Pour affronter les rigueurs à venir de mon agenda et celles non moindres de la météo actuelle –Que d’eau ! comme disait l’autre…– et dans l’attente de ma Visio-conférence quotidienne, j’ai entamé une playlist revivifiante consacrée à un combo un peu oublié désormais, mais extrêmement efficace, venu de Boston et qui connut son heure de gloire, en France, au début des années 80 : The Real Kids, dont je thésaurise chaque album –sept d’entre eux sont présents dans ma discothèque, et ils sont actuellement presque tous très difficiles à trouver à prix raisonnables…– et qui reste l’un de mes plus exceptionnels souvenir de concert en 1983 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Au début des années 80, le groupe signa avec le label français New Rose –un excellent label de Rock alternatif– et les deux premiers albums affichés datent de cette période bénie : le premier est composé de leur premier album studio « Outta Place » et de leur brillantissime album live « All Kindsa Jerks Live » –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-, enregistré, devant un public déchaîné, au Bataclan de Paris en février 1983, souvenir personnel mémorable. « Hit You Hard » et sa pochette LP faite de lettres découpées, est tout aussi excellent, même si l’énergie du groupe est moins apparente, malgré l’efficacité des compositions, du fait d’une production presque trop léchée !
Enfin, j’ai trouvé il ya quelques années, presque par hasard, le très « roots » « Shake Outta Control », paru aussi tardivement qu’en 2014 avec une formation renouvelée, alors que je pensais le groupe dissous depuis longtemps suite au décès de l’excellent bassiste initial, Allen « Alpo » Paulino.
The Real Kids, c’est d’abord John Felice, ex Ramones-roadie, âme du groupe, compositeur, chanteur passable mais expressif et bon guitariste; c’est un batteur qui speede l’ensemble par des relances incessantes, un excellent bassiste et un second guitariste qui n’est pas en bois lui non plus. Une pop fraîche et virile, très entraînante, mâtinée d’un rock très énergiquement joué : l’ensemble est remarquablement vivifiant, mais du fait de ses excès, le groupe n’atteignit jamais totalement la notoriété qu’il aurait pu connaître.