Dimanche –17 août, hier à l’heure d’aujourd’hui !-, AC/DC passait par Karlruhe pour un concert auquel j’assistais –c’est notamment à lire ici-. La presse locale prévoyant un gros événement et annonçant 75 000 personnes, nous sommes partis plus tôt que prévu, pour arriver sans obstacle à Karlruhe vers 10:15. Là, nous nous sommes garés sur le parking « spécial concert AC/DC » qui était indiqué. Un petit parking en rase campagne. Il s’est avéré qu’il était à 8 kilomètres du lieu du concert, et que le chemin pour y aller était certes un peu compliqué, mais de jour, c’est en réalité plutôt agréable !
Et ça permet de mètre en appétit : une heure et demi plus tard, nous étions arrivés et récompensés par une Curry Wurst et une bière rafraîchissante. Ne restait qu’à attendre l’ouverture des portes de l’immense complexe, à 14 heures, et le début du concert, indiqué pour 15 heures sur les billets vendus. A ce moment, nous nous sommes dits que les 75 000 spectateurs attendus devaient être pris dans des bouchons, car on semblait quand même très loin du compte !
Sauf que : le concert ne commençait en réalité qu’à 20 heures, ce que nous avons appris vers 17 heures après déjà une longue attente !!! Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons repris une bière ! A 18:30, le groupe de première partie, « The Pretty Reckless », entamait son set : je ne connaissais pas du tout, mais la chanteuse a du coffre et le guitariste aime les gammes pentatoniques et les pédales wah-wah, qu’il utilise judicieusement !
A 20:02, AC/DC débute son show : prestation mitigée, certains titres n’échappent pas à un massacre en règle –notes savonnées à la guitare, tempo parfois très ralenti, chanteur à bout de voix…-, mais, au bout du compte, ce sont les plus anciennes chansons –les plus connues, celles de la période Bon Scott…– qui sont le mieux rendu, et ce sont celles que je préfère, donc je suis plutôt satisfait ! En revanche, de nombreux spectateurs –âge moyen du public : de visu, entre 65 et 70 ans…– sont partis bien avant la fin du concert, à 22:25, assez déçus d’après leur commentaires, mais aussi sans doute pour éviter les bouchons annoncés –3 heures de bouchon constatés autour de la ville après le concert– ou pour coucher les enfants, très nombreux !
Arriva le moment du retour : après tant d’heures passées debout, il fallait encore affronter les huit kilomètres qui nous séparait de la voiture ! Au début, tout allait bien, le chemin était aisé à reconnaître et éclairé ! Mais, la nuit aidant, tous les chemins de rase campagne se ressemblent, toutes les voitures sont grises et, de plus, notre mémoire nous a joué des tours ! Bref, de détour en détour en tournée en rond, nous avons fait plus de quinze kilomètres, sans nous décourager ni même nous énerver avant, enfin, de retrouver le parking : cela nous a permis d’échapper au gigantesque bouchon ! Finalement, je suis rentré à Strasbourg à 3:15, avec près de 30 kilomètres dans les pattes : heureusement, j’avais de bonnes chaussures !