Après deux jours de répit et d’occupations variées –transport de nains vers diverses activités de vacances sous le soleil, par exemple…-, je me suis concotcé une petite playlist baroque, ou presque –il y a un intrus, assez facile à identifier, dans cette liste !-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le problème –selon moi– de la quasi-totalité de la musique baroque, c’est qu’elle n’est pas faite pour le disque, ou alors, hors certaines oeuvres, plutôt destinée au 45T. En effet, les concerti grossi de Corelli, par exemple, sont tout-à-fait admirables individuellement –et, comme Les Quatre Saisons de Vivaldi, l’oeuvre supporte assez bien de nombreuses approches interprétatives-, mais leur écoute dans la continuité –2 pleins CD– s’évère assez vite assommante…
C’est pareil pour la quasi-totalité du répertoire de l’époque, au moins à mes oreilles ! Qui, par exemple, est capable d’entendre les 4 CD de la « Tafelmusik » de Telemann à la suite, alors même que l’ensemble est vraiment excellent replongé dans son contexte initial.
Pour la surprise, un petit extrait du disque intrus : c’est enregistré aussi tôt qu’en 1951, par le Philharmonique de Berlin, qui était encore l’orchestre de Furtwängler, et c’est étonnamment en style selon les standards de l’époque !
Rien n’oblige à écouter les CD en entier, ni à commencer à les écouter par le début. 🙂
Non, en effet ! Et heureusement 😉 ! Mais il y a quand même des choses qui supportent une écoute intégrale : Messiah de Handel, les Quatre Saisons de Vivaldi, les Goldberg de Bach…
J’ai déjà plus de mal pour les Passions du dernier cité, sauf en concert, où je m’efforce de ne pas quitter la salle avant, par exemple 😉 ! Ce quelle ne fais que jamais, sauf une fois, à l’opéra, où le Don Giovanni de Mozart était si moyen –doux euphémisme– que la moitié de la salle –dont mézigue– a quitté les lieux durant l’entr’acte !!! Et une autre fois, pendant un concert des Bérurier Noir, où la salle, toute petite, ne supportait pas le volume sonore imposé !