Prodigieux, tout simplement
Vous avez demandé la police...
Pour ma part, voici les quatre fontes que j’utilise le plus souvent -la dernière est là pour le fun…-lorsque je m’attaque à des travaux graphiques nécessitant à la fois visibilité et lisibilité. Saurez-vous les reconnaître ???
Et si la typographie -une de mes dadas- vous intéresse, vous pourrez utilement consulter ce petit site très bien fait.
Nostalgie...
Impossible de se passer de l’ensemble « Mac - Photoshop - Illustrator » pour faire du travail un peu sérieux en graphisme. Quark en profitait pour vendre son logiciel horriblement cher, largement de quoi s’acheter un ordinateur de compétition… Son logiciel, cependant, était très économe en ressources, remarquablement stable et pendant longtemps, j’ai pu l’utiliser sur un Mac Classic, puis un Classic Color -il fallait cependant jouer des ascenseurs fréquemment, l’écran étant petit-. j’ai d’ailleurs gardé longtemps la version 3.32, en mode émulation sous Os X, avant enfin de me lancer vers une version optimisée pour ce système.
Depuis, et malgré la sortie d’Adobe InDesign, bien mieux sur beaucoup de points, je n’ai jamais cessé de m’en servir : question d’habitudes -le mode de fonctionnement est resté étonnamment similaire depuis la nuit des temps…-, de raccourcis-claviers très efficaces et mémorisés depuis longtemps, et, surtout, du fait d’un moteur de rendu typographique exceptionnel ! J’essaierai donc, également, cette nouvelle version…
A venir prochainement...
Si cette nouvelle production de ce qui est sans doute le plus accessible des opéras de Wagner est à la hauteur du Ring produit ici il y a quelques années -absolument magnifique et très au-dessus du Ring proposé à peu près en même temps à la Bastille : une mise en scène intelligente et belle, des chanteurs adéquats si pas exceptionnels et un orchestre ayant parfois retrouvé son lustre d’antan- alors, ce sera une soirée mémorable ! Je m’envie déjà !!!
Pour vous donner une idée de la chose, un petit extrait de la version qui m’accompagne depuis plus de 30 ans : hallucinée -et hallucinante- ! La seule vers laquelle je reviens systématiquement et régulièrement…
Ça date -1944-, ça gratte un peu, mais c’est somptueux ! Et la photo d’époque : on ne peut plus imaginer le «hollandais volant» autrement depuis…
He stole the show hands down...
Et, régulièrement, il fut acclamé, les critiques de ces shows, qui pour certains semblent avoir été très bons, soulignant qu’à maintes occasions, il « vola la vedette » à ses anciens camarades. On le voit serein, souriant, amaigri même, et surtout, donnant des leçons de musique à ses ex-compères.
Sur l’extrait ci-dessous, les choses intéressantes commencent au bout de quatre minutes environ… Le solo de guitare est très bon, mais Mick Taylor s’est approprié cette oeuvre bien plus couramment que les Stones en définitive, puisqu’il l’a jouée très régulièrement lors de ses nombreux concerts avec son groupe de jazz-blues depuis près de 20 ans. Et il prend un malin plaisir à égarer les deux autres guitaristes, qui semblent fort perdus !
De l'apogée victorienne
Ah, mais oui, vous dites-vous, je connais, ça, évidemment ! Evidemment… Il s’agit donc de la première marche des «Pompes et circonstances», et les anglais avaient même songé à en faire leur hymne -il en existe une version avec paroles : Land of hope and glory-. L’enregistrement que vous écoutez est presque centenaire, puisqu’il date de 1929 -comme sa qualité ne le laisse pas soupçonner !- et c’est le compositeur lui-même qui dirige le New symphony orchestra, un orchestre anglais aujourd’hui disparu.
Edward Elgar, donc, a connu son heure de gloire au début du 20ème siècle, même si, peu novateur, sa musique fleure bon l’Angleterre victorienne et les contrées vertes des campagnes anglaises, mais aussi l’Inde coloniale. Peu novateur, donc, mais «So british», on lui doit notamment un très beau concerto pour violoncelle, un concerto pour violon qui est presque «entré au répertoire» et les «Variations Enigma», sans doute son oeuvre la plus connue.
En France, il fut longtemps de bon ton de le considérer comme un musicien mineur, conservateur, et, pour tout dire, pas très intéressant -les français pensaient la même chose de Bruckner jusqu’aux années 50…-. En Allemagne, il est considéré comme du « Brahms de second choix » -le mot est du chef Herbert Von Karajan, qui ne le dirigea jamais-. De nos jours, sa renommée s’est largement accrue, et il est entré au panthéon des compositeurs, en assez bonne place.