Ecoute attentive ce matin d’un album mythique «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », sorti en 1967 et remastérisé spécifiquement pour la stéréo dans les règles de l’art pour une « édition du cinquantième anniversaire » en 2017, par le fils du producteur originel George Martin, long compagnon des enregistrements en studio des Beatles disparu en 2016. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Par rapport aux premières éditions CD ou la vieille version LP que j’avais, le son est très nettement amélioré et désormais supérieur aux meilleures éditions mono, qui, seules avaient bénéficié d’un mixage spécifique par George Martin –en 1967, de nombreux foyers étaient encore équipés principalement en électrophones monophoniques, même si la stéréophonie était un procédé déjà répandu, mais nécessitant un matériel plus coûteux , tant pour l’enregistrement et le mixage que pour la reproduction-.
Cette édition du cinquantième anniversaire est très joliment présentée –belle reproduction de la photo de la pochette– et l’album est accompagné de tout le pack cartonné à découper –d’où le titre de la notule, vous l’aurez compris-qui accompagnait la pochette originale : moustaches, galons, badges… Toute cette profusion est disponible à prix modique.
Evidemment, cela n’améliore pas fondamentalement le contenu de cet album mythique pour de nombreux auditeurs –je n’en fais pas partie-, mais l’ensemble reste très agréable à écouter. L’aura de « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » semble avoir quelque peu pâli depuis sa parution –tant d’autres excellents albums sont sortis en 1967, grande année en réalité pour ce genre musical-, et ce sont essentiellement tous les gimmicks de console et de mixage qui ont perduré, bien plus que le contenu musical dont certaines facilités sont très largement sauvées par la production.
De l’aveu même de John Lennon, aussi tôt qu’en 1968 –avis que je viens de découvrir ici, au sein d’un très bon article relativement exhaustif– : « The biggest load of shit we’ve ever done ». C’est lui qui l’a dit…
Des Beatles fatigués et en manque d’inspiration. Je préfère largement les deux (voire trois ?) albums précédents des Beatles.
Je ne connais pas ce groupe de manière assez approfondie pour me remémorer son entière discographie, mais, avant Sgt. Peppers… j’aime bien, en effet, « Revolver » et, plus tard, « Abbey Road » et une partie de l’album blanc.