Album en série, part 11

Quatre albums –et un cinquième– pour découvrir Mendelssohn

Près d’un an que cette rubrique était délaissée ! Il fallait y remédier, et c’est chose faite avec l’un de mes absolus « chouchous » de ces derniers mois : Felix Mendelssohn-Bartholdy -ce dernier nom ayant été rajouté suite à sa conversion au christianisme-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En guise de préambule : Felix Mendelssohn composa des oeuvres religieuses absolument magnifiques -psaumes, oratorios…-, mais cette musique chorale, d’abord plus difficile, me semble difficilement recommandable pour une première approche.

Vilipendé pour son judaïsme après son décès alors qu’il était très hautement considéré par ses pairs de son vivant, enfant-prodige doté d’un talent miraculeux, homme intelligent et doté d’une immense culture, peintre de talent à ses heures, pianiste éminent et chef d’orchestre bien plus éminent encore, remarquablement doué pour mener une vie heureuse, sa musique est élégante, raffinée et gorgée de soleil, s’écoutant très facilement –trop facilement pour certains, qui lui reprocheront son aisance aimable-.

• Les deux intégrales des symphonies proposées ici sont largement complémentaires mais méritent outes deux le détour dans la pléthore de l’offre en la matière. En guise de synthèse, j’aurais pu vous proposer également la remarquable intégrale de Christoph Von Dohnányi à Vienne –en revanche, vous pouvez éviter Abbado et Masur, qui jouissent tous deux d’une réputation enviable…-.

• Les « Romances sans paroles » pour piano trouvent dans la version présentée leur plus belle incarnation : écoutez-en deux ou trois spar jour, le corpus n’est pas fait pour être entendu intégralement d’un seul tenant et il s’apprécie plutôt par petites touches.

• Enfin, les quatuors de Mendelssohn –les plus beaux écrits après Beethoven selon moi, mais je dois être un peu seul à défendre cette opinion…– donnent à entendre de vraies merveilles de poésie et de pureté. Le mouvement lent du sixième quatuor, écrit suite au décès de sa soeur bien-aimée Fanny, est d’un tragique retenu mais poignant.


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A cette série de quatre albums, j’ajouterai volontiers un cinquième disque, peut-être le seul à posséder pour aborder le compositeur –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– : une version remarquable de ce chef-d’oeuvre absolu qu’est le « Songe d’une Nuit d’Été« , couplé à une extraordinaire version de sa troisième symphonie « Écossaise », sans doute sa plus aboutie des cinq.

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