70 ans… et toujours vaillant !

MJagger
Il est de bon ton aujourd’hui de le dénigrer : trop affairiste, trop «gestionnaire» d’une carrière trop pleine, et que sais-je encore… Soit, après tout, c’est peut-être vrai, encore que le bonhomme ne se livre pas, ou alors très rarement, et quand il le fait, il ne dit rien de plus que ce qu’il a décidé de dire -à savoir, rien, ou si peu, sur lui-. En définitive, il se préserve, ne défraie plus depuis les longtemps les chroniques mondaires et, ce titre, gère en effet très efficacement une discrétion et une vie de famille tranquille, dans son château des bords de la Loire.

Tout cela, cependant, n’est pas lui rendre justice en tant qu’artiste, chanteur et gigantesque «
entertainer», car c’est ce qu’il est avant tout. Un showman accompli, qui s’est donné les moyens de le devenir et de le rester, un très grand chanteur aussi, et, en définitive, pour le public, c’est ce qui devrait compter. Autour de lui, désormais, ce sont des vieillards qui l’accompagnent, disait avec beaucoup d’humour Pete Townsend, qui, pour le coup, n’a pas tout-à-fait tort !
Certes, contrairement à Keith Richards, il pourra paraître moins «authentique», mais c’est à lui que l’on doit d’avoir préservé l’intégrité du groupe, tout au long des années 70, quand le guitariste était à peine capable de s’autogérer. C’est à lui également que l’on doit quelques pures merveilles -allez donc voir la
surprise n°2…-du groupe, dont l’une des plus belles, et des plus méconnues, est celle-ci :

Extrait26_07_2013

Mick Jagger a 70 ans aujourd’hui. L’énergie époustouflante déployée les semaines passées à Hyde Park, lors des deux concerts, montre que pour lui, l’âge de la retraite n’a pas sonné !

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Six notes de musique -et pas une de plus…-

JMcVie
Le mieux est parfois l’ennemi du bien. Pour preuve, cette ligne de basse, l’une de celles que j’apprécie beaucoup, sur six notes exactement, mais qui serait surchargée si on en ajoutait une seule autre… Les variations se font alors sur le rythme et l’intensité. Retirez la basse, et le titre n’a plus guère de charme…

Ne pensez pas pour autant qu’elle soit l’oeuvre d’un bassiste manchot, bien au contraire… John McVie fut (est) un grand bassiste : la preuve que « Qui peut le plus peut le moins… » !

Cliquer pour écouter : Extrait24_07_2013

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Playlists de ces derniers jours...

iTunesextrait 
 « Sans musique la vie serait une erreur ». Friedrich Nietzsche, in « Crépuscule des idoles », Maximes et pointes, § 33.
Combien avait-il raison, lui qui connaissait si bien la musique et fut même un compositeur de talent, à défaut d’y être génial !
Certes, j’ai déjà déménagé tous les CD, ce qui me permet d’avoir un peu de musique dans le nouvel appartement. Heureusement, ici, reste iTunes, connecté au système Hifi par Airport, ce qui me permet de survivre en encartonnant !
La playlist de ces derniers jours est variée, au gré de mes fantaisies, et construite sans aucune logique autre que celle d’écouter ce que j’aime au moment où j’en ai envie !

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En prime, un extrait à écouter :
Extrait23_07_2013

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Activité tri-annuelle...

DiableDéménagement
Les armes pour affronter ce qui m’attend…
J’y gagne un nouvel appartement presque deux fois plus grand que celui que je vais quitter, pour beaucoup moins que le double du prix !!!

CartonsDéménagement
J’y perds la piscine, dont j’ai dû profiter moins de 20 fois en quatre ans et la fibre 200 Mo -je « chute » à de la fibre 100 Mo, ce qui reste confortable, et je peux garder le même matériel-. La terrasse sera également un peu plus petite, mais largement suffisante pour manger à fois ou quatre sans inconfort.
Et, surtout, je gagne 10 minutes de trajet le matin et au moins 30 minutes le soir -finis les bouchons !!!-.

Yapuka : emballer, porter, déballer, poser et profiter… Sous la canicule… Que du bonheur !

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Suprématie et domination

MLRoberts
Lu ce matin, dans Le Monde, un très intéressant article sur le viol comme outil de domination et de suprématie d’un état sur un autre, dans un contexte de guerre de libération et de tensions raciales prégnantes…

Une page d’histoire méconnue et longtemps occultée, dont un livre que je vais m’empresser de commander retrace désormais les tenants et les aboutissants. A lire, assurément ! Les anecdotes livrées dans l’entretien avec l’auteure constituent en effet, pour moi, de réelles découvertes : les proportions annoncées sont tout bonnement de grande échelle !
Ça ne va pas simplifier les relations complexes entretenues entre nos deux pays, tout ça, faites à la fois de reconnaissance réciproque -les libérés d’une époque furent les libérateurs d’une autre, ce que « nos amis américains- semblent avoir oublié depuis longtemps…- et d’incompréhension réciproque -culture vs. pragmatisme-.
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L'autre festival estival

bayreuth
On a déjà un peu évoqué les festivals annuels dans le billet précédents. Mais pour moi, l’été, c’est d’abord ce festival-là ! Plus ancien que n’importe quel festival de Rock, plus prestigieux aussi… Avec des productions mythiques, des artistes de haut rang qui s’y préparent parfois pendant plusieurs années et des mises en scène généralement de qualité, bien que souvent assez conservatrices. Quant au public, et malgré les tarifs et les listes d’attente (plus réduites désormais), il est surprenant de constater une moyenne d’âge relativement jeune et un style vestimentaire finalement assez peu guindé...
Tout l’intérêt musical -hors les oeuvres, bien évidemment, toujours les mêmes, évidemment aussi- repose sur le principe d’une fosse d’orchestre presque complètement sous la scène, qui permet aux voix des chanteurs de ne jamais être totalement couvertes, même au plus fort des explosions orchestrales, et une fusion des timbres des instruments à peu près unique. Et comme Wagner, c’est au moins autant la musique de l’intime et du chuchotement que des grands éclats, contrairement à une idée bien trop répandue, cela convient à merveille. L’extrait proposé date de 1956, mais la prise de son est suffisamment correcte pour donner une bonne idée de la chose.

Cliquer sur l’extrait : Extrait18_07_2013

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La radio de l'été

Tagué par Gilsoub, celui-ci me confie la lourde tache de participer à la construction de la radio de l’été 2013, dont les règles du jeu ont été définies par lolobobo sur son blog. Il s’agit donc, grosso modo, de trouver une chanson qui aurait marqué l’un de mes étés…
J’aurais pu vous mettre, par exemple,
«Purple Rain» de Prince pour 1984, il en existe de très bonnes vidéos en live, avec d’excellent solos de guitare, ou encore l’excellent «Beds are burning» de Midnight Oil pour l’été 1988. J’aurais pu citer le megatube «Bette Davis Eyes» de Kim Carnes, qui a bercé un été de ma prime adolescence, ou encore, archi-méconnu, «Pauvre Rocky», de Patrick Abrial Stratagem Group, jamais réédité en CD !
Pas simple, il y en a plein… Et il faut n’en retenir qu’une ! J’ai donc choisi un de mes groupes préférés, les plus anciens des lecteurs de feu le blog d’avant s’en souviendront sans doute, puisque j’y rendais compte de leurs concerts dans les festivals estivaux.
Donc, en août 2005 -alors que Nounourse, alors enceinte de «Trésor de janvier » avait refusé de m’accompagner, préférant s’ennuyer à l’hôtel en attendant-, je suis allé au festival du Fort de Saint-Pére -la Route du Rock-, à côté de Saint-Malo, voir The Cure qui passaient par-là. Concert loin d’être exceptionnel, celui de l’année d’avant à Musilac (Aix-Les-Bains) avait été bien meilleur, mais on n’en trouve rien en vidéo (même si je l’ai en CD).
Push, ce n’est pas leur titre le plus connu, de près ou de loin, mais c’est un vrai festival de bonne humeur… qui ne devrait pas déparer cette saison 4 de «La radio de l’été». Etant éloigné de la blogosphère depuis plusieurs années, je n’ai personne à taguer à cette heure !!!
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Duel passionnant !

J’aurais pu vous parler d’un duel Steinway vs. Bösendorfer dans le monde du piano, mais non… Ce matin, vous aurez droit au duel Gibson Les Paul v. Fender Stratocaster. Cette dernière est sans doute la plus connue des deux, et la plus vendue. Mais la première a pour elle une rondeur de son exceptionnelle et reste l’apanage des grands bluesmen, y compris Eric Clapton quand il jouait encore du blues -l’album enregistré avec John Mayall, improprement intitulé «Beano» en 1965, ce qui ne nous rajeunit pas-.
Rien de mieux, pour illustrer ce duel, que cette très belle vidéo, témoignage d’un concert enregistré pour fêter les 70 ans de John Mayall, le père du Blues anglais, dénicheur de talents : Eric Clapton, donc, puis Peter Green, puis Mick Taylor chez les guitaristes, mais également Mike Fleetwood et John McVie, qui deviendront respectivement batteur et bassiste des illustres Fleetwood Mac.
Donc, le premier solo, à la Fender Stratocaster, est de Buddy Whittington. Brillant, rapide, technique, et sonorités vaguement aigrelettes typiques de la Stratocaster. Le second, de Mick Taylor, présente le son typique de la Gibson Les Paul : chaud, ample, et le guitariste rajoute des tonnes de vibrato et des tonnes de feeling blues, malgré une blessure à la main gauche, ce qui doit être pour le moins gênant ! Si vous êtes pressé, vous pouvez commencer la lecture de la vidéo à partir de 6:00 minutes…

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Emménagement définitif !

Blogouveau
Ça y est, l’emménagement du blog dans sa nouvelle maison est définitif ! Du coup, on en a profité pour faire un petit ravalement de façade -les tapisseries de l’ancien étaient correctes, mais je n’aime pas les feuilles de contenu trop étroites, et malgré le bidouillage des css, il n’y avait pas de solution fonctionnelle et élégante pour améliorer la situation-.
Une page a disparu, c’est normal ! Un lien à venir orientera vers les galeries Flick pour les amateurs de photos, et les miennes ne sont si réussies qu’elles méritent une large exposition.

Pour les techniciens, ce blog est réalisé avec RapidWeaver 5. Aucun module complémentaire n’est utilisé à ce jour, le thème retenu et légèrement modifié est «Cameo», à la fois léger et sans beaucoup de fioritures. L’hébergeur est OVH, solution peu très chère mais, eu égard aux services rendus, supérieure à toutes les solutions gratuites disponibles.
Il ne reste plus qu’à l’alimenter régulièrement, désormais…


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La perle de l'autre jour, des précisions...

La perle de l’autre jour était déjà relativement hilarante en soi, voici qu’on en apprend encore un peu plus sur cette drôle de plainte, et ces précisions, euh… comment dire… euh, je vous laisse seul-e-s juges, mais ça ne va pas en s’arrangeant !!!
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2:01 de beauté ineffable...

Ceux qui me connaissent un peu le savent : j’ai du mal à supporter l’opéra italien -ceux qui me connaissent bien savent qu’en plus, je n’en souffre même pas !!!-, sauf un que je place assez haut dans mon panthéon personnel, mais qui reste peu connu du « grand public », voire des mélomanes : « Meurtre dans la cathédrale », de Pizzetti, plus wagnérien que verdien, il faut le reconnaître, y compris dans le traitement vocal.
Néanmoins, il y en a un autre que je commence à apprécier, c’est italien mais orchestré
alla Richard Strauss, c’est à dire avec talent, vigueur et un sens des couleurs très expressionniste. Ce matin, je vous en propose la toute fin : deux minutes et une seconde de beauté ineffable…

Cliquer sur le lien pour écouter : Extrait15_07_2013

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Images du soir...

Au terme d’une longue journée -suis tombé du lit avant six heures ce matin, il y a des choses qu’on ne change pas…-, le feu d’artifice était très réussi, ce soir, les photos beaucoup moins, d’autant que j’avais choisi une très mauvaise place, avec un bâtiment à ma gauche et un arbre en plein milieu… Peu de choses à sauver, donc, mais voici au moins trois clichés un peu moins ratés…

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La perle du jour

Dollars
Les américains sont de grands enfants, et le rêve américain semble consister actuellement à essayer de gagner partiellement sa vie à grands renforts de procès.

C’est l’objet de cette perle du jour, d’autant plus surprenante et cocasse que lorsqu’on connaît les pratiques en matière de désignation de contenu même légèrement osé chez Apple (cf. les bannières « Explicit » très… explicites sur leur store), on en reste encore dubitatif... et vaguement hilare !

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L'irlandais au grand coeur


C’est vrai, le document date un peu et n’est pas de qualité extraordinaire… Mais enfin, retrouver cet irlandais au grand coeur et au sang chaud, c’est un plaisir dont je ne me lasse pas. Encore un qui est mort trop jeune, usé par une vie trépidante et un succès relatif à l’époque. Phil Lynott, donc, était un bassiste chanteur, ou un chanteur bassiste, à la voix puissante et chaude, et pas manchot sur son manche. Mais, la grande particularité de Thin Lizzy, ça reste la qualité de leurs textes, chroniques sociales ou militantes, sur une musique moins simpliste que chez bien de leurs contemporains, qui place Phil Lynott au même plan qu’un Bob Dylan ou un Jim Morrison.


Pour votre karaoké du dimanche...
Guess who just got back today? / Them wild-eyed boys that had been away / Haven't changed, haven't much to say / But man, I still think them cats are crazy / They were asking if you were around / How you was, where you could be found / Told them you were living downtown / Driving all the old men crazy

The boys are back in town / The boys are back in town / I said/ The boys are back in town…

You know that chick that used to dance a lot / Every night she'd be on the floor shaking what she'd got / Man when I tell you she was cool, she was red hot / I mean she was steaming / And that time over at Johnny's place / Well this chick got up and she slapped Johnny's face / Man we just fell about the place / If that chick don't want to know, forget her

The boys are back in town / The boys are back in town / I said / The boys are back in town…
Spread the word around / Guess who's back in town / You spread the word around

Friday night they'll be dressed to kill / Down at Dino's bar and grill / The drink will flow and blood will spill / And if the boys want to fight, you'd better let them / That jukebox in the corner blasting out my favorite song / The nights are getting warmer, it won't be long / Won't be long till summer comes / Now that the boys are here again

The boys are back in town…
Spread the word around / The boys are back in town / The boys are back in town / The boy's are back, the boys are back
The boy's are back in town again / Been hangin' down at Dino's / The boy's are back in town again

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Le retour de Diablotin...

helloagain
Vous aviez suivi les aventures de feu «Nounourse et Diablotin», parfois même avec plaisir et assiduité pour certains d’entre vous. C’était il y a quelques années, presqu’un lustre pour les tout premiers posts de ce blog d’alors. Aujourd’hui, Diablotin revient, sans Nounourse, après moultes tentatives avortées faute de trouver une solution réellement satisfaisante : iWeb laissé en friche par son créateur, Wordpress très bien mais pas à mon goût…
Et finalement, retour sur
Rapidweaver, cinq ans après, et de nouvelles marques à prendre !

Un nouveau blog, donc, dans des habits neufs ! Les nains ont grandi, ils sont devenus adolescents ou adulescents (le mot est à la mode) et «Trésor de Janvier» sait déjà lire, écrire et calculer (très bien d’ailleurs) et même chanter (elle vient de réussir son examen d’entrée au Conservatoire) et jouer de la guitare, comme Nain -souvenez-vous, si vous aviez bien suivi, il y avait donc mini-Nain, Nain et maxi-Nain-.
Dans
l’atelier de Diablotin, encore en construction, donc susceptible d’être largement relooké, vous trouverez des surprises comme alors -et déjà une, pour commencer-, et des notes -et des notes- au gré de ma fantaisie. Je vous y attends avec plaisir !



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