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Ce 10ème épisode présente les albums enregistrés au courant des années 90, et montre le groupe plus soudé que durant la décennie précédente, mais toujours aussi inégalement inspiré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Voodoo Lounge – Certains voulurent y voir un renouveau salutaire après son prédécesseur « Dirty Work ». L’album contient de belles pépites, mais il est long, très long, trop long -presqu’aussi long que Exile On Main Street, paru initialement en double LP-. C’est aussi le premier album sans Bill Wyman, l’irremplaçable bassiste étant remplacé par Darryl Jones –bassiste de talent ayant joué avec Miles Davis, Sting, Eric Clapton ou BB King-, personnellement choisi par Charlie Watts. Selon l’avis de Bob Dylan, « les Rolling Stones ont besoin de Bill Wyman. Ils redeviendront les vrais Rolling Stones quand Bill sera de retour ». En définitive, c’est un bon disque qui reste agréable à écouter, mais qui reste assez loin des meilleures productions du groupe.
• Stripped – Les années 90 ont vu émerger la mode des enregistrements « unplugged » : ce disque est un essai tout-à-fait convaincant de céder à cette mode, avec des enregistrements réalisés en live dans de petites salles ou en studio dans les conditions du live, et qui donne à entendre beaucoup d’anciennes chanson rarement présente sur d’autres témoignages de concert. C’est très bien joué et assez enthousiasmant !
• Bridges To Babylon – C’est l’album des Rolling Stones que je connais le moins bien, je ne l’écoute quasiment jamais -et je m’en souvenais à peine avant de le réécouter au sein de cette playlist-, bien qu’il jouisse d’une belle estime critique. Vivement les années 2000 !