Playlist « Dans un jardin anglais »

J’écoute depuis deux jours l’intégrale des symphonies de Charles-Villiers Stanford –notice biographique assez détaillée à lire ici– compositeur irlandais ayant vécu et étudié à Londres, aussi prolifique que presque totalement méconnu, et qui m’avait valu d’heureuses retrouvailles que je vous narrais ici ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.


L’intégrale des symphonies de Stanford est présente dans ma discothèque depuis longtemps –ie : à peu près depuis la parution de ces disques, qui coûtaient un bras à leur sortie, et que j’achetais un à un au tournant des années 90-.
Ses symphonies sont inégales, très agréables à l’écoute mais assez peu marquantes et vite oubliées en définitive, malgré des qualités mélodiques certaines et des orchestrations aux belles couleurs. Un mélange de Mendelssohn pour l’aisance mélodique, mâtiné, pour le côté un peu ennuyeux, de Brahms et de Dvorák ! En revanche, on ne perçoit étonnamment qu’assez peu l’influence d’une « anglitude victorienne ou edwardienne » chez ce contemporain d’Edward Elgar ? Est-ce parce qu’il était irlandais de naissance ?

En définitive, les pièces les plus intéressantes, à mes oreilles, sont les Irish Rapsody » qui complètent les albums, où le compositeur peut exprimer tout son talent dans un cadre moins formel : la cinquième, notamment, est un petit bijou !
Très belles interprétations de l’ensemble de ces oeuvres au demeurant, par un grand chef anglais très discret, Vernon Handley, et excellentes notices –on savait encore faire de beaux livrets de CD en temps-là…-, ainsi que très bonnes prises de son. L’ensemble a été réédité et reste disponible à prix moyen : l’intégrale des symphonies dans un coffret de 4 CD, et, tiré à part, un album consacré aux quatre rhapsodies.

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