Playlist « Concerts dominicaux »

La playlist de ce jour est composée de deux albums enregistrés en concert par The Cure à moins d’un an d’intervalle –cliquer sur l’image pour la voir plus grand– : 22 juillet 1989 à Wembley pour le premier,  22 juin 1990 au festival de Glastonbury pour le second.

C’est un groupe dans une formation à 5 membres qui se produit sur les deux scènes, mais Perry Bamonte remplace Roger O’Donnell aux claviers pour le second concert, rien n’ayant jamais été simple dans la composition du groupe, où, autour de l’immuable compositeur Robert Smith, les musiciens sont venus, partis, revenus et repartis, changeant parfois d’instruments au gré des désirs du boss –une certaine stabilité est désormais de mise autour du trio Robert Smith – Simon Gallup (basse) – Jason Cooper (batterie) depuis 1996, mais autour, ça bouge constamment…-.

A Wembley, pour la tournée « The Prayer Tour », la setlist était, hors rappels –non retenus pour la publication de l’album-, constituée uniquement de titres issus de leur album « Disintegration », paru tout récemment et considéré par certains comme leur meilleur album, à égalité ou juste devant ou juste derrière « Pornography »… L’ambiance est assez univoque et sombre, presque léthargique par moments, comme si le groupe était fatigué –on se situe en toute fin de la tournée-. Le public est aussi discret que la basse, noyée dans le mixage ! L’album est rare : il s’agit d’un disque de promotion, qui, longtemps, ne fit pas partie de la discographie du groupe.

Un an après, l’ambiance est très différente : The Cure apparaissait alors en tête d’affiche du festival de Glastonbury et, comme toujours en ces occasions estivales, le groupe interprète essentiellement ses plus grands succès et Robert Smith –encore raisonnablement svelte à cette date, comme en témoigne ce portrait (imagette de gauche) datant de 1990– communique beaucoup avec le public : une pop rafraîchissante alternant avec des titres plus sombres, tous interprétés avec une belle énergie durant un concert fleuve de près de trois heures –une caractéristique qui ne s’est jamais démentie tout au long de la vie du groupe : leurs concerts sont les plus longs auxquels j’ai pu assister-.
Là encore, ne cherchez pas cet album dans la discographie officielle du groupe, il s’agit d’un bootleg –que l’on peut trouver assez facilement cependant– bénéficiant d’excellentes conditions techniques .

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