La règle du jeu est désormais connue : choisir un album dont le titre commence par une lettre prédéterminée de l’alphabet. Aujourd’hui, c’est le E , ce qui me vaut cette playlist plutôt variée, allant du blues à la new wave post-punk en passant par une pop agréable et de bon aloi. –Cliquer sur l’mage pour la voir en plus grand-.
« East<—>West » du Butterfly Blues Band –1966– ouvre le bal : de l’excellente musique, très bien jouée, avec un guitariste de feu, Mike Bloomfield, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous dire beaucoup de bien. L’album le plus ambitieux et le plus abouti de ce groupe américain qui connut une durée de vie éphémère mais intense.
« Electric Affair », de Mick Taylor –2005– est en réalité un bootleg devenu un incunable –je n’en trouve plus guère de traces à ce jour-, témoignage de concerts du début des années 2000, où des titres extraits essentiellement de son album « A Stone’s Throw » côtoient des standards du blues de ses idoles –Albert et Freddy King-. Le guitariste est accompagné de ses talentueux complices habituels, l’ensemble est excellent et le disque bénéficie de conditions sonores confortables. La plus belle guitare blues à mes oreilles trouve beaucoup d’espace pour s’exprimer avec panache et grâce –j’ai beau chercher, je n’ai jamais trouvé cette beauté de sonorité et un vibrato aussi nourri chez aucun autre bluesman, sans même parler de ses parties de slide-guitar, exceptionnelles-.
« Endeavour to persevere » des Barracudas est paru en 1984. Ce n’est pas leur meilleur album, mais c’est sans doute mon préféré du groupe, parce qu’il contient une formidable version de la protest-song « World Turned Upside Down » –vous pouvez l’écouter et suivre les paroles en cliquant sur le lien-, un peu perdue au milieu d’autres titres plus anecdotiques, mais pas désagréables cependant. L’album manque un peu d’unité cependant.
Enfin, la pop relativement élaborée de Supertramp vient clore cette playlist avec « Even In The Quietest Moments » –1977-, l’un des deux albums du groupe que j’apprécie beaucoup. De jolies chansons, dont certaines sont très élaborées, et très bien interprétées –les deux derniers titres de l’album sont autant de petits bjijoux-.
Electric Ladyland, de Jimi Hendrix, E.S.P., de Miles Davis en 1965, et on doit trouver des disques français « En concert »…
Si c’est français, ça doit être « En concert à l’Olympia » 😉 , je suis sûr que j’en ai en stock, mais je ne les écoute plus très souvent, mon rapport à la chanson française étant assez complexe -en fait, je n’aime pas vraiment ça-.
J’ai aussi de plus en plus du mal à écouter un album de Jimi Hendrix en entier, je trouve cela fatigant sur la durée; quant à miles, je n’ai pas cet album, et d’ailleurs, je n’en ai que fort peu de ce grand jazzman -un très bon quadruple live et un autre album, également ne live à Newport, et puis c’est tout…-.
Dans les albums très récemment sortis, il y a [e.pok] de Ignatus, présenté comme « un projet aux frontières de la chanson, de l’électroacoustique et de l’art-vidéo ».
Un extrait : Le détroit de Béring
https://youtu.be/5CCLD7U_44s
Ah tiens, c’est sympa ça. J’y entends un petit côté Yves Simon, très appréciable. Chouette découverte, merci !