A lire, cette semaine, un article alambiqué et assez infatué, qui en dit finalement plus sur l’auteur que sur le sujet traité –l’humour décapant de Pierre Desproges– : c’est ici, c’est un peu long et au bout du compte, on n’en sait guère plus…
Et puis, en pleine crise agricole, une petite vidéo à caractère socio-économique extrêmement révélatrice d’un présent éclairé par un passé proche : c’est à écouter ici, c’est un peu long mais on en apprend beaucoup –à défaut de trouver des solutions adéquates… : il faudrait, pour cela, effectuer une véritable révolution culturelle et aller visiter, par exemple, une ferme allemande : ultra-propre, technologiquement très avancée et d’une taille inimaginable ici ! Le lait ou la viande produits y sont achetés un peu plus cher qu’ici au producteur, et vendus beaucoup moins cher au consommateur final, aussi…-.
Cet article montre bien toutes l’ambiguïté d’un Desproges mais aussi de la société et de ses changements. J’aime bien la Phrase « que ferait Desproges de Twitter aujourd’hui ? ». je me rappelle, il n’y a pas longtemps, un ado qui était halluciné que l’on puisse rire de lui…
Je me faisait cette réflexion hier au spectacle de Mathieu Madegnan, qu’il y avait des choses saignante qu’il ne pouvait dire que sur scène, devant un public qui a payé pour venir le voir, en connaissance (ou presque !) de cause.
Lu aussi cet article hier, et suis resté sur ma faim !
C’est vrai que Desproges pouvait être très ambiguë mais c’était aussi son talent ! En tout cas, j’ai toujours beaucoup aimé ! Mais c’est vrai que l’article ne tiens pas ses promesses. En fait, au bout du compte, on n’a pas de réponse à la question.
En tout cas, je me souviens encore aujourd’hui de l’annonce de sa mort, j’avais été cueilli à froid au réveil par la petit phrase : « Pierre Desproges est mort d’un cancer à 42 ans. Etonnant non ? »