Aujourd’hui, j’ai momentanément arrêté de travailler pour lever l’oreille en écoutant ce disque. C’est qu’il devait être rudement beau, pour que cela arrive !
Un ou deux pains sans incidence dans la sonate de Liszt, qui est d’une complexité et d’une difficulté technique avérées, une beauté des lignes et des timbres à couper le souffle, un sens puissant de l’architecture, dans une oeuvre où la structure du discours est fondamentale, mais difficile à construire : beaucoup de pianistes interprètent l’oeuvre de manière séquentielle. La plus belle version de l’oeuvre que je connaisse -elle fait partie des multiplons évoqués ici-. Et le Schubert (en court extrait) est à l’avenant.
Un disque magnifique, témoignage d’un concert où j’aurais bien voulu être !
J’ai aussi arrêté de travailler en écoutant l’extrait.
En ce qui me concerne j’ai la version enregistrée par András Schiff en 2004… Pas encore de « multiplons » 🙂