Ça y est, il paraît -c’est même sûr- que la loi « Anti Amazon » a été adoptée. Grosso modo, il faudra payer les frais de port, ou, sinon, renoncer à la remise de 5% sur le tarif éditeur des livres achetés : le tout n’est plus cumulable et cela doit sauver les petits libraires -je les aime bien, mais leurs stocks sont pauvres, et leurs délais de commande excèdent souvent le raisonnable…-.
Ironie du sort, cette gratuité des frais de port était tout sauf une nouveauté, puisqu’en feuilletant une revue -anglaise- de mai 1977, ce soir, j’ai trouvé cette page publicitaire…
Et qu’on ne me dise pas qu’Amazon a tué les disquaires ou les libraires anglais, qui pullulent…
J’ai vu/entendu ça… Je peux comprendre la colère des petits libraires qui ont du mal à lutter contre ces géants et pour lesquels Le livre est une passion. Mais je doute que la loi Anti Amazon change quoique ce soit à nos habitudes pour les raisons que tu as très justement évoquées : les stocks sont incomparables et les délais des articles commandés assez longs.
Je continuerai à commander sur Amazon – pour plein de bonnes raisons – et à faire travailler mon libraire – parce qu’il le vaut bien – si le bouquin que je souhaite est dans son stock.