J’ai appris hier soir, assez tard, le décès de Viktor Kortchnoï, ce très grand joueur d’échecs qui, durant une quinzaine d’années, inscrivit son nom très haut dans le classement mondial, même s’il ne fut jamais champion du monde. Pour cela, il était trop dissident par rapport à son propre pays, qui multiplia les obstacles pour qu’il n’arrive jamais à cette fin.
Au demeurant, s’il ne fut sans doute ni le plus purement talentueux, ni le plus créatif des joueurs de son art, il fut assurément le plus combatif ! Son palmarès est impressionnant, construit dans la durée, et sa longévité reste exemplaire, puisqu’aussi tard qu’en 2006, il décrocha un titre de « champion du monde senior ». Le film « La diagonale du fou » est une adaptation romancée de certains éléments de sa vie.
Pour en savoir plus sur cet illustre joueur, un article en version courte ou un autre, très bien fait, en version longue et très intéressante !
Enfin, il convient de noter que dans le domaine du sport cérébral, un nouveau match entre l’intelligence artificielle et l’actuel n°1 mondial au Go est prévu pour la fin de cette année. Voilà qui promet !
Dans les années 1980, un copain joueur d’échecs en club m’avait parlé de lui.
C’était un sacré tempérament, capable de créer beaucoup de tension sur l’échiquier. Un genre de casse-cou des échecs.