Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils sentaient bon le sable chaud l’amateurisme et l’énergie des débutants ! Hier soir, en cherchant tout autre chose, j’ai été scotché par ce court concert…
On est très loin, encore, des futurs shows à venir –et notamment de la gigantesque tournée de 2008– : ici, c’est parfois timide, la voix n’est pas encore bien en place, l’énergie et la gestuelle sont presque punk par instant –mouvance dont le groupe est issu, avant d’assimiler les rythmes reggae-, mais on sent bien le potentiel du groupe, qui a la chance d’avoir deux musiciens d’exception –un guitariste discret mais exceptionnel, Andy Summers, et un batteur flamboyant et nerveux, Stewart Copeland– et un compositeur de grand talent –Sting-.
A titre de comparaison, voici un extrait de leur dernière tournée, suite à leur éphémère reformation, qui s’était soldée par de nombreuses tensions internes hors scène, mais aussi sur scène…