Passage du vert au violet

Une paire de brucelles, un petit tournevis a-magnétique et un passage obligé par le gabarit pour régler pile-poil l’avancement de la chose, puis un retour sur le bras et un réglage de la force d’appui et de l’antiskating, et hop, profitant des soldes et de tarifs bien plus doux à l’étranger, me voilà passé du vert au violet, pour le plus grand plaisir de mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Ça peut sembler compliqué, dit comme ça, mais c’est en fait extrêmement simple et l’ensemble de ces opérations ne dépasse pas le quart d’heure –il faut dire que j’en ai monté de dizaines par le passé et que les habitudes reviennent vite…-.

Ce qui est pratique, en changeant de cellule, c’est qu’on peut s’approcher assez facilement du son que l’on recherche.

Ainsi, n’écoutant en vinyle que de la Rock-Music –au sens large du terme– et n’envisageant toujours pas –mais alors pas du tout ! – d’écouter de musique classique sur ce support, je souhaitais un son un peu plus charpenté dans le médium et plutôt charnu.
Cette nouvelle cellule est assez proche parfois, mais avec plus de précision et d’espace, des anciennes cellules Shure ou Grado –ça devrait parler aux plus âgés de mes lecteurs– à la différence, par exemple, des cellules Ortofon, qui ont également un énorme succès, mais que je trouve beaucoup plus brillantes et qui ne sont pas à mon goût. –Cliquer sur l’imagette pour lire un test de cette nouvelle cellule, c’est assez proche de mon ressenti-.

Playlist « Retour en adolescence »

Je me reconstitue progressivement une petite collection de LP et je retombe en adolescence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’un de mes cousins me disait, pas plus tard qu’hier : « C’est quand même dommage quand on pense que tu avais une platine de grande qualité et une si belle collection… ».
Certes, mais même si j’avais gardé tout cela, j’aurais malgré tout été coincé pour écouter des disques, parce qu’on ne retrouve absolument plus de courroie pour cette excellente platine !

Retour en nostalgie !

Ordoncques, avant-hier matin, n’écoutant que mon courage pour affronter les frimas de l’hiver, je suis allé chez l’ex-agitateur culturel pour aller visiter le coin des LP, sachant que, pour étrenner mon cadeau, je voulais des disques neufs et de qualité éprouvée quant à leur pressage. Jour de chance, ou pas, tous les disques que j’ai achetés portaient, de surcroît, la fameuse étiquette « Prix vert – Nouveauté », ce qui, pour des albums enregistrés entre 1966 et 1979, est assez curieux !
Comme au bon vieux temps de mon adolescence, je suis rentré à la maison avec un sachet 35×35 comprenant les quatre albums -ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et un kit de nettoyage pour vinyles.

Evidemment, j’ai déjà tout écouté, et très attentivement. Très schématiquement : les pressages contemporains sont remarquablement silencieux et semblent supérieurs aux pressages des LP que j’achetais à la fin des années 70 et au début des années 80 –post-crise du pétrole, donc– et les masters utilisés pour ces rééditions sont excellents.
Exile On Main Street porte fièrement un logo «half speed master audio», ce qui impliquerait un master réalisé à moitié de sa vitesse normale, afin d’améliorer la gravure. Tous les disques du jour sont des rééditions en 180 grammes, au lieu des 120 à 140 grammes d’un LP « ordinaire. A tout seigneur, tout honneur : le plus grand disque de l’histoire du Rock, à savoir « Beggars Banquet », a eu l’honneur d’étrenner la platine !

Bref, toutes ces précautions prises, vous allez vous attendre à ce que je dise que le vinyle sonne mieux que le CD ou un fichier numérique bien encodé. Que nenni ! A ce titre, « The Wall », des Pink Floyd, à la prise de son très soignée et qui a connu des rééditions toutes excellentes quel que soit le support, est un excellent outil de comparaison.
Le LP sonne très agréablement mais la scène sonore est vraiment plus étroite en largeur, la spatialisation beaucoup plus centrée entre les enceintes ; de même, le grave de la basse est moins profond et moins tendu –plus rond en quelque sorte– et les aigus des cymbales ont moins d’impact physique, du fait vraisemblablement d’une plage dynamique plus réduite.  Bref, c’est différent, un peu plus coloré –et donc moins fidèle que les meilleures rééditions en CD ou Bluray audio, y compris pour des enregistrements anciens– avec une petite rondeur dans le bas-médium qui donne ce côté décrit par certains comme « plus chaleureux. Pour la musique rock au sens large du terme, c’est, comme je le disais, très agréable. En revanche, je pense que je n’achèterai pas de LP de musique classique.

En attendant, j’ai commencé à remplir mon panier virtuel de futurs albums.

Sous le sapin : un joli brin de nostalgie

Cette année, j’avais convenu avec TheCookingCat que point de CD n’ornerait le pied du sapin, n’ayant pas de souhait précis en la matière en ce moment et ayant un peu de retard dans les piles qui me restent à explorer. En revanche, j’ai eu une très belle coque illustrée pour mon nouvel iPad : le voilà joliment protégé !

C’était sans compter, cependant, sur les nains, qui avaient décidé de se cotiser pour m’apporter, hier à midi, un assez volumineux et lourd carton, contenant le bel objet présenté ci-contre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et déballé après le plantureux repas que j’avais cuisiné -je vais en remanger toute la semaine…-.
Ils ne savaient absolument pas comment l’objet fonctionne, et ont été surpris par la dextérité avec laquelle je l’ai montée et réglée –équilibrage du bras, alignement de la cellule… C’est comme les tables de multiplication : les choses apprises tout petit ne s’oublient jamais ! -. L’installation dans au sein de ma chaîne Hifi a été un peu plus complexe et a nécessité de tout réarranger, aucun emplacement n’étant initialement prévu pour caser cette platine, assez lourde de surcroît.

Cependant, nous n’avons pas pu l’essayer, faute de munitions ! Si ça continue, faudra que ça cesse : dès demain matin, j’essaierai d’y remédier, les magasins étant fermés aujourd’hui, jour férié selon le statut local !

Playlist « Play it loud ! »

En cette matinée un peu grise et pluvieuse par intermittence –mais après les grosses chaleurs estivales, qui irait s’en plaindre ? -, je peux me consacrer à cette courte playlist, toutes fenêtres fermées –mais vitres vibrantes– afin d’augmenter un peu le volume…

Parfois, écouter un peu fort est tout-à-fait réjouissant, et c’est dans cette perspective que j’ai construit cette playlist : des prises de son qui peuvent tirer profit d’une écoute à haut volume, de telle sorte que mes oreilles tirent profit de nouvelles enceintes que je n’avais pas encore testées dans ces conditions, alors qu’elles sont installées depuis plusieurs semaines, mais ceci est une autre histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ces prises de son quelquefois très démonstratives et parfois truffées d’effets –ajout de réverbération artificielle, rotations de phase…- d’instruments  dont certains sont amplifiés  n’ont le plus souvent rien à voir avec le naturel des meilleures prises de son de musique classique, mais, à vrai dire, ce n’est pas le propos, et elles sont toutes, dans leur genre, très réussies !

Un jour, un album – Histoire d’un choc !

L’album de ce jour, que je suis en train de réécouter, à assez fort volume pour en profiter pleinement, fait partie de ceux qui m’ont, un jour ou l’autre, provoqué un véritable choc ! Non pas qu’il s’agisse de la plus édifiante des versions de cette oeuvre sur-enregistrée, même si, dans une optique « traditionnelle large », elle tient parfaitement son rang de très grande version : belle architecture, second mouvement très chantant avec de magnifiques contrechants, le tout dans une prise de son très soignée.

Bref, c’est très bien, même si ce n’est pas ce que je préfère dans cette symphonie -j’aime mieux les choses un peu plus motoriques– et, à dire vrai, je n’ai redécouvert ce CD que parce qu’il fait partie du gros coffret BTHVN2020, que je dépiaute petit à petit ! Ce qui m’a valu le souvenir ému narré ci-après.

C’est, à dire vrai, un choc essentiellement « technique/technologique » que m’a procuré ce disque quand je l’ai découvert, puisqu’il s’agit du tout premier CD que j’ai jamais écouté dans ma vie !

A cette époque, j’étais encore lycéen en Terminale, et le magasin hi-fi où j’allais au moins deux fois par semaine venait de rentrer sa première platine-laser –c’est ainsi qu’on disait volontiers à l’époque-, un beau modèle rutilant neuf, à façade relativement bariolée et à chargement frontal, et cette platine était connectée au système le plus performant présent dans l’auditorium. Il n’y avait alors que très peu de CD édité, et, hors l’exemplaire de CD test fourni par le constructeur –et, déjà, ses inévitables plages de jazz-rock…-, le seul autre album était celui présenté ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut se souvenir qu’auparavant, à la lecture d’un vinyle, les premières notes de musique étaient toujours précédées d’un léger bruit de fond : descente du bras et son de l’impact sur le disque, léger souffle –surtout au fort volume auquel on écoutait dans l’auditorium, puis musique…-. Ici, que nenni ! Après avoir appuyé sur le bouton, pas le temps de dire ouf !!! Nous avons tous sursauté à l’attaque du célèbre pom pom pom poooom, précédé uniquement de silence ! Il fallut encore une bonne année et quelques économies avant que je puisse m’offrir le successeur de ce premier modèle –et mon premier CD de musique classique, qui fut aussi cette symphonie de Beethoven, et dans une autre version…-, mais ceci est une autre histoire…

On a les émotions qu’on peut, non !?

Pour vous j’ai testé…

… la nostalgie, camarade !

La firme anglaise LEAK, qui avait commis quelques bons appareils HiFi dans les années 60 et jusqu’au début des années 70, semble renaître de ses cendres via la Chine ! Ils ont en effet sorti un nouveau ampli qui fleure bon leurs productions antérieures, dont l’excellent « Stereo 30Plus », qui avait fameuse réputation. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le LEAK Stereo 30Plus était le successeur amélioré du LEAK Stereo 30, qui fut l’un des tout premiers amplis à transistors, au bon vieux temps des transistors en germanium –qui chauffaient beaucoup et distordaient pas mal dès qu’on poussait le volume-. Le Stereo 30Plus avaient troqué le germanium pour des transistors en silicium, plus fiables et de meilleure qualité. Curieusement pour des amplis d’Outre-Manche, leurs sorties étaient au format Cinch et non pas DIN à cinq broches. Les clablâges internes étaient essentiellement « en l’air », sans quasiment de circuit intégré. L’ensemble, proposé à prix plutôt attractif et d’une bonne fiabilité, fonctionnait de manière très satisfaisante avec les enceintes de l’époque.

La copie contemporaine reprend assez bien les codes esthétiques de l’original, avec boiseries, poussoirs rectangulaires et potentiomètres crantés. J’ai eu l’occasion, dernièrement, de l’écouter rapidement et dans de bonnes conditions, tant sur ses sorties analogiques que numériques : le son, excellent, est évidemment beaucoup plus fidèle qu’antan, et l’objet, joli, fleure vraiment bon » la nostalgie, camarade » !

Page de petite histoire…

Au début, on ne parlait pas encore d’obsolescence programmée, mais de fragilité et de fiabilité aléatoire, intrinsèquement liée à l’apparition de nouvelles machines…
Au bilan : 7 lecteurs en 37 ans, plus quelques autres venus sporadiquement compléter cette panoplie, que j’ai testés rapidement mais n’ai pas gardés : de mémoire, 1 Kenwood, 1 Technics et un 1 excellent mais hors de prix Quad qui est resté en prêt quelque semaines à la maison. –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.

Les plus fiables sur cet échantillon : Sony et Marantz
Les préférés de mes oreilles  : Marantz, indiscutablement.

Les joies de la radio…

Comme je télétravaille assez régulièrement en ce moment et qu’en conséquence, je ne peux pas écouter les infos à la radio dans ma voiture chaque matin, j’ai pris le parti, assez récemment, de programmer des stations sur mon tuner. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Traditionnellement, l’opération prend quelques secondes –sauf sur un tuner anglais, vraisemblablement : déjà, mes anciens tuner QED T237 puis T260 déployaient un système très original…-. Ici, que nenni ! La logique de la chose m’échappait quelque peu, et j’ai dû me munir du mode d’emploi pour en saisir les subtilités, tant le mode de programmation s’avère contre-intuitif ! De plus, –comme c’est bizarre…-, on peut programmer 15 stations dont 10 seulement sont accessibles par un bouton de raccourci… Bizarrerie supplémentaire : la télécommande ne permet d’accéder qu’à 8 des 15 stations programmées !

Mais, en définitive, ça fonctionne désormais très bien et cela me permet d’enchaîner, chaque matin, les chroniques et autres interview quotidiennes en surfant d’une station à l’autre.

Auscultons le bestiau…

J’aime bien ouvrir mes appareils Hifi pour voir ce qu’on y trouve à l’intérieur ! Ce matin, pour m’occuper en attendant la fin d’une belle averse, j’ai ouvert l’ampli dont je vous parlais l’autre jouret dont le prix a inexplicablement et assez considérablement augmenté depuis son achat…-, parce que si je savais qu’il contenait un ventilateur, je ne l’avais encore jamais entendu fonctionner. jusqu’à hier, donc, où il s’est mis en marche, musique écoutée un peu fort et température extérieure élevée aidant.

Le bestiau est assez rempli ! Outre le confortable transformateur toroïdal et des condensateurs de filtrage de bonne taille –mes rapides recherches laissent apparaître que la marque anglaise fut la toute première à utiliser ce type de transformateur dans un ampli, et ce dès 1968 : depuis, la pratique s’est répandue dans les amplis de gamme moyenne ou élevée, surtout en Angleterre ou aux Etas-Unis-, on trouve un radiateur conséquent sur lequel est branché ce fameux ventilateur. On aperçoit aussi les quatre transistors de puissance –une paire par canal– et les modules numériques. Le tout semble assez propre, mais je me suis contenté d’observer sans rien bouger… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Aux mesures, l’appareil se révèle très convenable, et les spécifiés du constructeur sont respectées ou dépassées : la puissance sous 8 ohms est de 2×110 watts et celle sous 4 ohms de 2×190 watts –le fait de quasiment doubler cette puissance en divisant l’impédance de moitié est un excellent signe, plus rare qu’il n’y paraît alors que cela devrait théoriquement toujours être la norme-.

Du coup, l’averse est passée, le soleil s’installe gentiment et je vais remplir le frigo !