Hier est arrivé dans ma boîte aux lettres, tôt le matin, un colis dont je n’avais plus le souvenir de l’avoir pré-commandé au mois de mars –sur un lit d’hôpital…-, et sorti en «première mondiale» ce vendredi 13 mai : les deux fameux concerts des Rolling Stones dans le petit club de Toronto, le El Mocambo, devant ±300 spectateurs ayant remporté un concours pour voir un obscur groupe, The Cockroaches –Les Cafards…-, les 4 et 5 mars 1977.
Ce concert qui faillit ne jamais avoir lieu –Keith Richards étant arrêté fin février 1977 à la descente d’avion par la douane canadienne et risquant une peine de prison à perpétuité…-devait clore la tournée 1975/76 aux Etats-Unis et en Europe, tournée des stades et des très grandes salles intronisant Ronnie Wood –if he could…– et dont le live officiel « Love You Live » est un témoignage assez peu engageant, avec une horrible pochette d’Andy Warhol qui plus est. Un autre témoignage nettement plus convaincant a été publié tardivement lors de l’ouverture des archives des Rolling Stones : L.A Friday, concert du 13 juillet 1975 à Los Angeles avec une jolie brochette d’invités… —Cliquer sur les imagettes pour voir les pochettes de ces deux albums en plus grand-.
L’ambiance d’un petit club et une setlist partiellement fondée sur un retour aux sources du plus et du rythm’n’blues permettent de retrouver un vrai moment de bonheur : le groupe joue vraiment bien et avec une énergie retrouvée, Mick Jagger est relativement sobre et ne minaude outrageusement pas en utilisant son affreux accent cockney comme il le faisait durant toute la tournée. La prise de son très correcte et l’excellent mixage –il existait déjà différentes éditions bootlegs de ces concerts, très inférieures à cette édition officielle-permettent même une écoute « un peu fort » pour retrouver une ambiance « club » à la maison… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
U n enregistrement au même endroit en 1978 de Elvis Costello and the Attractions (tout jeune groupe, tout jeune répertoire) est nettement plus intéressant.
https://en.wikipedia.org/wiki/Live_at_the_El_Mocambo_(Elvis_Costello_album)
Etonnamment, je n’ai jamais accroché à Elvis Costello. Je crois que rien que le prénom constitue un puissant repoussoir psychologique 😉 !