pour qu’il soit plus fonctionnel, de nombreuses applications actuelles ne fonctionnant plus sur un système aussi ancien –mais il convient parfaitement encore pour ripper des CD à la chaîne si nécessaire..-. Ceci réalisé, je pourrai le donner à qui le voudra !

Qui se souvient de la disquette ?

Les 40 ans du Mac sont l’occasion de publier, ici ou , toute une série d’articles plus ou moins nostalgiques pour les quinquagénaires qui ont connu ces temps lointains de l’émergence de « l’informatique ».
Aujourd’hui, le regard est porté sur la disquette, qui connut son heure de gloire durant les années 80 et 90, avant qu’un certain Steve Jobs décide d’en supprimer le lecteur lors de l’annonce du tout premier iMac, en 1998. Progressivement, la disquette fut remplacée par la clé USB.

Avec dans le meilleur des cas, une capacité de stockage limitée à 1,44 Mo (!!!), la disquette s’avèrerait évidement totalement dépassée de nos jours, où l’unité de bas semble être le Go… Pourtant, pendant longtemps, les logiciels vendus en boîte étaient inscrits sur un nombre plus ou moins élevé de disquettes que l’on insérait, l’une après l’autre –la création d’un jeu de sauvegarde était par ailleurs un processus relativement long et fastidieux…-, dans le lecteur afin d’installer une application. Ainsi, MacOS 8 était-il livré dans une boîte comprenant une vingtaine de disquettes -pour ma part, j’avais une version sur CD Rom, autre support désormais disparu…-.

Oh P… ! 30 ans déjà !

Cette notule retrace une page d’histoire que les moins de 40 ans n’ont pas pu connaître –les pauvres ! -. Une histoire où l’informatique était encore un monde de Ko ou de Mo plutôt que de Go ou de To, où Internet tel que nous le connaissons n’était pas encore né et où les écrans cathodiques encore étaient de règle.

En mai 1991, Apple sortait son tout nouveau système d’exploitation, livré dans une volumineuse boîte -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– de près de deux kilos contenant 12 disquettes numérotées et un manuel d’utilisation de 600 pages : Système7.
L’avancée était alors majeure : gestion des couleurs, support du 32 bits et du multitâches, indispensable –pour la PAO– lissage des polices vectorielles, traitement des vidéos via QuickTime, ineffable procédure de reconstruction du bureau lorsque le système devenait instable…
Tout, donc, aurait dû aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, dans les faits, ce système d’exploitation, tout au long de sa longue existence –de 1991 à 1997-, accompagna le lent déclin de la marque à la pomme avant sa renaissance –aujourd’hui première capitalisation boursière du monde, mais au bord de la faillite au milieu des années 90...-, liée au retour aux manettes de la marque à la pomme de Steve Jobs et à la sortie de l’iMac Bondi Blue en 1998.

Les premières déclinaisons de Système7 –de 7.0 à 7.1.2– s’inscrivaient encore dans la lignée de la version précédente, mais, à partir de Système 7.5indispensable aux nouveaux processeurs Power PC, beaucoup plus puissants que les anciens Motorola des gammes 680XX-, de nombreuses instabilités sont apparues, liées notamment à des conflits d’extensions, et je fais partie des utilisateurs qui ont largement pesté face à ces bombes inopinées qui apparaissaient assez régulièrement du fait d’un gestionnaire d’extensions trop chargé ! Lesquelles extensions s’affichaient progressivement, façon pièces de puzzle, au bas de l’écran à chaque démarrage de l’ordinateur, ce qui était assez joli !

La plus inénarrable de ces versions reste sans doute la maudite 7.5.3, remarquablement capricieuse mais avec des icônes en relief… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Il fallut attendre l’apparition éphémère de la version 7.6 pour retrouver un vrai confort d’utilisation.

Pourtant, Système 7 fut très largement en avance sur son temps, et même l’apparition de MS Windows 95 –et sa funeste base de registre…-, malgré le large succès de ce dernier, ne combla pas totalement le retard en matière d’élégance et de souplesse d’utilisation. Et, surtout, Système 7 était un peu personnalisable et l’on pouvait le débugger soi-même sans trop de difficulté.

Pour vous, j’ai testé…

…macOS Big Sur !

Une version semble-t-il si majeure qu’elle vient marquer la fin de MacOS X, après 20 ans de bons et loyaux services : il s’agit en effet de la version 11 de macOS, qui perd une majuscule au passage ! C’est plein de couleurs et de transparence, avec une volonté marquée, esthétiquement, d’unifier les interfaces macOS et iOS pour iPhone et iPad.

A l’usage, et jusqu’à présent, rien de très révolutionnaire, si ce n’est que j’ai quelque peu réorganisé certaines barres de menu des logiciels que j’utilise le plus, afin de retrouver rapidement mon fonctionnement habituel ! De même, les raccourcis claviers fonctionnent de manière identique –depuis quasiment la nuit des temps…-, ce qui est bien pratique pour la mémoire dactyle ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.


Une nouvelle histoire (re)commence : après avoir testé, depuis 1989, les systèmes 6, 7 et 8 sous leurs différentes moutures avec des bonheurs divers –7.5.3 et 7.5.5 me remémorent d’assez pénibles plantages et, pour les anciens qui s’en souviennent, la nécessité de « jouer » assez souvent avec le gestionnaire d’extensions pour résoudre moults conflits…-, après avoir laissé de côté la version 9 de MacOS « Classic », j’ai connu MacOS X sous toutes ses déclinaisons –de la version initiale 10.0, tout-à-fait révolutionnaire à son lancement, à la 10.15 donc- sauf une que je n’ai jamais utilisée -MacOS 10.14 Mojave-.

Dopons un iMac !

Comme annoncé lors de l’achat de l’Imac 27’ à la fin de l’été, je lui ai rajouté 2 barrettes de 8 Go de RAM –à des tarifs très éloignés de ceux pratiqués par la marque à la pomme-, portant ainsi le total à 24 Go2×4+2×8 Go-. L’opération est très aisée, pas besoin du moindre outil la réaliser ! 

La retouche-photo notamment, grosse consommatrice de mémoire lors des opérations de dématriçage des fichiers RAW, est désormais fluide et rapide : un pur bonheur ! Cependant, quand on y pense, on peut rester dubitatif devant cette inflation : mon premier ordinateur contenait uniquement 4Mo de RAM, mais c’était il y a bien longtemps !

Et, un bonheur ne venant jamais seul, j’en ai profité pour acheter un chouette clavier à pavé numérique dont la caractéristique principale est que l’on peut également le connecter à quatre périphériques Bluetooth supplémentaires de manière totalement indépendante les uns des autres : iPhone, iPad… La saisie de SMS et autres MMS un peu longs –ça m ’arrive dans le cadre du travail…– s’en trouve grandement simplifiée !

Easter eggs : la notule de Pâques

Les « Easter Eggs » sont des « petits programmes dans le programme », cachés et accessibles, généralement, par le biais d’une combinaison de touches, réalisés avec plus ou moins de facéties par les développeurs d’une application. Certains sont très simples, d’autres beaucoup plus élaborés, et leur recherche s’apparente à une véritable cueillette de Pâques, d’où, d’ailleurs, leur nom.

Le « widget » Météo du « Dashboard » de Mac OS X, par exemple, en comporte un relativement simple, qui vous permet de voir, très rapidement, l’ensemble des pictogrammes météorologiques à votre disposition. Il suffit de saisir la combinaison de touches [cmd] + [alt] en cliquant sur le symbole météo de votre widget pour faire apparaître le lieu « Nowhere », autrement dit « Nulle part », puis de poursuivre cette opération pour faire défiler les différents pictogrammes. C’est bête, mais ça vous détendra une minute ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’autres Easter Eggs sont nettement mieux cachés et plus facétieux. Les créateurs d’Adobe Photoshop cachent une image dans les informations d’accueil, renouvelée à chaque version. Pendant longtemps, elle mettait en scène le « chat électrique ». Désormais, les choses sont plus variées : lutins, lapins et autres créatures… Pour y accéder, il suffit d’appeler l’aide tout en appuyant sur la combinaison de touches [cmd] + [alt].
L’Easter Egg le plus drôle, selon moi, et celui qui m’a le plus amusé lorsque je prenais quelques minutes de pauses entre deux alignements de blocs au millième de centimètres, c’est celui qui est contenu dans Quark XPress. La suppression d’un bloc d’image en activant une combinaison de touches faisait apparaître un « alien » qui détruisait le bloc dans une explosion de couleurs.
La guerre InDesign – XPress vit apparaître également une guerre des programmeurs en matière de gimmicks : chez Adobe, ils firent apparaître un « gentil alien » caché dans l’interface de gestion d’impression, et chez XPress, en guise de réplique, un deuxième alien encore plus méchant fait désormais exploser le premier alien originel… –Cliquer sur l’image pour voir ces fonctions cachées en plus grand-.

Joyeuses Pâques et bonne cueillette !

Un avis de tempête et WordPress s’enrhume !

Hier soir, avis de forte tempête en provenance de Météofrance : nous attendions des rafales jusqu’à 130 km/h, mais, finalement, plus de peur que de tuiles envolées ou d’arbres tombant sur les voitures ! Peu de dégâts en milieu urbain au petit matin ! Sauvés !

En revanche, ces grands vents ont fortement enrhumé WordPress –l’outil qui sert à faire ce blog– qui ne voulait plus exporter de fichiers musicaux et me l’annonçait par le biais de ce message fort laconique.

J’ai ainsi passé une –petite– partie de la nuit à essayer de voir pourquoi et j’ai fini par comprendre, d’une part, et par trouver une solution, ce qui est encore mieux, d’autre part !

Evidemment, la solution temporaire utilisée par le biais d’extraits d’un service de musique en ligne ne convenait que moyennement, et je n’envisageais pas de l’adopter autrement que comme un pis-aller.

Alors voilà : il se trouve que les mises à jour de WordPress s’effectuent automatiquement si on le paramètre ainsi, ce que j’ai fait parce que c’est pratique et que, généralement, ces mises à jour sont longuement testées avant diffusion et qu’elles contiennent des mises à jour de sécurité plutôt bienvenues. Mais, la dernière fournie semble avoir engendré un nombre conséquent de problèmes plus ou moins importants, dont celui que j’évoquais ci-dessus. Evidemment, ce bug a été l’objet d’une remontée sur de nombreux forums d’entraide et, s’il semble aléatoire, il est répétitif chez ceux qui en sont atteints. Dont moi ! qui me retrouvais à la fois rassuré –ce n’est pas une panne trop sérieuse– et embêté –il fallait que je trouve une solution de contournement-.

Il se trouve miraculeusement qu’une extension permet d’ajouter des fichiers à partir du serveur ! Encore fallait-il transférer les fichiers sur le serveur, et dans le bon répertoire ! WordPress faisant tout automatiquement, cela faisait longtemps que j’avais abandonné mon gestionnaire FTP, et il a fallu que j’en retrouve un –à la jolie icône de palmipède jaune– puis que je retrouve mes identifiants d’accès vers le serveur –comme je suis parfois assez convenablement organisé pour ce genre de choses, ce fut assez rapide-. Au demeurant, il est assez facile de se repérer ensuite dans la structure des fichiers –cliquer sur l’image de droite pour voir comment ça se présente-, assez sommaire pour un blog qui reste modeste et qui est organisé chronologiquement. Aussitôt dit, aussitôt fait, et tout semble fonctionner à nouveau comme je le souhaite, mais avec une petite goutte d’huile de coude supplémentaire ! OUF !

Et, pour vous le prouver, la petite musique tout-à-fait adaptée à la rédaction de cette notule vous est proposée juste après !

Aujourd’hui, j’ai testé macOS Sierra

Hier soir vers 19h30 –heure française– OS X, qui succédait à MacOS X, est mort, et remplacé par macOS Sierra ! Le nom change, le reste change assez peu en définitive ! Après installation, tout reste à peu près comme avant en termes d’interface utilisateur –et heureusement, parce qu’il fallait changer à chaque fois ses habitudes, on n’en finirait plus…-. Grosso modo, on trouve donc toujours un bureau avec des dossiers contenant des fichiers ! Etonnant, non ?

siri_macLe truc nouveau et un peu rigolo de ce nouveau système d’exploitation, c’est Siri pour Mac, qui permet de commander, un peu, son ordinateur avec la voix, et tout cela de manière très polie. Parfois, ça marche vraiment bien, comme le montrent les deux copies d’écran –cliquer sur les images pour les voir en plus grand– : ainsi par exemple, j’ai demandé à écouter les Rolling Stones sur iTunes et l’ordinateur a obéi promptement, me proposant une liste assez habilement constituée.

itunes_siri

Parfois, cependant, les résultats obtenus vont du « Je n’ai pas compris votre demande » à des choses un peu absconses, parce que : soit je prononce mal, soit l’ordinateur est un peu dur de la feuille ! Pour le reste, pas de bug constaté pour le moment avec les logiciels de la vie courante. Même Aperture, que je n’ai pas encore réussi à remplacer, continue à fonctionner !

Test de connexion : c’est bizarre !

DiablotinQuizJe voulais en avoir le coeur net : avec Chrome, le ping, ou délai de latence –11ms– est  excellent, et nettement meilleur qu’avec Safari –27ms-, où il n’est que très bon. Il faudra qu’on m’explique le pourquoi du comment…
A contrario, Safari est très économe en ressources consommées, quand Chrome semble éminemment dévoreur en la matière…

Je sais bien qu’à ce bon niveau-là, tout cela n’est pas excessivement important, mais j’aimerais bien comprendre pourquoi, malgré tout !

TestConnexion2Edit tardif : en la matière, rien n’est simple et tout semble décidément très relatif ! Avec un autre service de test, Safari a un ping meilleur –3ms– que les autres navigateurs –4ms-, les autres valeurs étant par ailleurs tout-à-fait cohérentes…

Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ces drôles de résultats…-.