Je dépiaute depuis hier matin un volumineux coffret acheté il y a bien longtemps –c’était bien avant la « crise sanitaire »– dans un bac à soldes allemand pour une bouchée de pain –moins d’un euro par CD– et que je n’avais presque pas écouté autrement que par bribes distraites depuis son achat.
Alors que je suis généralement très attiré par la musique en provenance d’Outre-Manche, Benjamin Britten est un compositeur, et, accessoirement un pianiste de belle renommée, que je connais très mal, et sa découverte méritait une écoute un peu attentive ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand–
A priori, la majorité des versions proposées dans ce coffret sont généralement excellentes si j’en crois les différents avis glanés ici ou là, et le coffret fut salué par la critique spécialisée à sa sortie en 2009. Comme je n’ai aucun recul par rapport à la musique du compositeur, je les crois sur paroles –et je n’en ai pas d’autres pour comparer, quoi qu’il en soit– !
De ce que j’ai pu écouter de cette copieuse anthologie à cette heure –les suites pour violoncelle, le long ballet « Le Prince des pagodes », le concerto pour piano et le concerto pour violon (très virtuoses dans les deux cas), et les « Matinées musicales »-, c’est souvent très intéressant et inscrit dans un style tout-à-fait personnel et plutôt incisif, loin pourtant des audaces sérielles alors fréquemment en vigueur. Je vais poursuivre encore quelques temps, petits à petit, la découverte de ses autres oeuvres symphoniques ou de musique de chambre.
Les opéras, qui constituent une large part de la production du compositeur, viendront pour plus tard : j’aurai sans doute un peu de temps à consacrer à la lecture de leurs livrets durant les vacances à venir si les prévisions d’une météo assez maussade se confirment…
En attendant, de bien belles heures en perspective !