Alors voilà : les derniers achats de cadeaux sont effectués, le frigo est plein pour les fêtes –et à peu près vide pour le quotidien…-. Aujourd’hui, peu de cohue dans les magasins, mais j’y suis allé à l’heure où, normalement, les gens mangent !
Le pied du sapin est bien achalandé en paquets plus ou moins bien réalisés –j’ai toujours été nul en paquet…-, ce qui donne de jolies couleurs au salon…
Demain, nous partirons au pays des grandes oreilles, où les corbeaux volent sur le dos en Lorraine, pas trop loin d’ici, pour le Réveillon. A ce propos, et en guise de devinette quant aux traditions locales –in : ‘Vie et culture dans nos régions », chapitre 2-, savez-vous pourquoi les Lorrains ont de grandes oreilles ? C’est facile et presqu’évident !!! Ça remonte à une période ancestrale, et c’est lié à la vieille et néanmoins amicale inimitié opposant Lorrains et Alsaciens, sur un vieux fond de guerre de religion et de guerre des paysans –les Lorrains, catholiques, avaient saccagé une partie de l’Alsace pendant la « révolte des Rustauds »-.
En attendant, une playlist fort variée égaie mes oreilles –cliquer sur l’image pour la voir en plus gand-.
L’album de U2, leur plus connu et sans doute leur meilleur, reste, 30 ans après, un solide compagnon, même si je ne l’écoute pas très souvent à vrai dire –quant aux albums postérieurs, je ne les ai jamais trop appréciés-.
Par ailleurs, les plus anciens lecteurs de ce blog savent déjà :
• que « Wozzeck », d’Alban Berg, fait partie de mes quelques opéras de chevet, et il est ici dans une fort belle version. Quant à « Cardillac », de Paul Hindemith, c’est un opéra bizarre sur un livret non moins bizarre. Mais l’ensemble fonctionne formidablement bien dans cette version ancienne mais à la distribution assez prestigieuse –cliquer sur l’extrait pour vous faire une idée de la chose-;
• que j’aime beaucoup Otto Klemperer, dont les rééditions à petits prix ont largement fait mon bonheur ces derniers mois –on en trouve trace ici ou encore là, par exemple-. Dans Bruckner, c’est souvent étrange, dans des éditions parfois très contestables, mais l’ensemble constitue un témoignage dont je n’aimerais pas me passer, d’autant que dans la première moitié du vingtième siècle, le chef était un brucknérien très réputé.