Disposant d’un peu de temps ces derniers jours après une période de relative disette pour mes oreilles, j’en ai profité pour écouter –en deux jours quand même– deux opéras que j’apprécie tout particulièrement : l’un très sérieux, l’autre beaucoup plus léger –je vous laisse deviner quelle étiquette colle le mieux à quelle oeuvre…-, dans d’excellentes interprétations et bénéficiant de très bonnes conditions techniques : productions luxueuses dès l’origine et remastering très soigné. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Les deux albums remontent à l’époque où Karajan était surnommé « Europas General Musikdirektor » et cumulait les postes les plus enviables à Berlin, Vienne et Milan, multipliant par ailleurs les ventes de disques –enregistrements en 1966 et 1960 respectivement-.
« Die Fledermaus » est proposé ici dans sa version « de gala » –une version longue en quelque sorte, où chaque invité pousse la chansonnette-, avec des invités polyglottes prestigieux et l’intégralité des dialogues, relativement abondants et parfois très drôles –l’opéra est une sorte d’immense quiproquo-.
Cerise sur le gâteau, profitant de ces jours ouvrés –et travaillés par d’autres-, j’ai pu écouter tout cela « un peu fort », plus fort en tout cas que le dimanche, sans déranger le voisinage.
Evidemment, c’est assez jouissif et les oeuvres y gagnent beaucoup ! J’aimerais pouvoir écouter plus souvent à des niveaux sonores –assez nettement– plus conséquents !
Je pense que l’œuvre sérieuse est trop sérieuse.
Et pourtant, quand on lit le livret avec un peu de recul ces histoires de familles, d’incestes et de corne-cul, c’est assez drôle !
Il faudrait donc que je lise sur le livret la traduction en français. Ne comprenant pas les textes, je n’ai été sensible (ou pas) qu’à la musique.