Playlist « Chers disparus »

2 novembre, jour des morts… La playlist de ce jour s’imposait donc d’elle-même !
Quatre Requiem très différents de ton et d’esprit, pour commémorer les êtres disparus, et un cinquième, en extrait ci-dessous, qui, bien que très court, n’est pas le moins intéressant des quatre ! Il a la particularité de ne comporter aucune parole : Hindemith, Un Requiem pour ceux que nous aimons. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait pour l’écouter-.

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Celui de Brahms est chanté en allemand, comme son nom l’indique, et ne s’inscrit pas dans le cadre liturgique catholique –une messe en latin pour les morts– où se situent ceux de Mozart et Verdi. Brahms était protestant, et son requiem est d’abord destiné aux vivants pleurant les morts, en guise de consolation.
Enfin, le Berliner Requiem de Kurt Weill s’apparente plus spécifiquement à une cantate, composée sur des paroles de Bertold Brecht, et commémore, notamment, la mémoire de Rosa Luxembourg –qui créa le parti communiste allemand-, mais aussi celle du soldat inconnu tombé durant la première guerre mondiale et enterré sous l’Arc de triomphe à Paris.

6 réponses sur “Playlist « Chers disparus »”

  1. Bonjour Christophe,
    C’est tiré de cet excellent coffret, malheureusement devenu introuvable à prix décent en France –je l’avais eu pour une bouchée de pain dans un bac à soldes en Allemagne– : https://www.amazon.fr/Hindemith-Complete-Orchestral-Works-1995-01-25/dp/B01KATKY2E/ref=sr_1_4?ie=UTF8&qid=1478073973&sr=8-4&keywords=Hindemith+complete+orchestral+works
    Le chef est Werner Andreas Albert, les différents orchestres sont tous australiens. L’ensemble est tout-à-fait recommandable si on aime Hindemith –ce qui est mon cas : c’est pour moi l’un des tout grands compositeurs du 20ème siècle-.

  2. Pour moi, ça manque un peu de Fauré (version 1893, si possible par Herreweghe) et j’en profite, si vous êtes curieux de ce type de répertoire, pour vous recommander le disque regroupant les requiem de Cherubini (connu)/Plantade (inédit) sous la baguette d’Hervé Niquet (chez Alpha) : ça vaut le détour.

  3. @Jean-Christophe. Oui, mais non : je n’aime pas trop la musique française de cette époque, sorti de Ravel, surtout, et Debussy, un peu moins, ainsi qu’Offenbach pour son humour assez décapant. Mais Saint-Saens, Fauré, Messager, Charpentier et consorts m’ennuient assez vite, à vrai dire.

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