Playlist « Cadeaux de Noël », 2nde partie

Suite et fin de cette série, avec du lourd : 3 albums représentant 6 disques de 180 grammes ! On dépasse donc allègrement le kilo, et on doit en réalité tourner autour du double si l’on rajoute le poids des pochettes cartonnées… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Et puisque nous sommes dans les chiffres, le couvre-plateau que je souhaite changer par un autre anti-statique mesure en réalité 3 mm d’épaisseur, qu’on se le dise ! Le nouveau que j’ai commandé fera la même épaisseur –on en trouve de toutes les matières et de toutes les épaisseurs entre 1 et 3 mm, ce qui permet de respecter l’angle d’attaque vertical sans avoir à ajuster la hauteur du bras, d’autant que toutes les platines n’offrent pas cette possibilité-.
Comme nous sommes dimanche que tout le monde est réveillé, j’en profite pour suivre le conseil prodigué sur l’album des Cure : « This music has been mixed to be played loud so turn it up » !

Playlist « 180 grammes et doigts sales »

180 grammes, ça semble désormais être la norme des disques vinyles bien pressés de nos jours. La surface est en effet silencieuse, et les pressages des deux albums écoutés ce jour sont de belle qualité.
Croyez-le ou non, c’est la première fois que j’ai dans ma discothèque un LP de Chuck Berry –leur maître à tous-, alors qu’il s’agit de l’un des plus anciens artistes que j’écoute ! Je l’ai eu en cassettes ou en CD, mais jamais en LP. Cet album, consacré à ses meilleurs titres enregistrés chez Chess Records, est tout-à-fait excellent. Quant à l’album de Queen, il inclut ce qui pour moi est une des plus belles chansons, si ce n’est la plus belle, des années 90.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai, par ailleurs, été sidéré par la façon dont trésor-De-Janvier « traite » les disques vinyles qu’elle a –elle en a récupéré une petite collection de sa tante– : il semble que les adolescents redécouvrent ce support mais ne savent pas s’en servir ! Nonobstant qu’elle écoute cela, chez elle, sur un genre d’éléctrophone à peine amélioré, elle ne les nettoie jamais et, pire, n’hésite pas à poser ses doigts sur la surface, à pleine main.
Lorsque je lui ai montré comment manipuler avec soin et prudence un LP,  cela ne l’a guère intéressée : 1. Elle n’a pas les doigts sales –alors que je lui ai montré la fine pellicule de graisse déposée par les doigts, même propres– ; 2. Tant que le disque n’est pas rayé, ça ne s’entend pas !

Playlist d’inspiration visuelle

Titre tordu pour cette notule, je vous le concède, et même pas lié à l’aspect assez basique des photos des pochettes de ces albums… Mais alors, pourquoi une appellation aussi bizarre pour cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, me direz-vous ? Tout simplement parce que :

j’ai vu dernièrement, à la TV, le film « Bohemian Rhapsody« , consacré à Queen et en particulier à leur grandiloquent chanteur; un genre de « rock’n’roll mélodrame » pas trop gnangnan et où la musique du groupe n’est pas trop sacrifiée. L’album de ce jour est à mon avis le meilleur du groupe, il s’avère très bien construit,  assez varié dans son contenu et tout-à-fait plaisant à l’écoute;

sur la même TV, j’ai suivi un très bon documentaire sur ZZ Top, « That Little Old Band From Texas« , retraçant la carrière du trio depuis leur formation, à la toute fin des années 60 –de l’excellent blues texan, bien meilleur que ce qu’ils ont fait plus tard à mes oreilles-, jusqu’à très récemment. On presque pourrait dire en plaisantant que l’apparition du look barbu est survenue en même temps qu’une forme de baisse d’inspiration…

enfin, même si je regarde de moins en moins de DVD ou de Blu-Ray, il m’arrive encore d’en poser sur la platine du salon et ce « Ladies And Gentlemen » propose le film d’un fabuleux concert de ce qui est sans doute la plus extraordinaire tournée jamais envisagée par quelque groupe que ce soit : un sommet musical, et une orgie de « sex’n’drug’n’rock’n’roll » avec son lot de violence et de dérapages !
Cette tournée fut notamment suivie par l’écrivain américain Truman Capote, mission pour en rendre compte dans un livre qu’il n’arriva jamais à écrire –mais il donna beaucoup d’interviews où il exprima son effarement devant l’ambiance de cette tournée à travers les USA-. Finalement, c’est l’écrivain Robert Greenfield qui consacra à cette tournée un excellent livre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, ou, mieux encore, lisez-le...-. Donc, j’ai revu avec ravissement ce film il y a peu de temps, dont un CD reprend la remarquable bande-son.

Playlist Glam Rock

J’entame cette playlist ce matin suite au très bon documentaire, hier soir, sur la chaîne culturelle franco-allemande, consacré au Glam Rock et à ses avatars –je crois même qu’on peut le revoir en replay ici-. Une petite heure très bien documentée, et vraiment tout-à-fait recommandée, comme presque tous les documentaires de cette série « Culture Pop » ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Plus qu’un style musical très bien défini, le Glam Rock définit une attitude fondée sur une attitude jugée –alors– un peu excessive et provocante –paillettes, maquillages plus ou moins loufoques et semelles compensées ou talon exagérément hauts par exemple-. Ainsi, chacun des artistes présentés ici fit partie, à un moment de sa carrière, de cet éphémère courant, alors même que les différences musicales sont assez patentes. Ce courant trouva sa place, grosso modo, au début des 70’s et ne dura que quelques années, s’éteignant à l’arrivée de la vague punk, courant fondé sur une exacerbation de la provocation. (± 1971 – 1976).

Ce qui donne une playlist variée et pourtant assez cohérente !

Playlist 70’s

La playlist de ce matin est consacrée à des albums parus au cours des années 70, décennie marquée par de fortes évolutions des courants musicaux ayant émergé durant les années 60 et une certaine « spécialisation et classification des genres » –il serait souhaitable qu’un Linné ou un Whittaker s’attaque un jour à formaliser tout cela, si c’est possible, afin qu’on puisse s’y retrouver un peu : même si mes goûts en la matière sont assez arrêtés, cela resterait très intéressant à titre informatif…-.
Conséquence de ce préambule : il n’y a pas de fil directeur à cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– autre que le plaisir auditif qu’elle peut procurer à cet instant, et c’est déjà beaucoup !

On trouvera donc :

le meilleur album live des Rolling Stones et de l’histoire du Rock 1973-, bien que pas tout-à-fait officiel, et que les lecteurs réguliers de ce blog doivent connaître;

un très chouette album de « Soul Music » –Stevie Wonder, 1976-, genre que je fréquente peu généralement, mais que j’apprécie d’autant plus à petite dose : lignes de basse dodues et bondissantes, mélodies faciles, très beaux arrangements… Vraiment très agréable ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir ou redécouvrir-;

• un album aux accents grandiloquents mais éloquents de Queen1975-, et comportant le tube « Bohemian Rhapsody ». Belle voix, belles envolées guitaristiques, production efficace. Une nuit à l’opéra atypique !

• l’album sans doute le plus « dur » de Pink Floyd1977-, déjà très pessimiste dans le fond, mais moins grandiloquent, pour le coup, que celui qui lui succédera –The Wall-. Très beau jeu de guitare de David Gilmour, là encore, et, peut-être, mon album préféré du groupe !