Carnet de naissances !

Au gré de mes déambulations quotidiennes –quasiment 20 kilomètres par jour au mois de mai et à peine moins au mois d’avril…– et de mes flâneries de belle saison, je vous propose aujourd’hui ce petit carnet de naissance !

C’est en effet le printemps, et, sporadiquement, de nombreux cigogneaux sont désormais visibles dans leurs nids, avec un peu de patience et beaucoup d’abnégation : il en faut, parce qu’on ne voit guère que leurs petites têtes qui, parfois, dépassent du nid… En revanche, les cigognes adultes sont beaucoup plus actives que d’habitude et très nombreuses à voler dans le ciel. Si l’on estime à 4 ou 5 cigogneaux par nid, il doit bien y avoir eu pas loin d’une grosse centaine de naissances cette année.

Il est beaucoup plus facile de remarquer les canetons, qui, sous l’oeil vigilant de leurs parents, paissent picorent en grand nombre sur le gazon bordant le grand étang du parc voisin de notre appartement, avant d’y piquer une tête !

Enfin, de nombreux cygneaux ont également vu le jour mais un couple de cygnes que nous croisions tous les jours a disparu de son habitat habituel, du jour au lendemain, délaissant le grand nid qu’ils avaient bâti : il y a deux ans, plusieurs de leurs cygneaux avaient été attaqués par des corneilles, assez agressives ici, et n’y avaient pas survécu.

Cela étant, il faudrait vraiment que j’y retourne avec mon appareil photo et un bon zoom optique : celles rapidement prises avec l’iPhone sont d’assez médiocre qualité, malheureusement…

Playlist «Mes nuits sans dormir – Handel»

Le sommeil ayant décidé de me fuir totalement cette nuit, j’en ai profité pour écouter l’ensemble des 12 Concerti Grossi opus 6 de Georg Frideric Handel, que de nombreux musicographes n’hésitent pas à placer sur les mêmes sommets que les Concerti Brandebourgeois de J.S. Bach et que, personnellement, je préfère assez largement à ces derniers ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Il s’agit d’oeuvres qui m’accompagnent depuis très longtemps : Handel  faisant partie de longue date du quinté de mes compositeurs préférés, ces disques furent parmi les premiers que j’achetais en CD, et je les ai donnés récemment, lors de l’achat du superbe coffret consacré à Trevor Pinnock et à son orchestre, The English Concert.

Les 12 Concerti Grossi opus 6 ont été écrits par Handel en moins d’un mois en 1739 –Handel a toujours eu la capacité de composer à très grande vitesse-, sur le modèle des concerti grossi de Corelli, en cinq mouvements : un trio concertino de deux violons et d’un violoncelle dialogue avec l’orchestre à cordes ripieno en quatre parties avec clavecin continuo. Le terme « écrit » est partiellement impropre : « rassembler » conviendrait mieux pour certains concerti, dans la mesure où Handel réutilise du matériau qu’il avait déjà employé dans d’autres oeuvres ; c’est le cas pour les n°1, 5, 8, 9 et 11. Les autres sont nouvellement composés ou ne réutilisent que très partiellement des fragments d’oeuvres déjà composées., ce qui constituait une pratique fréquente à l’époque.

L’interprétation de Trevor Pinnock est magnifique : c’est frais et joyeux, tonique et vivifiant, sans outrance mais avec une touche d’élégance qu’on ne trouve dans aucune des autres versions que je connais –au bas mots : une dizaine…-, somptueusement enregistré -les enregistrements d’Archiv Musik du début de l’ère digitale, ici 1982, sont tous excellents et, de plus, offrent généralement de jolies pochettes – dans une ambiance très légèrement réverbérée qui apporte une belle aération sans nuire à la lisibilité des lignes, essentielle dans ces oeuvres. Ces disques restent accessibles à relativement peu de frais en occasion ici : vous pouvez vous précipiter, l’ensemble de ce coffret, qui dispose de surcroît d’un très bon et exhaustif livret traduit en Français, est du plus haut niveau !

Parfois, les insomnies ont du bon !

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Sur un air de coupe du monde (98) !

La semaine dernière, je me suis amusé à accompagner « Hotel California », des Eagles, à la basse : c’est assez simple en réalité.

Les jours suivants, en cherchant à jouer d’autres morceaux se fondant sur le même modèle de Power Chords –fondamentale/quinte/octave– j’ai travaillé ce petit morceau, qui propose une chouette progression harmonique qui se répète à l’infini, un joli rythme syncopé et qui devrait rappeler quelques souvenirs aux plus de 40 ans !

Ce fut un tube, cet été-là, dans une version un peu différente… Souvenirs souvenirs !

Dans les prochains jours, petit retour aux sources avec quelques blues : Parachute Woman –The Rolling Stones– et Yer Blues –version Dirty Mac– !

Explication : le pourquoi du comment !

Tous les ans, nous passons une partie de nos vacances sur la Côte d’Opale, dans le Pas-De-Calais, ce qui semble en surprendre plus d’un… Et nous revenons même bronzés ! Voici, en image, le pourquoi du comment ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

[Mode PERFIDE on] Ça change de la Bretagne, où il pleut tout le temps ! [Mode PERFIDE off]

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La fibre nuit à la sieste !

Il fut une époque où télécharger une mise à jour du système d’exploitation via une connexion adsl durait un certain temps : de quoi faire une petite sieste en attendant la complétude de l’opération ! Plus avant encore, les mises à jour étaient livrées sur des CD-Rom accompagnant des revues.
Aujourd’hui –depuis 2014 pour ce qui me concerne, en réalité-, avec la fibre, cela va beaucoup plus vite, et même plus moyen de faire une petite sieste : sur l’ensemble des ordinateurs de la maison, les mises à jour sont téléchargées en un clin d’oeil et l’opération d’installation excède rarement quelques minutes! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pour les curieux, vous trouverez ici un simulateur de débit estimant le temps nécessaire au téléchargement d’une application de 100 Mo à travers le temps. Il va sans dire qu’au bon vieux temps du modem RTC, télécharger une mise à jour en x Go était inenvisageable !

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L’image de la semaine !

Disponible en mondiovision, et déjà en DVD ou Blu-ray dans toutes les bonnes boutiques ! La version originale en latin –garantie sans ablatif absolu– est traduite en français. Des comptes-rendus –avant, pendant et après la présentation au balcon-, parfois très détaillés, sont disponibles dans de nombreux quotidiens à travers le monde entier.

Pour ceux qui penseraient : « Que voilà un Diablotin mégalo ! », je vous rassure –ou pas ?– ! Ce n’est rien à côté d’un certain Donald T., qui s’est auto-proclamé pape et revêtu de la grande tenue de cérémonie à cette occasion !

Je suis de bonne moralité -et c’est génétique- !

Si si, c’est vrai, et je vous explique ici pourquoi !

Le quartier du Wacken, à Strasbourg, est un havre de paix sis juste à côté du quartier européen. C’est là que résidèrent mes grands-parents paternels et leurs enfants, au sortir de la seconde guerre mondiale et jusqu’au milieu des années 70. Ce quartier est composé de 138 maisons et de leur jardin, les rues portent des noms de fleurs ou de plantes : mes grands-parents résidaient dans une maison de type K rue des Pervenches, un oncle logea plus tard rue du Romarin. L’ensemble est conçu à la manière des cités-jardins : chaque maison de la cité a son propre charme, avec des toits pentus et des ouvertures en chien-assis et tout le confort moderne de l’époque.
Les maisons, construites selon 6 plans-types différents –A, B, C, D, E, K– sont également spacieuses, avec des surfaces allant de 105 à 165m², et les jardins sont de belle taille –généralement ± 6 ares- : un beau cadre de vie, donc !

La Cité-Jardin, imaginée par son fondateur Léon Ungemach (1844-1928) et dont la construction a débuté en 1923, avait à l’origine une vocation sociale –même si, dès l’origine, les « classes moyennes » d’employés ou de fonctionnaires y furent bien plus représentées que la population ouvrière ou que les  » classes populaires »-.
Cet industriel strasbourgeois, pétri d’un paternalisme issu du christianisme social, était particulièrement préoccupé par le bien-être de ses employés. Ainsi, dès le début du 20ème siècle, il avait développé au sein de sa conserverie de Schiltigheim un restaurant d’entreprise, une infirmerie, une bibliothèque, une colonie de vacances pour les enfants du personnel et même une participation aux bénéfices.
Mais, au-delà de sa vocation sociale, la cité-jardin avait un autre objectif : poursuivre une politique nataliste, que l’on peut qualifier d’eugéniste. Il faut dire que la création de la cité Ungemach s’inscrivait dans un débat public qui concernait toute la société française à l’époque concernant l’eugénisme. Dans l’esprit d’Ungemach, la cité « est destinée aux jeunes ménages en bonne santé désireux d’avoir des enfants et de les élever dans de bonnes conditions d’hygiène et de moralité ». Ici, l’eugénisme est donc compris dans un sens hygiéniste et moraliste, à l’encontre des politiques d’éradication poursuivies  dans d’autres pays. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La cité-jardin se révélant très convoitée, pour pouvoir y prétendre il fallait remplir non pas une dizaine, mais plusieurs centaines de critères : les familles devaient respecter exactement 356 articles d’un règlement pour le moins rigoureux. Dans les grandes lignes, il fallait avoir au moins trois enfants, mais surtout présenter des garanties en termes de santé, d’éducation, de moralité et de travail. Les couples se retrouvaient notés selon un système de points et les contrôles réalisés par « Monsieur Alfred » –Alfred Dachert, principal collaborateur de Léon Ungemach et gestionnaire de la cité– étaient annuels.

Si le couple ne présentait pas/plus assez de garanties, et notamment de fécondité, il pouvait perdre le logement. Par ailleurs, le questionnaire d’attribution d’une maison comportait une question piège : « Est-ce que la femme travaille ? ». Si la réponse était « Oui », immédiatement, la dossier se trouvait rejeté, la femme devant rester au foyer afin d’élever les trois enfants demandés.
Pour en savoir plus sur ce projet original, un excellent ouvrage en ligne est à lire ici.

 

Balade européenne – Aujourd’hui : le quartier européen

Petite promenade matinale et récapitulative, sous un soleil déjà estival à travers le quartier européen et ses institutions, en longeant l’Ill et l’Aar : profusion de cygnes et de cygneaux ainsi que de canards et de canetons : c’est de saison !
C’est beaucoup plus paisible que la manif’ du 1er mai telle qu’elle s’est déroulée ici hier ; par le passé une déambulation familiale et festive et désormais gangrénée par les « Free Gaza » et même des appels à l’intifada ; même plus de respect pour les travailleurs en ce jour qui leur est dédié… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Balade européenne – Aujourd’hui : la CEDH

La Cour européenne des droits de l’homme –CEDH-, dont le siège est à Strasbourg, est une émanation du Conseil de l’Europe –et non pas de l’Union européenne– et a pour objet de veiller au respect de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, plus connue sous le nom de « Convention européenne des droits de l’homme », ouverte à la signature à Rome le 4 novembre 1950, et entrée en vigueur le 3 septembre 1953. La Convention a concrétisé certains des droits et libertés inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et créé une juridiction internationale compétente pour condamner les Etats ne respectant pas leurs engagements.

La Cour européenne des droits de l’homme est composée d’un nombre de juges égal à celui des 46 États parties à la Convention. Les juges sont élus par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, à partir de listes de 3 noms proposées par chaque État. Ils sont élus pour un mandat de 9 ans, non renouvelable. Ces juges siègent à titre individuel et ne représentent pas leur État. Ils sont totalement indépendants et ne peuvent exercer aucune activité incompatible avec leur devoir d’indépendance et d’impartialité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Depuis lundi 28 avril, c’est un Français qui est Président de la CEDH : pour autant, je ne suis pas persuadé que de nombreux râleurs cessent de critiquer à tout-va ses décisions –alors que la France n’est pas, et de loin, le pays le plus condamné par cette instance-.

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