J’ai retrouvé, aujourd’hui, pour la fête de départ d’un futur retraité, le ban et l’arrière-ban des responsables et militants que je côtoyais assidument jusqu’à mon changement de métier en 2008. Nous étions alors une joyeuse bande de militants de la « deuxième gauche autogestionnaire », sociale-démocrate tendance rocardienne.
Force est de constater que nous nous retrouvons orphelins, ces dernières années, politiquement parlant en tout cas, –puisque syndicalement parlant, nous sommes devenus majoritaires-, et c’est le constat cruel que nous avons tristement partagé ce jour : nous ne nous retrouvons absolument pas dans la gauche actuelle, braillarde et débraillée.
Nonobstant ce constat, la fête fut longue, teintée de nostalgie et de souvenirs, et très réussie !